de Erwan
Bruno et moi, ça fait un sacré bout de temps qu'on attend l'application de la loi anti-tabac. Dès qu'on arrive au Station B, comme avant au Cox à Paris, qu'on pénètre cette masse de fumée, on se dit : Vivement le 1er Janvier !
Et là, Paf !
Notre Bien Aimé Gouvernement nous pond une dépêche de dernière minute pour nous gâcher notre réveillon.
Et je me dis que la loi anti-tabac est l'exact reflet de ce que les lois sont devenues : si il n'y a pas de contrôle, on s'en fout.
Plutôt que de décaler la mise en application de cette loi, soit le 2 janvier, soit le 30 décembre -pourquoi ne pas imaginer faire comme "premier jour sans cigarette" un réveillon ? tant qu'à créer l'événement, autant le faire par un vernissage de premier ordre..-
Donc, plutôt que de décaler la mise en application, Notre Bien Aimé gouvernement nous explique que "la date est maintenue, mais il n'y aura pas de contrôle". Sous-entendu, "Jacques a dit à dit, mais Jacques ne regarde pas".Pourquoi est-ce particulièrement pernicieux comme annonce ? Parce que ça entretien l'idée que ce qui n'est pas contrôlé ou imposé est sans valeur.
Pendant 24 heures, il y aura une loi, et le gouvernement nous incite ouvertement à ne pas la respecter. A quoi bon l'avoir fait voter pour le 1er janvier, alors?
(j'avais ensuite ajouté tout un pavé sur le fait que tout se perd, ma bonne dame, si on fait des lois qu'on demande de ne pas respecter, alors évidemment, les citoyens ne respecteront que ce qu'on leur impose avec force contrôles et matériels coûteux, mais Bruno a usé de son droit de regard pour me dire que je suis un vieux con. Alors que je ne suis pas si vieux, en fait.)
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