Dans le trolley ce matin, cette même personne à nouveau, déjà croisée sur la même ligne durant l'été, d'une beauté qui me touche profondément. Un homme d'une vingtaine d'année, brun, de taille moyenne et sans caractère particulier sinon cette beauté dont je ne pouvais me détacher. Pour sûr il a remarqué mon comportement mais le trajet de dix minutes environ m'a sauvé.
Je ne voulais pas m'en approcher de plus de deux mètres, je n'aurais pas alors pu soutenir son regard, je n'aurais pu alors avoir tout le plaisir de prolonger mon extase visuelle, le relâchement de toutes mes articulations fût trop visible, je me serais perdu.
Prenant conscience de ma fascination, j'essayais de comprendre la raison d'une telle sensation. Il avait certes le visage et tout le corps symétrique comme des sociopsychologues l'expliquent, il avait peut-être des traits "moyens", au plus proche des traits typiques de l'homo sapiens sapiens... Non, il devait y avoir quelque chose... Peut-être quelque chose de plus intime... Il était peut-être le portrait de cet homme rêvé pour qui j'ai entamé un journal à l'âge de 16 ans... Brun, le regard un peu triste, le menton carré, les cheveux épais mais souples, le nez droit mais pas trop fin, et un air mélancolique.
Je retrouve cette description de mon idéal, dans mon journal, écrite le 8 décembre 1992 :
"Ce serait un homme mûr n'ayant pas pour autant perdu de sa spontanéité et de son ingénuosité (sic), entre 25 et 35 ans. Il serait cultivé tout en conservant une curiosité entière pour tout ce qui est noble (...). Il exercerait une profession indépendante, qui lui laisse du temps et ne l'obsède pas non plus. Son visage serait légèrement mélancolique, son sourire toujours triste ou nostalgique. Il paraîtrait toujours attentif aux personnes sincères, aux manifestations diverses du naturel paisible.
Il ne croirait pas en un dieu rassurant, mais dans l'Homme. Dans l'unification des hommes vers un état séraphique et généreux, progressiste, sian et réfléchi."
Outre le style un tantinet adolescent, c'est toujours un peu la même description. Sauf qu'aujourd'hui je commence à deviner que c'était ce que j'aspirais à devenir.
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lundi 3 janvier 2011
mardi 25 août 2009
Reliefs
Pour une fois, il ne s'agit pas des reliefs de fesses masculines...
Je parle du relief de Lyon. Je ne m'en lasse pas.
Lorsque mentalement j'évoque Lyon, je pense aux collines qui cernent le "canyon" de la Saône (défilé de Pierre-Scize), à la presqu'île qui sépare une dernière fois ces rivières, au confluent, à l'immense plaine de l'est à peine relevée de promontoires pour la vue, à la vue des Alpes enneigées depuis l'à-pic de Fourvière, à la Croix-Rousse qui clot tous les vieux massifs du nord pour dominer la vallée puissante du Rhône...
Je ne connais pas les sept collines de Rome, les visions de Tokyo ou Rio, mais j'ai du mal à croire que ce soit aussi marquant que la diversité du relief de Lyon, avec une histoire qui l'a aussi modelée.
Et si finalement j'avais toujours été lyonnais sans le savoir ?...
Je parle du relief de Lyon. Je ne m'en lasse pas.
Lorsque mentalement j'évoque Lyon, je pense aux collines qui cernent le "canyon" de la Saône (défilé de Pierre-Scize), à la presqu'île qui sépare une dernière fois ces rivières, au confluent, à l'immense plaine de l'est à peine relevée de promontoires pour la vue, à la vue des Alpes enneigées depuis l'à-pic de Fourvière, à la Croix-Rousse qui clot tous les vieux massifs du nord pour dominer la vallée puissante du Rhône...
Je ne connais pas les sept collines de Rome, les visions de Tokyo ou Rio, mais j'ai du mal à croire que ce soit aussi marquant que la diversité du relief de Lyon, avec une histoire qui l'a aussi modelée.
Et si finalement j'avais toujours été lyonnais sans le savoir ?...
lundi 29 décembre 2008
Des volontaires ?...
de Bruno
Demain mardi 30, on va à une visite guidée au Musée Gallo-Romain de Lyon, sur le thème de la couleur.
