mardi 30 septembre 2008

Résultat du concours !

Nous vous proposions la semaine dernière de gagner ici même un trajet Lyon - Paris, dont au passage j'avais oublié de dire qu'il était en première classe. Ce détail en aurait sans doute motivé plus d'un.. ou au moins un, en fait.

A la question "Quelle est la question dont la réponse est 42 ?" nous avons eu quelques réponses, mais pas de gagnant : pour participer, il fallait avoir envie d'aller à Paris, tout le monde a donc été disqualifié, et Bruno s'est prélassé tout seul sur 2 places de première samedi dernier en lisant Dolko .. quelquepart, c'est un peu dommage, mais c'est l' jeu ma pauv' Lucette !

Quelle était la bonne réponse ?
Elles étaient fort nombreuse, bien sûr, et la première qui vient à l'esprit, c'est
•combien font 40 + 2 ?
Ben oui, ca marche, et je vous laisse d'ailleurs parcourir la foultitude infinie de questions de ce type qui étaient possibles, et je m'étais dit que j'aurais sans doute privilégié un candidat un peu exotique, avec des racines carrées et tout et tout; j'aime bien les jolies formules mathématiques, je trouve ça joli.

La deuxième série de réponse acceptable était bien évidemment suggérée dans mon message initial :
• Qu'est-ce que la vie, l'univers et le reste ?
.. faisant ainsi référence au livre de Douglas Adams "H2G2" et au film éponyme. Taper "42" dans Googlepermettait d'ailleurs de tomber immédiatement sur la bonne réponse.

Quelle était la réponse qui m'aurait fait plaisir ?
La vraie réponse, celle qui m'aurait évidemment fait particulièrement plaisir, c'est la suivante :
•Combien font 9 fois 6 ?
Mais pour la comprendre, il faut :
- soit lire le livre H2G2. Vous verrez, c'est pas dur et très rigolo.
- soit raisonner en base 13. Mais c'est beaucoup moins rigolo.

Sans Erwan

A peine rentrés de weekend, Erwan est reparti, mais seul.

Pour son boulot il est allé à côté de Montpellier jusqu'à jeudi.
Alors pour me consoler, voilà :


Crumpets et Nutella, y'a qu'ça de vrai pour se faire du bien !

(enfin... y'a d'autres choses aussi... mais je parle alimentation là...)


** edit de Erwan **
Alors c'est pas tout a fait Montpellier, c'est la Grande Motte.
Et la grande Motte, hors saison, c'est franchement .. mort.
Si quelqu'un connait des gens sur place, qu'il parle maintenant !!! .. viiiiite, je vais mourir ici !

lundi 29 septembre 2008

Vieille paperasse...

En rangeant de vieux papiers et journaux vendredi dernier (j'aime bien ranger quand Erwan n'est pas là), j'ai retrouvé la profession de foi du candidat Sarkozy aux présidentielles dernières... Je l'avais gardée pour vérifier s'il tiendrait ses promesses (baisse des impôts, la croissance avec les dents, gagner plus, baisse du déficit, etc.).

Je l'ai relue, et j'ai ri.

Du coup, je l'ai affichée sur le frigo avec un petit Post-It...
Et c'est amusant, Matoo a lui aussi un portrait du Président en mauvaise posture...

Encore un peu vaseux

Nous voilà de retour à Lyon après un weekend bien chargé à Paris pour une excellente soirée samedi, à l'occasion des 40 ans d'un très bon ami. J'aurais jamais cru qu'il avait 40 ans ce salaud d'ailleurs ! Ça énerverait presque !

(ci-joint : photo du jacuzzi lors d'une excellente soirée bien réussie)


Du beau monde : des copains qu'il était bien sympa de revoir, et des gens sympa qu'on a déjà envie de revoir... et finalement aussi une nuit bien courte.
Un déjeuner super agréable le lendemain sur la terrasse ensoleillée, de la bronzette (cul-nu car aucun vis-à-vis et j'aime pas la marque du maillot, et puis j'me sens bien les fesses à l'air en général), du SuperMarioKart sur la Wii en amoureux, et une fin de journée Cox+Dénicheur... comme quand on habitait Paris.

