Par une belle après midi d'orage, alors que bronzer n'était pas une bonne idée, que rester à la maison ne nous motivait pas plus que cela, nous nous sommes dit qu'une visite en intérieur s'imposait.
Nous avons donc pris la route de St Etienne pour aller visiter le musée de la mine.
On y trouve même un télégrisoumètre à thermistance multifonctions (pour détecter le grisou, ce gaz hautement explosif bien connu). Ce que j'aime, dans ce nom, c'est la subtile nuance d'une sonorité hautement technique qui entoure un mot qui semble parfaitement désuet, genre "docteur en rebouteulogie neuronale".
Bien, ce système a très mal vieilli, surtout quand un projecteur a bougé, l'autre est flou, la musique trop forte, et surtout, c'est un ramassis de banalités sans nom (la dernière phrase du diaporama devait être "Quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens", pour évoquer le passé minier de St Etienne). Ca laisse rêveur...
Rhaa.. la mine, forcément, ça a un capital érotisant non négligeable.
Ca aussi, ça laisse rêveur...
Nous avons donc pris la route de St Etienne pour aller visiter le musée de la mine.
Une scénographie apathique
la mise en scène des objets est d'une efficacité imparable : alignés le long du mur, tous les objets disposent d'une petite étiquette qui rappelle son nom, utilité, date d'utilisation, et parfois une anecdote rigolote.On y trouve même un télégrisoumètre à thermistance multifonctions (pour détecter le grisou, ce gaz hautement explosif bien connu). Ce que j'aime, dans ce nom, c'est la subtile nuance d'une sonorité hautement technique qui entoure un mot qui semble parfaitement désuet, genre "docteur en rebouteulogie neuronale".
Une séquence vidéo pathétique
Vous vous souvenez sans doute, avant les écrans géants, avant les retroprojecteurs, il y avait un sytème de multiples projecteurs à diapo qui, une fois synchronisés, permettait de simuler une vidéo, ou tout au moins d'animer des photos chiantes pour ne pas s'endormir. Sur un fond sonore improbable, issu d'un lecteur crailleur et mal réglé, doublé de différentes voix qui égrènent des chiffres sensés êtres éloquents ("imaginez qu'un piqueur peut extraire 10 à 15 tonnes de matériaux par jour..") générant des "Hoooo !" de la part de co-visionneurs retraités tout aussi incapables que nous d'évaluer ce que ca représente comme travail.Bien, ce système a très mal vieilli, surtout quand un projecteur a bougé, l'autre est flou, la musique trop forte, et surtout, c'est un ramassis de banalités sans nom (la dernière phrase du diaporama devait être "Quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d'où tu viens", pour évoquer le passé minier de St Etienne). Ca laisse rêveur...
Une galerie reconstruite
Lorsque la mine a été fermée en 1983, les pompes ont été arrêtées, et l'ensemble du réseau souterrain est maintenant totalement inaccessible. Il a donc été creusé à 5 mètres sous le sol une fausse galerie recouverte de béton, et équipée de toutes les machines utilisées dans les authentiques galeries. Au fur et à mesure de la visite, la plupart des méthodes d'étayage à travers les âges sont montrées grandeur nature. Une écurie, un petit train de la mine, et un marteau piqueur ponctuent le trajet.Des douches dignes d'un tournage de film porno
Le vestiaire ... la salle de douche... des centaines de mètres carrés de pièce carrelée, meublée de bancs où l'on imagine très bien les mineurs, les muscles saillants, remontant plein de sueur et de suie, et se dirigeant vers une douche de rêve : des dizaines de jets alignés le long d'une pièce infinie..Rhaa.. la mine, forcément, ça a un capital érotisant non négligeable.
Ca aussi, ça laisse rêveur...
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