Parce que faut pas croire que les temples, statues et autres frontispices (di counasse ?) des villes romaines étaient bêtement en pierre sculptée brute, non non non, c'était un véritable dégueuli de couleurs !
Et jusqu'au 4 janvier, de nombreuses sculptures du musée sont éclairées de manière à leur redonner leurs couleurs originelles. J'ai hâte de découvrir les nuances de brun de la barbe de Jupiter, les reflets rosés des toges claudiennes, et - qui sait - les fesses velues d'Apollon...
Quelqu'un dans les parages veut nous accompagner ?
C'est au musée des théâtres romains de Fourvière, à 14H30. On peut se donner rendez-vous devant l'entrée à 14h15. Qui nous aime nous suive !
samedi 20 décembre 2008
Pissotières
de Bruno
Je savais qu'à Paris, il n'en reste qu'une, boulevard Arago dans le 13e, contre un mur de la prison de la Santé, la dernière vespasienne de Paris. Dans laquelle d'ailleurs je n'ai jamais uriné malgré un an passé à deux pas, allez savoir.
Une des choses qui m'ont agréablement surpris à Lyon, c'est qu'il existe beaucoup de pissotières dans les rues ! Et je ne parle pas des cabines claustrophobisantes JC-Decaux, mais de vraies pissotières publiques et ouvertes sur la rue, le quai, le boulevard.
Va falloir que je prenne en photo celles que je croiserai désormais, parce que je m'aperçois qu'il n'existe aucun site recensant ces pissotières lyonnaises ! Dingue...
(en photo, la pissotière du quai St Antoine)
En attendant, voici ce que j'ai découvert sur celle du quai des Étroits la semaine dernière en sortant de la soirée middleGender, face au Sonic, pendant que je... pissais, forcément.
C'est amusant, mais c'est vraiment moche, aucun talent ! Je doute que le ou les auteurs aient été à jeun lors de l'exécution de cette œuvre... de toute façon, les pissotières des quais sont forcément faites pour les mecs un peu bourrés qui sortent de bars ou boîtes...
Ce soir, comme Erwan n'est pas là (dans une autre région pour visiter sa mère-grand), je vais justement aller m'imbiber, et au Station B.
Bon, assez parlé pipi.
Pour le reste, on se retrouvera le jour de la St Caca, le 26 mai prochain...
Une des choses qui m'ont agréablement surpris à Lyon, c'est qu'il existe beaucoup de pissotières dans les rues ! Et je ne parle pas des cabines claustrophobisantes JC-Decaux, mais de vraies pissotières publiques et ouvertes sur la rue, le quai, le boulevard.
Va falloir que je prenne en photo celles que je croiserai désormais, parce que je m'aperçois qu'il n'existe aucun site recensant ces pissotières lyonnaises ! Dingue...
(en photo, la pissotière du quai St Antoine)
En attendant, voici ce que j'ai découvert sur celle du quai des Étroits la semaine dernière en sortant de la soirée middleGender, face au Sonic, pendant que je... pissais, forcément.
C'est amusant, mais c'est vraiment moche, aucun talent ! Je doute que le ou les auteurs aient été à jeun lors de l'exécution de cette œuvre... de toute façon, les pissotières des quais sont forcément faites pour les mecs un peu bourrés qui sortent de bars ou boîtes...
Ce soir, comme Erwan n'est pas là (dans une autre région pour visiter sa mère-grand), je vais justement aller m'imbiber, et au Station B.
Bon, assez parlé pipi.
Pour le reste, on se retrouvera le jour de la St Caca, le 26 mai prochain...
jeudi 13 novembre 2008
Lexxxique
de Bruno
"Nous ne sommes pas mariés, nous sommes contubernales."
Ça fait chic, enfin ça risque surtout de ne pas être compris d'emblée... J'en parlais ici lors de ma première visite du Musée Gallo-Romain de Lyon, et aujourd'hui Erwan et Laurent y sont retournés.
Après de joyeuses retrouvailles tous les trois (on n'avait pas revu Laurent depuis bien longtemps), nous avons recherché ce que signifiait réellement contubernal. Mais aucune trace de ce mot en français, alors qu'en anglais c'est un terme très vieilli mais qui continue à être employé dans des prières chrétiennes.
