mercredi 11 mai 2011

La jungle mystérieuse du quai des Etroits

Il existe à Lyon un quai quasi condamné.
Dans le 5e arrondissement, depuis la sortie du tunnel de Fourvière dans le sens de la rivière jusqu'au pont de la Mulatière (deux extrémités de l'autoroute sur la presqu'île), il y a un quai très étroit entre la Saône et la colline de Fourvière. La première partie de ce quai est d'ailleurs nommée "quai des étroits", il s'appelle ensuite quai J-J Rousseau (sur sa partie de la ville de La Mulatière).
En février 2008, une partie de la colline s'est effondrée, écrabouillant une camionnette au passage, et le quai a été coupé à la circulation.
Alors comme ce quai n'a aucune issue, il n'est que très rarement fréquenté, et les espaces verts qui le bordent sont complètement rendus sauvages.
Derrière un vieux haut mur, il y a une petite cascade qui coule, et qui crée avec le chant des innombrables oiseaux comme une bande sonore de jungle.
 
La vue y est superbe sur le nouveau quartier de la Confluence, tout en restant d'un calme olympien. On y rêve d'une maison à flanc de colline, avec un petit bateau amarré pour rejoindre en cinq minutes le centre ville par la rivière...

mardi 3 mai 2011

Vitrine en cours chez Vuitton ?

Chez Louis-Vuitton, rue Edouard Herriot, ils ont tellement honte de leurs prix, qu'ils ne les affichent pas en vitrine. Alors que chez les voisins d'en-face (Hermès) la vérité est respectée.
Et pour ne pas risquer une amende, la direction de cette boutique utilise un stratagème pitoyable : cette affichette "expliquant" que si les prix ne sont pas affichés c'est que la vitrine est en cours... Sauf que c'est le cas 365 jours par an.On veut vendre des produits à des prix prohibitifs (une casquette en coton à 120 euros, c'est aussi du foutage de gueule) que des imbéciles achètent parce qu'ils pensent accéder à une élite en donnant leur argent à une multinationale, mais faut assumer ! Et surtout il ne faudrait pas penser qu'ils sont au-dessus de la loi.
Un jour que je passerai devant pendant leurs heures d'ouverture (digne d'un poulailler), je rentrerai pour demander s'ils ne se foutent pas un peu de la gueule du monde.
Je vois d'ici la figure outrée d'une vendeuse ou vendeur... A moins que je ne prenne la peine d'écrire directement à la DGCCRF.