La belle Cilou m'envoie ce lien vers un article paru dans Libération l'été dernier. "Vivre avec 100 objets".
L'idée de vivre avec moins et tout aussi bien est ancienne dans mon esprit, et je l'avais toujours vaguement en tête pour la consommation électrique ou de gaz. Mais les objets ?
Durant mes études, j'ai vécu dans une chambre de bonne (9,5 m²), déjà ça éduque. Mais le grand changement adulte est venu pour nous de l'incendie survenu dans l'immeuble il y a maintenant un an et demi, et qui nous a obligé à vivre ailleurs pendant 8 mois.
"Donnez-moi trois objets maximum que vous voulez que je vous ramène" dit le pompier tout plein de suie avant de remonter chez nous. Euh... ordinateur portable, passeport et chargeur de téléphone. Voilà.
Et ça suffit pour vivre plusieurs jours (avec une carte bancaire pour manger, s'habiller et se déplacer un minimum). Nous avons pu ensuite remonter nous même pour prendre ce dont nous avions besoin dans notre logement temporaire. Et pendant sept mois on venait de temps piocher dans nos "réserves" tandis qu'on venait prendre le courrier ou accompagnait les experts d'assurance.
Au retour, huit mois plus tard, du plein été caniculaire au plein hiver enneigé, nous nous sommes aperçu que beaucoup de choses ne nous avaient pas manqué.
Pendant un mois ou deux, notre liste d'objets en vente sur leboncoin, nos dépôts chez Emmaüs à Vénissieux et les sacs de papiers au recyclage ont explosé. On s'est débarrassé de beaucoup de choses, mais il en reste pas mal.
Néanmoins, voici le tableau des possibles réalisés :
- tous les CD et DVD numérisés.
- tous les vieux téléphones mobiles revendus.
- tous les flacons de shampooing, savons, déo, eaux de toilette, pour tel ou tel usage finalement inutiles : un de chaque et puis c'est tout, désormais bio : adieu L'Oréal, Unilever and co.).
- à l'achat d'un vêtement, il faut se débarrasser de deux anciens (en dons), le barème étant de un pour trois pour Erwan qui accumulait grave. Et avant d'acheter tout vêtement, se demander si on n'a pas déjà quasiment le même, si on en a vraiment besoin, et s'il durera plus d'une saison.
- plus aucun objet de déco nouveau, on réutilise ce qu'il y a dans les placards.
Maintenant, ce qu'il reste à faire :
- les livres. Oui là j'ai vraiment du mal, ça pèse lourd, ça prend beaucoup de place et je ne les relis pas. Mais non, j'y arrive pas. Pas encore ?
- les papiers. Là, c'est avant tout du temps qu'il faut, pour trier et scanner. Mais c'est possible, il faut se fixer des dates avec des objectifs raisonnables.
- l'électronique. Plusieurs cartons de prises, câbles, cartes, casques, vieilles souris, notices, cédéroms... Comme pour les papiers, va falloir des objectifs.
Enfin, question énergie :
- pas de télé.
- pas de sèche-linge (surtout pas).
- plus de nouvelles ampoules à incandescence, les dernières finissent leur vie.
- du liège sur le mur froid des toilettes plutôt qu'un radiateur.
- on démonte et détartre le ballon d'eau chaude.
- on dépoussière l'intérieur des radiateurs au début de l'hiver.
- deux thermomètres (à alcool, pas d'électronique pour rien) pour ne pas trop chauffer.
- la prochaine voiture sera plus petite et moins puissante, mieux adaptée à l'usage réel.
Bon, évidemment, restent les préservatifs et le gel lubrifiant. Là, je ne vois pas de solution présente pour les réduire sans nous ruiner... mais qui s'en plaint ?
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2 commentaires:
J'envoie de rechef cet article à mon cher et tendre. Nous sommes en plein travaux pour l'arrivée de n°2, et évidemment, impossible de tout garder en l'état.
Mais tout aussi impossible de lui faire lâcher des trucs. Genre ses bouquins ...
pas possible les bouquins, je confirme!
J'ai cette idée en tête depuis un moment à propos des cds...
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