Euréka, j'ai pensé à chercher le mot au féminin, et voilà ce que j'ai trouvé là :
Camarades ou compagnons de tente, c'est-à-dire soldats qui avaient les mêmes quartiers et qui vivaient ensemble sous la même tente, chaque tente étant occupée par dix hommes sous les ordres d'un officier subalterne (decanus) qui ressemblait à notre sergent ou à notre caporal.
D'accord. Un terme militaire, c'est normal sur la tombe d'officiers romains.
Mais les sens plus tardifs sont de plus en plus croustillants :
2- Jeunes gens de familles distinguées qui accompagnaient un général dans ses campagnes pour apprendre sous lui l'art de la guerre : ils étaient aussi appelés ses contubernales, ou, comme nous dirions, son état-major (Cic. Coel. 30 ; Suet. Jul. 42).
Cicéron et Suétone, c'est contemporain de nos officiers lyonnais...
3- De là, dans un sens plus général, amis intimes, ou liaisons étroites (Plin. Ep. IV, 27, 5).
Mmmhmm... j'vois l'genre...
4- Personnes vivant ensemble comme mari et femme sans être légalement mariés, comme des esclaves, ou un affranchi et une esclave (Petr. Sat. 96, 7 ; 57, 6 ; Columell. I, 8, 5 ; XII, 3, 7).
Le Satyricon de Pétrone, comme par hasard...
Ça fait chic, enfin ça risque surtout de ne pas être compris d'emblée... J'en parlais ici lors de ma première visite du Musée Gallo-Romain de Lyon, et aujourd'hui Erwan et Laurent y sont retournés.
Après de joyeuses retrouvailles tous les trois (on n'avait pas revu Laurent depuis bien longtemps), nous avons recherché ce que signifiait réellement contubernal. Mais aucune trace de ce mot en français, alors qu'en anglais c'est un terme très vieilli mais qui continue à être employé dans des prières chrétiennes.
Euréka, j'ai pensé à chercher le mot au féminin, et voilà ce que j'ai trouvé là :
Camarades ou compagnons de tente, c'est-à-dire soldats qui avaient les mêmes quartiers et qui vivaient ensemble sous la même tente, chaque tente étant occupée par dix hommes sous les ordres d'un officier subalterne (decanus) qui ressemblait à notre sergent ou à notre caporal.
D'accord. Un terme militaire, c'est normal sur la tombe d'officiers romains.
Mais les sens plus tardifs sont de plus en plus croustillants :
2- Jeunes gens de familles distinguées qui accompagnaient un général dans ses campagnes pour apprendre sous lui l'art de la guerre : ils étaient aussi appelés ses contubernales, ou, comme nous dirions, son état-major (Cic. Coel. 30 ; Suet. Jul. 42).
Cicéron et Suétone, c'est contemporain de nos officiers lyonnais...
3- De là, dans un sens plus général, amis intimes, ou liaisons étroites (Plin. Ep. IV, 27, 5).
Mmmhmm... j'vois l'genre...
4- Personnes vivant ensemble comme mari et femme sans être légalement mariés, comme des esclaves, ou un affranchi et une esclave (Petr. Sat. 96, 7 ; 57, 6 ; Columell. I, 8, 5 ; XII, 3, 7).
Le Satyricon de Pétrone, comme par hasard...
Bref :
en 51 après JC, Marcus Aurelius et Caius Modestinius vivaient en couple à Lyon !
Vanneste a beau nous insulter en affirmant que les homosexuels conduisent l'humanité à sa perte, il y en avait qui vivaient en couple à Lyon il y a presque 2000 ans.en 51 après JC, Marcus Aurelius et Caius Modestinius vivaient en couple à Lyon !
dimanche 31 août 2008
Curiosités du parc de la Tête d'Or : le vélodrome
de Erwan
Tout au fond du parc de la Tête d'or, on peut voir un vieux vélodrome des années 30, avec la finesse du béton armé qu'on connaît de cette époque.
Et en fait, je viens de découvrir qu'il est à la fois plus vieux et plus récent que ça (contrairement à ce qui est annoncé sur le site de la ville de lyon, et confirmé sur les archives de lyon : initialement créé en 1894, il a été rénové en 1934 puis réhabilité pour les championnats du monde de 1989.
C'est assez étrange, voir au milieu d'un parc urbain à la fois les étendues d'herbes classiques, de grandes serres botaniques, un zoo, un parc d'animation avec manèges, des installations sportives de premier ordre, le tout dans un mélange de styles lié à l'ancienneté du lieu qui ré-utilise, réhabilite et complète l'existant depuis des siècles.