Alors ce matin, en arrivant au boulot directement après la gare de la Part-Dieu et un réveil à 6h du matin, je ne suis pas dans mon état le plus éclatant... mais bien heureux de rentrer chez nous.

Le soleil est doux, il se couche sur Fourvière, on se retrouve rien que tous les deux, à la table de notre belle cuisine, des oiseaux cuicuitent, l'activité calme de notre ville me réenchante encore...

samedi 27 septembre 2008

Déception prévue

Et bien finalement ça arrive, en pleine gueule : le désenchantement.

Maintenant j'attends que le Roi convoque les États Généraux... et puis ce sera le signal, mais ça risque de n'être pas joli-joli...


jeudi 25 septembre 2008

Lamentablement scandaleux et incompétent !

Voici ce que communique le Ministère de la Santé, à cette page :
(article exhaustif ci-dessous)
En résumé : un médecin ayant pratiqué des IVG en Espagne serait séropositif. Et c'est tout.

Je viens d'appeler la DGS (direction générale de la santé) au numéro indiqué dans l'article, pour demander ce que signifiait cet article ; la fille m'a dit avec un air amusé qu'elle non plus ne comprenait pas, qu'elle me transférait au service de presse du Ministère pour avoir une réponse, et elle m'a même donné le numéro pour que je puisse appeler si jamais le transfert échouait.
Au service de presse du Ministère, une femme répond et me dit qu'elle ne savait pas, qu'il fallait appeler la DGS. Je lui ai rétorqué que justement c'était la DGS qui ne comprenait pas non plus et m'envoyait vers le Ministère. La fille m'a alors demandé qui j'étais, si j'étais journaliste, puis m'a dit que cet article n'était que de l'information.
Elle ne pouvait pas me dire l'intérêt de cette information... je lui ai alors dit que c'était donc uniquement de la discrimination, que c'était biologiquement idiot, qu'un professionnel de santé pouvait tout à fait être HIV+ sans risque pour ses patients, un amalgame répugnant. Elle m'a demandé mes coordonnées, mais j'ai refusé de lui donner parce que je vais d'abord prévenir Act-Up et AIDES, et que ce sera avec eux que le Ministère aura à faire désormais.
Je ne suis que citoyen...

L'article en entier :

Les autorités sanitaires françaises ont été informées qu’un médecin espagnol ayant pratiqué des interruptions volontaires de grossesse (IVG) au sein de quatre cliniques de Barcelone jusqu’au mois de novembre 2007 serait porteur du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Les établissements concernés sont la clinique TBC, la clinique Emece, la clinique Ginemedex et la Fondation Morin.

Selon les informations recueillies à ce jour, un certain nombre de patientes françaises pourraient avoir fréquenté ces établissements.

Au vu des informations actuellement disponibles, le ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative recommande aux personnes ayant eu recours à des actes médico-chirurgicaux dans ces cliniques de consulter leur médecin traitant qui pourra, le cas échéant, leur prescrire un test de dépistage.

Le ministère rappelle toutefois que, d’après les données scientifiques disponibles, le risque de transmission du VIH du professionnel de santé au patient peut être considéré comme faible.

Pour toute information et orientation complémentaires, vous pouvez appeler le numéro de Sida info service au 0 800 840 800 (http://www.sida-info-service.org). Ce numéro gratuit respecte l’anonymat et la confidentialité.

Les autorités sanitaires françaises poursuivent les investigations sanitaires auprès des autorités sanitaires espagnoles et préciseront sous 48h la période d’exposition au risque.

Depuis, j'ai vu un autre blog qui s'énerve contre ce communiqué, celui de police.etc, déposé mardi dernier.

Biennale de la danse (VII)

Bon, OK, c'est pas vraiment dans l'ordre tout ça, mais on n'a pas toujours le temps ou l'envie d'écrire le soir même du spectacle. Et puis zobi on fait c'qu'on veut non mais !

