Une semaine passée avec onze copains (hé oui !) sur l'île de Gran Canaria, à Maspalomas exactement.
Mes activités se résument facilement : soleil, piscine et glande avec les copains, soirée et nuits en bars et boîtes.
Je ne comptais pas y faire de visites particulières, mission accomplie : je n'en ai fait aucune. La glande à 100%.
C'est pas le plus joli endroit de la Terre, et l'urbanisme touristique est plutôt moche, même s'il n'y a pas de barres de béton comme sur la costa del sol. A Gran Canaria les constructions se résument surtout en de nombreuses résidences avec bungalows, là où nous étions d'ailleurs.
C'est une destination gay bien connue, en particulier pour un endroit unique au monde :
Un centre commercial datant des années 80, constitué d'un très grand rectangle creux avec des galeries en terrasses à l'intérieur, et au milieu un peu de gazon et de palmiers. L'architecture est franchement moche, et les magasins et restos ouverts le jour sont plutôt ringards, voire franchement craignos.
Mais le soir !... Le soir, le rez-de-jardin n'est qu'une succession de terrasses de bars gays, dans tous les genres connus en occident : travestis, bears, butchs, cuirs, etc., agrémentés de sex-shops et autres boutiques "communautaires".
La soirée commence vers 22h (c'est l'Espagne), et se finit vers 4 ou 5h selon les jours. On va d'abord boire aux bars (notre QG était le Construction), puis on s'égaye dans les différents lieux offerts ensuite, souvent les uns à la suite des autres. C'est ainsi que j'allais aux trois boîtes du deuxième étage, successivement. Tout est ouvert sur les terrasses, rien n'est vraiment bon marché, les musiques ne sont pas égales en qualité, mais l'ambiance est... unique.
Il y a beaucoup d'allemands et d'anglais, des espagnols, quelques français et néerlandais, et divers autres européens, voire des étasuniens ou australiens. Tous les "styles" sont représentés, pas mal d'hétéros, des filles aussi (cf. ma photo)...
J'ai ainsi fait la connaissance de Stefen de Berlin, Michele de Vénétie, Krystof de Varsovie, Julien de Paris, et bien d'autres avec qui j'ai dansé ou discuté, ou bu, ou souri, ou baragouiné en langue hispano-anglo-germanique...
Le couronnement de tout cela, ce sont les taxis à un prix extraordinaire : toujours environ 3,40 € pour rentrer à la résidence de nuit... Pourquoi se priver ? Et donc pas d'inquiétude pour conduire.
Je n'étais jamais allé dans une destination franchement GAY (genre Mykonos, Sitgès...), un peu réticent à faire du tourisme de masse, fût-il communautaire. Résultat : une semaine, c'est parfait. Mais pas plus : c'est pas très bon pour la peau (soleil), le foie (alcool), les tympans (sono) et le cerveau (farniente), mais c'est bon pour le moral (soleil, liberté), le cerveau (quadrilinguisme), et l'amitié entre les peuples !
Mes résolutions maintenant que je suis de retour : acheter un rameur, me remettre au badminton et reprendre des cours d'allemand !
Et ce soir, c'est soupe de lentilles et pois cassés.
Vive l'Espagne ! Vive l'Europe !
Mes activités se résument facilement : soleil, piscine et glande avec les copains, soirée et nuits en bars et boîtes.
Je ne comptais pas y faire de visites particulières, mission accomplie : je n'en ai fait aucune. La glande à 100%.
C'est pas le plus joli endroit de la Terre, et l'urbanisme touristique est plutôt moche, même s'il n'y a pas de barres de béton comme sur la costa del sol. A Gran Canaria les constructions se résument surtout en de nombreuses résidences avec bungalows, là où nous étions d'ailleurs.
C'est une destination gay bien connue, en particulier pour un endroit unique au monde :
Un centre commercial datant des années 80, constitué d'un très grand rectangle creux avec des galeries en terrasses à l'intérieur, et au milieu un peu de gazon et de palmiers. L'architecture est franchement moche, et les magasins et restos ouverts le jour sont plutôt ringards, voire franchement craignos.
Mais le soir !... Le soir, le rez-de-jardin n'est qu'une succession de terrasses de bars gays, dans tous les genres connus en occident : travestis, bears, butchs, cuirs, etc., agrémentés de sex-shops et autres boutiques "communautaires".
La soirée commence vers 22h (c'est l'Espagne), et se finit vers 4 ou 5h selon les jours. On va d'abord boire aux bars (notre QG était le Construction), puis on s'égaye dans les différents lieux offerts ensuite, souvent les uns à la suite des autres. C'est ainsi que j'allais aux trois boîtes du deuxième étage, successivement. Tout est ouvert sur les terrasses, rien n'est vraiment bon marché, les musiques ne sont pas égales en qualité, mais l'ambiance est... unique.
Il y a beaucoup d'allemands et d'anglais, des espagnols, quelques français et néerlandais, et divers autres européens, voire des étasuniens ou australiens. Tous les "styles" sont représentés, pas mal d'hétéros, des filles aussi (cf. ma photo)...
J'ai ainsi fait la connaissance de Stefen de Berlin, Michele de Vénétie, Krystof de Varsovie, Julien de Paris, et bien d'autres avec qui j'ai dansé ou discuté, ou bu, ou souri, ou baragouiné en langue hispano-anglo-germanique...
Le couronnement de tout cela, ce sont les taxis à un prix extraordinaire : toujours environ 3,40 € pour rentrer à la résidence de nuit... Pourquoi se priver ? Et donc pas d'inquiétude pour conduire.
Je n'étais jamais allé dans une destination franchement GAY (genre Mykonos, Sitgès...), un peu réticent à faire du tourisme de masse, fût-il communautaire. Résultat : une semaine, c'est parfait. Mais pas plus : c'est pas très bon pour la peau (soleil), le foie (alcool), les tympans (sono) et le cerveau (farniente), mais c'est bon pour le moral (soleil, liberté), le cerveau (quadrilinguisme), et l'amitié entre les peuples !
Mes résolutions maintenant que je suis de retour : acheter un rameur, me remettre au badminton et reprendre des cours d'allemand !
Et ce soir, c'est soupe de lentilles et pois cassés.
Vive l'Espagne ! Vive l'Europe !
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