C'est aussi ça qui fait la richesse de Lyon, la permanence dans le changement.
Et en fait, je viens de découvrir qu'il est à la fois plus vieux et plus récent que ça (contrairement à ce qui est annoncé sur le site de la ville de lyon, et confirmé sur les archives de lyon : initialement créé en 1894, il a été rénové en 1934 puis réhabilité pour les championnats du monde de 1989.
C'est assez étrange, voir au milieu d'un parc urbain à la fois les étendues d'herbes classiques, de grandes serres botaniques, un zoo, un parc d'animation avec manèges, des installations sportives de premier ordre, le tout dans un mélange de styles lié à l'ancienneté du lieu qui ré-utilise, réhabilite et complète l'existant depuis des siècles.
C'est aussi ça qui fait la richesse de Lyon, la permanence dans le changement.
mercredi 27 août 2008
Cours de géographie lyonnaise : la permanence dans le changement
de Erwan
Rassurez-vous, je ne suis ni prof d'histoire, ni prof de géo, et le cours va être réduit à ce que je sais faire : quelques grandes idées finement détaillées à la hache.
Ce qui donne ça :
les premières traces d'habitat remontent à la préhistoire, sur le site de la Duchère, bien connu aujourd'hui pour ses barres d'immeubles imondes qu'on voit de l'autoroute. On y a un beau plateau agréable, pas trop loin d'un point d'eau et avec une vue large et dégagée. Un endroit idéal pour chasser.
Puis les romains ont commencé à descendre la colline de fourvières, endroit topologiquement idéal pour y installer un théatre, la forme est presque naturelle, et s'approchent de la Saône pour y faire transiter les marchandises jusque St Romain en gal, grand port d'eau douce (comme c'était rappelé lors de l'exposition "romains d'eaux douces" l'année dernière).
La ville se développant, les nouvelles constructions se font naturellement là où c'est le plus facile, et ce sont les plaine des bords de Saône qui sont colonisée au moyen âge, préférées aux montagnes de l'ouest qui sont difficiles d'accès, et qui plus est, disposant d'une énorme quantité de pierres romaines comme matériaux à faire descendre de la colline. C'est ainsi que les sites romains seront pillées, mais pas ensevellis. C'est aussi l'influence de la renaissance italienne qui va donner ses bâtiments caractéristiques au vieux Lyon.
Ci contre : ruines romaines à St Romain en Gal
La croissance aidant, c'est la presqu'île entre le Rhône et la Saône qui est asséchée de ses biefs et marécages pour être habitée vers 1800. Et c'est encore naturellement vers les champs de patates de l'est que se fabriquent les quartiers haussmanniens et les zones contemporaines : pas besoin de détruire l'ancien, ça coûte moins cher de fabriquer sur une surface plane.
C'est grâce à cette géographie particulière que toutes les époques de Lyon ont été conservées et sont encore visibles aujourd'hui.
C'est particulièrement notable aux toitures des bâtiments, tuile puis ardoise puis tôle qu'on peut voir depuis Fourvières, marquant chaque étape de la colonisation humaine à l'endroit de la confluence Rhône Saône.
Ce qui donne ça :
les premières traces d'habitat remontent à la préhistoire, sur le site de la Duchère, bien connu aujourd'hui pour ses barres d'immeubles imondes qu'on voit de l'autoroute. On y a un beau plateau agréable, pas trop loin d'un point d'eau et avec une vue large et dégagée. Un endroit idéal pour chasser.
Puis les romains ont commencé à descendre la colline de fourvières, endroit topologiquement idéal pour y installer un théatre, la forme est presque naturelle, et s'approchent de la Saône pour y faire transiter les marchandises jusque St Romain en gal, grand port d'eau douce (comme c'était rappelé lors de l'exposition "romains d'eaux douces" l'année dernière).
La ville se développant, les nouvelles constructions se font naturellement là où c'est le plus facile, et ce sont les plaine des bords de Saône qui sont colonisée au moyen âge, préférées aux montagnes de l'ouest qui sont difficiles d'accès, et qui plus est, disposant d'une énorme quantité de pierres romaines comme matériaux à faire descendre de la colline. C'est ainsi que les sites romains seront pillées, mais pas ensevellis. C'est aussi l'influence de la renaissance italienne qui va donner ses bâtiments caractéristiques au vieux Lyon.