Bref, ce soir nous avions nos billets pour :
APHASIADISIAC
de la compagnie C de la B

Comme ça avait lieu au théâtre de Vénissieux, on a décidé de prendre la "navette"spéciale.
Arrivés place Bellecour, on a trouvé un bus "SP" (pour spécial) bourré comme un métro parisien, en pire.
Mais les portes étant encore ouvertes, on s'approche donc pour grimper.
Comme je vois qu'il reste de la place au fond, je gueule à l'intérieur :
"Vous pourriez vous pousser vers l'arrière pour face de la place, merci", normal,
mais ça ne crée qu'un vague mouvement d'ensemble inefficace,
"On l'a déjà dit, et y'a plus de place"
me lance une blonde qui était en équilibre au bord de la porte encore ouverte.
"Moi je vois encore de la place au fond, mais tant pis, on va monter quand même"
que je lui réplique à cette connasse, non mais pour qui elle se prend ?
Le conducteur alors de nous dire :
"Ah non là il y a trop de monde, moi j'ai pas le droit de prendre autant de monde, prenez le métro jusqu'à la gare de Vénissieux et là un bus passera peut-être vous prendre"
J'ai adoré le peut-être !
"C'est pas grave, on monte quand même, ils n'auront qu'à nous virer si c'est pas possible".
On pousse un peu, on monte,
les portes se ferment et bien évidemment personne ne nous a viré...
Parole de Parigot néo-lyonnais !
J'ai quand même bien pris soin, pendant tout le voyage, de mettre mon aisselle au dessus du
visage de la petite blonde pimbêche si dénuée de qualités humaines.

Quant au spectacle, le vrai, celui pour lequel on avait nos billets, le thème était l'aphasie et le désir. Le désir de communiquer, de vivre. La destruction de soi quand le langage disparaît, quand les mots ne veulent plus rien dire.
C'était pour le coup à fond en rapport avec mon boulot !
La mise en scène était très désarticulée, dans les trois dimensions, et vraiment originale.

C'était plus du théâtre que de la danse stricte, mais c'était émouvant, drôle parfois (contrairement aux dindes qui gloussaient à chaque mouvement des danseurs, persuadées sans doute que tout spectacle doit être comique puisqu'on a payé). J'ai regretté qu'il n'y ait pas plus de texte finalement, déformation professionnelle peut-être, mais sans doute aussi parce que ceux qui étaient là étaient très fins, précis dans leur absurdité relative.

C de la B, ce sont des belges, et je me permets de dire que ça se voit. Parce que c'est libéré, peu esthétique mais sincère, précis et dans-tous-les-sens. Ca veut dire à l'origine Les Ballets Contemporains de la Belgique, créés dans les annés 70. Et c'est bien.

lundi 22 septembre 2008

Jeu concours !

Un nouveau jeu concours facile, mais lisez bien avant de jouer !

"Quelle est la question dont la réponse est 42 ?"

- plusieurs réponses possibles, un jury plénipotentiaire décidera de la meilleure réponse, ou bien du gagnant le plus sexy -


A gagner : Un aller simple Lyon - Paris samedi 27/09 à 15h en tgv avec Bruno.

A. Envoyez votre réponse à : 'erwanebruno' chez free, avec en objet : "Je connais la réponse à la question ultime sur la vie, l'univers et le reste dont la réponse est 42".

B. Si vous n'avez aucune idée, mais que vous avez des poils, envoyez une photo, ça fera l'affaire. Dans ce cas, mettez en objet "Je veux ce billet de train, parceque je le vaux bien".

C. Si vous n'avez ni idée, ni poils (pauvre de vous)... tentez votre chance malgré tout, le jury est aussi lunatique, que magnanime et imprévisible.

N'oubliez pas de préciser si vous voulez que vos réponses soient publiées ici (photos et/ou texte).

