Voilà, c'était la toute dernière fois que j'allais travailler là-haut.
L'hôpital pédiatrique Debrousse ferme.
Depuis les fenêtres de la cuisine, on voit l'hôpital Debrousse qui semble veiller sur la crête de la colline de Fourvière, côté sud, ses deux tourelles comme deux yeux.
Cet hôpital pour enfants, ouvert en 1920, à l'architecture de fer, briques et pierres, il est vrai n'était plus très adapté aux obligations hospitalières contemporaines.
Les villes de Lyon et Ste Foy-lès-Lyon (le terrain est à cheval sur les deux territoires) ainsi que l'APHP (de Paris, oui), propriétaire des murs, ont choisi un projet conçu par l'architecte Bruno DEMETIER et financé par Vinci Immobilier.
Le vieux et beau bâtiment va devenir un hôtel-Spa de luxe (avec une telle vue!), tandis que les bâtiments plus récents (le bât. A surtout) vont être détruits pour construire de petits immeubles, comprenant 20% de logements sociaux.
La plupart des services déménagent actuellement vers l'Hôpital Femme-Mère-Enfant (HFME, à Bron), une petite partie allant à l'Institut d’hémato-oncologie pédiatrique (8e arrdt).
Comme tous, j'ai fait mes cartons (référence CON 026) la semaine passée, et c'était une atmosphère étrange dans tout l'hôpital. Des piles de cartons étaient posées un peu partout, des pièces vides, des bruits de placards qu'on termine de vider, et très peu d'enfants. Comme disait un ami infirmier :un bébé, un carton, un bébé, un carton...
C'est là que j'avais commencé à travailler pour la première fois à Lyon, avant le travail en libéral. En octobre 2007, ça semble déjà très loin.
Pour la dernière fois j'ai descendu l'escalier qui mène à l'arrêt de bus (le 29).
De nombreux arbres étaient en fleur, le soleil carressant, les oiseaux légers, l'air très doux, le silence, et la vue magnifique sur Lyon... comme si le parc tout en pentes donnait ce qu'il a de meilleur pour dire adieu aux enfants et à ceux qui les soignent.
L'hôpital pédiatrique Debrousse ferme.
Depuis les fenêtres de la cuisine, on voit l'hôpital Debrousse qui semble veiller sur la crête de la colline de Fourvière, côté sud, ses deux tourelles comme deux yeux.
Cet hôpital pour enfants, ouvert en 1920, à l'architecture de fer, briques et pierres, il est vrai n'était plus très adapté aux obligations hospitalières contemporaines.
Les villes de Lyon et Ste Foy-lès-Lyon (le terrain est à cheval sur les deux territoires) ainsi que l'APHP (de Paris, oui), propriétaire des murs, ont choisi un projet conçu par l'architecte Bruno DEMETIER et financé par Vinci Immobilier.
Le vieux et beau bâtiment va devenir un hôtel-Spa de luxe (avec une telle vue!), tandis que les bâtiments plus récents (le bât. A surtout) vont être détruits pour construire de petits immeubles, comprenant 20% de logements sociaux.
La plupart des services déménagent actuellement vers l'Hôpital Femme-Mère-Enfant (HFME, à Bron), une petite partie allant à l'Institut d’hémato-oncologie pédiatrique (8e arrdt).
Comme tous, j'ai fait mes cartons (référence CON 026) la semaine passée, et c'était une atmosphère étrange dans tout l'hôpital. Des piles de cartons étaient posées un peu partout, des pièces vides, des bruits de placards qu'on termine de vider, et très peu d'enfants. Comme disait un ami infirmier :un bébé, un carton, un bébé, un carton...
C'est là que j'avais commencé à travailler pour la première fois à Lyon, avant le travail en libéral. En octobre 2007, ça semble déjà très loin.
Pour la dernière fois j'ai descendu l'escalier qui mène à l'arrêt de bus (le 29).
De nombreux arbres étaient en fleur, le soleil carressant, les oiseaux légers, l'air très doux, le silence, et la vue magnifique sur Lyon... comme si le parc tout en pentes donnait ce qu'il a de meilleur pour dire adieu aux enfants et à ceux qui les soignent.
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