de Erwan
La Poste.
Comment dire ? Comment mettre des mots sur tout ce que cette institution recouvre ?
Le dessinateur Boulet en a fait un dessin tout a fait parlant. Quelquechose qui se termine par "si le paradis est une asymptote de la vie, l'enfer est un bureau de Poste".
La Poste de la Place Ampère, la Poste de ErwanéBruno.
Avec ses livreurs qui ne sonnent pas chez nous, et laissent un mot dans la boite en cochant la case "Absent". J'étais là, j'ai même passé la journée à monter notre cuisine.
Et une fois qu'il a déposé ce mot, nous sommes donc obligés d'aller chercher le paquet en enfer.
Un enfer fait de files d'attentes sans fin.
Un enfer fait de conseillers clientèles qui remplissent trois bordereaux pour vendre un carnet de timbre.
Un enfer qui ne trouve pas le paquet. Ben non, il y a du retard, alors les colis restent 24 heures de plus dans la camionnette avant d'arriver par tas.
Un enfer dans lequel on revient quand même, bien obligés que nous sommes par une subtilité de la loi qui fait de cette institution un organisme semi-privé mais de monopole d'Etat. La somme des inconvénients des deux arrivant à dépasser largement leur simple ajout.
Un enfer qui ferme aujourd'hui, lundi, sans rien dire ni écrire sur la porte, porte qui indique les horaires d'ouverture "lundi : 8h - 18h30 sans interruption"
Aujourd'hui, 31 décembre, 5ième jour de rétention du paquet de Bruno.
N'oublions pas.
(Il y a au moins un avantage à ce système, c'est qu'il est parfaitement égalitaire sur tout le territoire : que ce soit la Poste surchargée du Louvre une veille de limite d'impôts, ou la Poste de Najac (Aveyron, plus vieille poste de France ?), on y fait toujours la queue. On y attend toujours. On y est toujours aussi mal servi).
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