Mon séjour Stéphanois..
Bon, c'était mal parti. J'ai mis presque 2 heures pour faire les 53 km qui séparent Lyon de Saint-Etienne. L'opération escargot des agriculteurs a bien réussi, c'est le temps qu'il faut à un tracteur pour faire cette route.
Je me suis ensuite garé près de la mairie, entre deux tracteurs qui déversaient du purin.
Ensuite, il faut considérer que j'imaginais St Etienne comme une "petite ville".
Aussi, quand j'ai lu sur le programme "Salle Boris Vian", SANS que le site autrement gay* n'en précise l'adresse, j'ai imaginé que ça devait être la salle des fêtes en face de la mairie. Et puis ils disaient "suivez les arrosoirs", je m'attendais donc tout naturellement à voir une succession d'arrosoirs entre la sortie d'autoroute (unique sortie, cela va de soi) et la place de l'hôtel de ville en pavés autobloquants. En fait, je m'attendais à ça : (photo truquée)
Et bien non !
Avec 170.000 habitant, c'est même la 14ème ville de France ! Surprenant pour une ville-rue, non ?
Bref, une fois garé, j'ai mis près d'une heure à trouver la salle Boris Vian, sous la pluie.
Quand je l'ai finalement trouvée à 21h30, je suis entré non pas pour le vernissage de photos (c'était à 19h), ni pour la pièce de théâtre de 20h, mais uniquement pour trouver le responsable de l'association, l'engueuler, et repartir. C'est vrai que c'est indécent d'aussi mal annoncer un spectacle d'une telle envergure, ça mérite bien une petite baffe.
Celui qui a subit mon légitime courroux, c'est Hervé. Il a commencé par éclater de rire et me proposer de rester pour la soirée électro. Désarçonnant mais efficace, je suis resté.
Le festival se veut inter-communautaire, et rassembler hétéros et homos autour d'activités et de débats communs.
Un peu dur à trouver, à partir du moment où on peut comprendre pourquoi une minorité cherche à se regrouper, mais pourquoi des hétéros chercheraient à se réunir sans autre centre intérêt ?..
La soirée électro, c'est assez fédérateur, mais les débats sur le thème "les médias et les gays" n'a réuni que des gays (et trois hétérotes).
J'ai en tous cas pu constater que si la ville n'est pas vraiment sexy, les stéphanois sont tout à la fois accueillant et chaleureux. Les contacts en soirée sont étonnamment facile !
Ce festival mérite donc de murir encore un peu, de mieux communiquer, d'être sans doute plus rassembleur encore. Et d'imaginer que des non-stéphanois peuvent aussi venir, aussi surprenant cela soit il !
* Au jour d'aujourd'hui, le site continue à annoncer le festival "Autrement Gay" dans 10 jours.
Bon, c'était mal parti. J'ai mis presque 2 heures pour faire les 53 km qui séparent Lyon de Saint-Etienne. L'opération escargot des agriculteurs a bien réussi, c'est le temps qu'il faut à un tracteur pour faire cette route.
Je me suis ensuite garé près de la mairie, entre deux tracteurs qui déversaient du purin.
Ensuite, il faut considérer que j'imaginais St Etienne comme une "petite ville".
Aussi, quand j'ai lu sur le programme "Salle Boris Vian", SANS que le site autrement gay* n'en précise l'adresse, j'ai imaginé que ça devait être la salle des fêtes en face de la mairie. Et puis ils disaient "suivez les arrosoirs", je m'attendais donc tout naturellement à voir une succession d'arrosoirs entre la sortie d'autoroute (unique sortie, cela va de soi) et la place de l'hôtel de ville en pavés autobloquants. En fait, je m'attendais à ça : (photo truquée)
Et bien non !
Avec 170.000 habitant, c'est même la 14ème ville de France ! Surprenant pour une ville-rue, non ?
Bref, une fois garé, j'ai mis près d'une heure à trouver la salle Boris Vian, sous la pluie.
Quand je l'ai finalement trouvée à 21h30, je suis entré non pas pour le vernissage de photos (c'était à 19h), ni pour la pièce de théâtre de 20h, mais uniquement pour trouver le responsable de l'association, l'engueuler, et repartir. C'est vrai que c'est indécent d'aussi mal annoncer un spectacle d'une telle envergure, ça mérite bien une petite baffe.
Celui qui a subit mon légitime courroux, c'est Hervé. Il a commencé par éclater de rire et me proposer de rester pour la soirée électro. Désarçonnant mais efficace, je suis resté.
Le festival se veut inter-communautaire, et rassembler hétéros et homos autour d'activités et de débats communs.
Un peu dur à trouver, à partir du moment où on peut comprendre pourquoi une minorité cherche à se regrouper, mais pourquoi des hétéros chercheraient à se réunir sans autre centre intérêt ?..
La soirée électro, c'est assez fédérateur, mais les débats sur le thème "les médias et les gays" n'a réuni que des gays (et trois hétérotes).
J'ai en tous cas pu constater que si la ville n'est pas vraiment sexy, les stéphanois sont tout à la fois accueillant et chaleureux. Les contacts en soirée sont étonnamment facile !
Ce festival mérite donc de murir encore un peu, de mieux communiquer, d'être sans doute plus rassembleur encore. Et d'imaginer que des non-stéphanois peuvent aussi venir, aussi surprenant cela soit il !
* Au jour d'aujourd'hui, le site continue à annoncer le festival "Autrement Gay" dans 10 jours.
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