NB1 : Ne jouez pas si vous ne voulez pas aller à Paris, l'idée, c'est de ne pas perdre le billet et de passer du bon temps en bonne compagnie !
NB2 : Il n'y a que le trajet aller, je me suis trompé sur seulement la moitié des billets :-)

*Offre soumise à conditions, valable jusqu'au 26 septembre 2008 midi, cachet d'aspirine guérissant le foie, dans la limite de la une place disponible, limitée au transport et réservée aux hominidés mâles ou femelles ou transgenre ou assexués, en couple ou pas, mixte ou pas, majeurs ou accompagnés d'un majeur ou titulaire d'une autorisation parentale, éventuellement accompagné(e)(s) de leurs animaux de compagnie s'ils sont vertébrés et dénombrables et poilus. Photo non contractuelle. Aucun règlement n'est disponible nulle part, et puis c'est nous qu'on décide, merde, quoi.

dimanche 21 septembre 2008

Dykes Attack

Depuis bientôt un an à Lyon, je me disais qu'il y a vraiment tout ce qu'on peut attendre d'une grande métropole... sauf peut-être des soirées sympas pour danser. Y'a bien la Chapelle, le DV1 ou de l'UC (= Ultra Connasse pour les intimes), mais c'est pas très surprenant, et sorti de ça c'est un peu moyen (ceci dit, de nouvelles ouvertures sont en cours, on verra...).
Heureusement il y a Middlegender !

Et hier soir nous avons traversé la Saône (on fait des trucs de fou !) pour aller sur la péniche du Sonic : soiréeDykes Attack, organisée entre autres par Middlegender !

J'avais justement mis mon petit haut rose dégoté chezEmmaüs l'après-midi (en prévision de la soirée Putes & Maquereaux fin octobre dont on reparlera), qui était parfaitement dans l'ambiance.
Nicolas a une bonne photo que j'attends pour publier...

Des lesbiennes lipstick, des pédés torse nu, des lesbiennes butch, un grenoblois en berret, des femmes avec des couilles, des barbus avec rouge à lèvre, une mise à l'air, du Jägermeister, des hétéros décoincés, etc. Tout ce qui est beau et bon ! Et les copains et copines en plus !

La musique était carrément comme j'aime : des trucs inconnus (de moi en tout cas), des standards oubliés, du rock électro, des trucs de connasses, du "Queer Electro Sex Hop Hip Pop Punk Rock Glam Rap"... de quoi rester sur la piste à danser juste comme on le sent, pour le plaisir, sans se faire chier, et en souriant.

...mais il y avait aussi un joli garçon barbu, habillé simplement d'un polo clair rayé, et qui dansait d'une manière qui m'envoutait. D'après mon enquête, il est Grenoblois et super gentil (mais moi j'suis super timide). Ce n'est pas un avis de recherche, non, mais si quelqu'un a des renseignements...

vendredi 19 septembre 2008

Biennale de la danse 5bis

Jeudi soir, on est allé voir La compagnie Lanabel : "Virus / antivirus".

Enfin .. on devait aller voir.

Téléphone le midi :
"-Chéri, ce soir, c'est biennale !
-Encore ? bon, comme d'hab, rendez vous à la maison, et on y va après avoir grignoté ?
-Oui, j'ai préparé une tarte avec amour
(alors qu'en fait, il l'avait préparé avec des lardons et du reblochon, mais laissez moi romancer l'histoire si je veux, d'abord)
-A ce soir mon amour !
-A ce soir !"

On se retrouve à la maison à 19h, après la conférence sur l'imagerie cérébrale à Lyon 2 et à laquelle est allé Bruno, on mange la tarte d'amour à 19h30, je me douche à 19h45, on part à 20h, j'achète des tickets de métro à 20h10 (j'en avais plus), on rate le métro à 3 secondes près, on attend le suivant de 20h17, il tombe en panne à 20h16 à 10 mètres de la station Ampère, on attend jusqu'à 20h25 pour se dire :
"-c'est trop tard, on rentre ?
-Oui, et puis de toutes façons, je viens de regarder les billets, c'était à 18h30."
(Des fois, on est un peu organisé. Des fois moins.)

jeudi 18 septembre 2008

Biennale de la danse (III)

Dimanche à 20h30, et le jour est important, c'était "The show must go on" de Jérôme Bel, avec le Ballet de l'Opéra de Lyon.
Ce dimanche, c'était aussi un jour où il a fait beau après une semaine un peu pluvieuse, et c'était le dimanche de la Parade de la Biennale, un défilé des grandes écoles de danse de la région, avec 200.000 spectateurs des Terreaux à Bellecour.

