Je suis un ardent défenseur de la précision du langage. Par exemple, les gens qui disent tout le temps "c'est pas mal" m'apparaissent comme des briseurs de bonne volonté, que rien ne satisfait et qui méprisent tout travail.
Sans aucune raison valable, ça leur arracherait la gueule de lâcher un "C'est bien".
Par exemple :
"je vais à la pêche, veux-tu venir ?"
..Sous couvert d'une invitation sincère, on sent bien que, quelquesoit la réponse, il ira à la pêche. Il relègue ainsi sa moitié au rang d'accompagnateur facultatif.
"J'aimerais aller à la pêche, et toi, que veux tu faire ?" fait passer le même message mais donne une importance toute autre à la réponse et aux attentes de l'autre.
Même si dans les faits, et l'expérience aidant, on sait très bien que la pêche c'est son truc à lui, qu'il tuerait père et mère pour y aller, on se sent un peu valorisé dans la question.
Intelligemment, d'ailleurs, on sait répondre "oh oui, je rêverai d'y retourner cette semaine aussi". La réponse est aussi claire que la question : on y va encore cette fois, mais le weekend prochain, c'est moi qui décide.
Est-ce que ça ressemble nécessairement à de l'enculage de mouche, ces détails sémantiques ? Non, évidemment ! Quand le gouvernement a décidé que les droits de succession seraient réduits pour tout le monde, c'était vrai. Ce qui était vrai aussi, c'est que la plupart des gens n'y étaient pas assujettis. Comme quoi une fois bien tournée, la phrase passe beaucoup mieux.
Mais quand on en arrive à "Je veux aller au badminton et je ne veux pas que tu y viennes, parce que c'est aussi important qu'on fasse des trucs chacun de son coté, tu comprends ?", ben.. oui, je comprends, jardin intime tout ça..
.. mais je trouve toujours que chaque minute passée loin de lui est une perte de temps.
C'est tellement chiant, la vie sans Bruno.. je ne sais vraiment pas comment vous faites ! :-)
Sans aucune raison valable, ça leur arracherait la gueule de lâcher un "C'est bien".
Par exemple :
"je vais à la pêche, veux-tu venir ?"
..Sous couvert d'une invitation sincère, on sent bien que, quelquesoit la réponse, il ira à la pêche. Il relègue ainsi sa moitié au rang d'accompagnateur facultatif.
"J'aimerais aller à la pêche, et toi, que veux tu faire ?" fait passer le même message mais donne une importance toute autre à la réponse et aux attentes de l'autre.
Même si dans les faits, et l'expérience aidant, on sait très bien que la pêche c'est son truc à lui, qu'il tuerait père et mère pour y aller, on se sent un peu valorisé dans la question.
Intelligemment, d'ailleurs, on sait répondre "oh oui, je rêverai d'y retourner cette semaine aussi". La réponse est aussi claire que la question : on y va encore cette fois, mais le weekend prochain, c'est moi qui décide.
Est-ce que ça ressemble nécessairement à de l'enculage de mouche, ces détails sémantiques ? Non, évidemment ! Quand le gouvernement a décidé que les droits de succession seraient réduits pour tout le monde, c'était vrai. Ce qui était vrai aussi, c'est que la plupart des gens n'y étaient pas assujettis. Comme quoi une fois bien tournée, la phrase passe beaucoup mieux.
Mais quand on en arrive à "Je veux aller au badminton et je ne veux pas que tu y viennes, parce que c'est aussi important qu'on fasse des trucs chacun de son coté, tu comprends ?", ben.. oui, je comprends, jardin intime tout ça..
.. mais je trouve toujours que chaque minute passée loin de lui est une perte de temps.
C'est tellement chiant, la vie sans Bruno.. je ne sais vraiment pas comment vous faites ! :-)
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