(adapté d'une lettre à ma belle belle-soeur)
Je me rends compte qu'on ne vous a pas donné les derniers événements importants de notre vie lyonnaise.
Depuis juillet, le moral est plutôt du coté des chaussettes, (même s'il fait parfois de brève incursions un peu plus haut), suite à un incendie accidentel de la cage d'escalier de notre immeuble, dont les travaux devaient initialement durer 2 mois.
On avait trouvé un appartement de remplacement pour ces 2 mois, et on a appris cet été que les travaux dureront jusqu'en "décembre, probablement janvier" -on espère qu'ils parlent bien de 2009-.
Le report, suivi d'un re-déménagement, dans un quartier qui ne nous plaît pas beaucoup (le 16ème local, plein de bourgeois la journée, et pas un rat le soir) a contribué à plomber un peu plus la rentrée.
On occupe maintenant le dernier étage d'une .. maison de retraite. Les couloirs sont éclairés de néons glauques et parcourus de longues mains-courantes en plastique. Évidemment, ici il n'y a pas d'internet, et on doit se connecter sur un wi-fi pas très fiable et plutôt lent, ce qui ne facilite pas la communication (après des essais infructueux de clé 3G, Bruno vous en parlera peut-être).
Les services sociaux de la mairie, l'assurance, le propriétaire, les prestataires font globalement tous preuve de très bonne volonté et nous sommes plutôt bien lotis par rapport à d'autres occupants qui sont toujours hébergés chez des amis ou moins bien conseillés par leur assureur-expert. C'est assez réconfortant de se dire qu'on n'est pas laissés seuls, et que notre couple est très bien accueilli partout et par tous.
Et puis en allant chercher le courrier dans notre chez-nous la semaine dernière, j'ai découvert qu'une fuite d'eau a inondé notre cuisine. Les appartements étant vides, ça a dû couler une petite semaine, suffisamment pour ruiner la cuisine qu'on avait monté l'hiver dernier, et mouillé une partie de l'électro-ménager. On ne peut pas encore savoir si c'est inutilisable ou pas, il n'y a pas d'électricité pour tester.
Ce qui est sûr, c'est que de voir la cuisine qu'on avait fabriqué l'hiver dernier toute ruinée, tous les meubles recouvert de poussière, et l'appartement froid, sombre, inhospitalier, presque abandonné, aux antipodes de ce qu'on a voulu, ça nous a à nouveau foutu un sérieux coup au moral.
Dans tout ça, on a quand même de la chance : ce ne sont que des problèmes matériels, ce n'est que de l'argent, et on s'aime (en tous cas je l'aime).
On est aussi très bien entourés amicalement, et on arrive à se changer les idées, quand c'est pas trop cher.
Je suis sûr qu'on en ressortira grandis, mais là tout de suite, on n'en voit pas le bout, et on en est presque à se demander quelle sera la prochaine merde (qu'on gèrera avec toujours autant de stoïcisme et professionnalisme, c'est sûr.)
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3 commentaires:
AYA, la merde!!
Bon courage les mecs!
Mes petits loups lyonnais, on pense bien à vous ! Courage et plein de bisoussss !!!
(Je vous proposerais presque un plan à trois si je savais que ça pouvait vous réconforter !! lol)
@Matoo : ça ne pourra que nous réconforter, on accepte.
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