Ci contre : ruines romaines à St Romain en Gal
La croissance aidant, c'est la presqu'île entre le Rhône et la Saône qui est asséchée de ses biefs et marécages pour être habitée vers 1800. Et c'est encore naturellement vers les champs de patates de l'est que se fabriquent les quartiers haussmanniens et les zones contemporaines : pas besoin de détruire l'ancien, ça coûte moins cher de fabriquer sur une surface plane.
C'est grâce à cette géographie particulière que toutes les époques de Lyon ont été conservées et sont encore visibles aujourd'hui.
C'est particulièrement notable aux toitures des bâtiments, tuile puis ardoise puis tôle qu'on peut voir depuis Fourvières, marquant chaque étape de la colonisation humaine à l'endroit de la confluence Rhône Saône.
mercredi 20 août 2008
L'illustrissime cavalier Lemot
de Erwan
Sur notre grande et pittoresque place Bellecour trône une statue équestre, intitulée "chef-d’œuvre de Lemot".
Et pourtant, elle représente Louis XIV !
(c'est un jeu de le mot).
Et pourtant, elle représente Louis XIV !
(c'est un jeu de le mot).
Note pour Rafoo : Le jeu de mot, c'est que c'est un chef-d’œuvre de Lemot qui représente Louis XIV, et pas Lemot, donc ça devrait s'appeler "chef-d'oeuvre de Louis XIV"... Lisez la suite avant de critiquer la mauvaise blague, allez, faites un effort quoi...
Une première statue a d'abord été installée durant le règne de Louis XIV, et bien détruite sous la révolution.
Une deuxième statue identique, réalisée par le sculpteur François Frédéric Lemot, a ensuite été installée au même endroit en 1826.
Sur le socle de la statue fut apposé "Chef d'oeuvre de Lemot". (C'est super important pour la suite de l'histoire, vous comprendrez enfin la blague !)
Alors quand les révolutionnaires de 1848 ont voulu de nouveau détruire tous les symboles de la royauté, ils se sont intéressés à la statue.
Comme certains savaient lire, ils ont tout de suite compris que le cavalier devait être un type s'appelant Lemot, et comme aucun Lemot ne fait partie de l'arbre généalogique de la famille royale, on peut donc laisser la statue là où elle est.
D'où mon brillant jeu de mot initial.
Force reste à la République.
(..et il s'est re-passé la même chose en 1871.)
PS : Il traine une vieille histoire comme quoi le sculpteur aurait oublié les étriers de la statue, et se serait suicidé en se rendant compte de son impardonnable erreur, Vatel des sculpteurs. Non seulement il a voulu représenter Louis XIV chevauchant "à la romaine", mais en plus il est mort de sa belle mort à Clisson, alors qu'il rénovait sondomaine de la Garenne, et venait d'être titré baron de Clisson. Pas de quoi se suicider, donc.
Une première statue a d'abord été installée durant le règne de Louis XIV, et bien détruite sous la révolution.
Une deuxième statue identique, réalisée par le sculpteur François Frédéric Lemot, a ensuite été installée au même endroit en 1826.
Sur le socle de la statue fut apposé "Chef d'oeuvre de Lemot". (C'est super important pour la suite de l'histoire, vous comprendrez enfin la blague !)
Alors quand les révolutionnaires de 1848 ont voulu de nouveau détruire tous les symboles de la royauté, ils se sont intéressés à la statue.
Comme certains savaient lire, ils ont tout de suite compris que le cavalier devait être un type s'appelant Lemot, et comme aucun Lemot ne fait partie de l'arbre généalogique de la famille royale, on peut donc laisser la statue là où elle est.
D'où mon brillant jeu de mot initial.
Force reste à la République.
(..et il s'est re-passé la même chose en 1871.)
PS : Il traine une vieille histoire comme quoi le sculpteur aurait oublié les étriers de la statue, et se serait suicidé en se rendant compte de son impardonnable erreur, Vatel des sculpteurs. Non seulement il a voulu représenter Louis XIV chevauchant "à la romaine", mais en plus il est mort de sa belle mort à Clisson, alors qu'il rénovait sondomaine de la Garenne, et venait d'être titré baron de Clisson. Pas de quoi se suicider, donc.
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