Un spectacle le dimanche soir, c'est toujours un peu plus décontracté qu'en semaine ou samedi soir. Le costume-cravate du bureau est reposé, et pas mal de monde vient directement après la balade dominicale.

Alors quand il n'y avait toujours aucun danseur sur scène après plusieurs MINUTES du premier morceau musical, on entendait un murmure de rires dans la salle. Et quand ce fut la même chose dans le second morceau, les murmures étaient devenus un véritable bruit, mêlé de discussions à haute voix, de rires, de commentaires, parfois de cris d'encouragement, et finalement tout le public a appelé les danseurs en rythmant la musique d'applaudissements.
Mais toujours rien, alors le troisième morceau commence et enfin les danseurs arrivent. Applaudissements amusés, mais... rien. Les 14 danseurs restent sur scène, habillés comme n'importe qui, et restent immobiles sans expression.
L'ambiance devenait réellement bruyante, c'était du chahut, des rires groupés, des plaintes à haute voix, des réflexions criées...
Au quatrième morceau, enfin les danseur dansent... mais dansent comme nous tous, comme on danse en boîte...
Puis il y eu l'épisode du DJ, la chanson de Titanic, le Yellow Submarin, la Macarena, la Vie en rose, le noir intégral, les walkmans, etc. Et même un spectateur est venu sur scène pendant un noir, et s'est foutu complètement à poil, s'est remué, a levé les bras au ciel sous les acclamations, a pris le temps de se rhabiller et est retourné s'asseoir toujours en héros. Personne ne savait si c'était fait exprès ou pas, même pas les ouvreurs complètement stressés ("j'hallucine" disait celui qui était à côté) en guettant chaque briquet levé qu'il fallait faire éteindre pour raison de sécurité...

Tout ce qui fait un spectacle de danse était anéanti : pas de musique originale, pas de danse raffinée, pas de performances, aucune émotion des danseurs...
Et lorsque le DJ a mis Let's dance de David Bowie et que lui et tous les danseurs se sont tournés vers nous,nous les spectateurs, eh bien Erwan et moi nous sommes levés et on a dansé ! Après tout, puisque c'était du n'importe quoi, autant participer ! Et finalement c'est une expérience saisissante de se lever au milieu d'un parterre d'opéra pour se remuer ! On était assez peu au sol, beaucoup plus nombreux dans les balcons... (la stratification sociale d'une salle de spectacle est toujours vivace !).
Des spectateurs sont partis peu à peu, sous les applaudissemsnts, la plupart des spectateurs était tétanisée, une partie était un peu hystérique à crier, ouspiller, remuer, lancer des programmes devenuis avions de papier, hurler, danser...

"C'est un peu du foutage de gueule", ce fut notre première réflexion en sortant. Mais finalement...
Aujourd'hui je trouve de la richesse à ce spectacle. On ne m'avait jamais forcé ainsi à m'interroger sur la relation du spectacle au spectateur... Je dois encore y réfléchir d'ailleurs.

D'autres spectateurs :
- janvier 2005 aux USA.
- pendant la biennale d'art contemporain en septembre 2007.
- en mars 2007 à Vanves.
- en 2007 à Lyon, par Libération.
- et un autre spectateur dimanche dernier, avec une petite vidéo de l'ambiance dans la salle.

lundi 15 septembre 2008

Biennale de la danse (II)

Vendredi soir, nous sommes allés à l'Opéra de Lyon voir le ballet de l'opéra de Lyon, dans trois pièces deWilliam Forsythe :

Second Detail, pour 14 danseurs, créé en 1991.
Duo, pour deux danseuses, créée en 1996.
One Flat Thing, Reproduced, pour 14 danseurs, créé en 2000.
Tous étaient techniquement parfait, on sent le ballet de formation classique parfaire les mouvements, c'est excellemment beau à regarder.

La première pièce, je crois bien l'avoir vue au Théâtre de la ville peu de temps après sa création. C'est un régal pour le regard, les mouvements sont fondus entre danseurs, se croisent et s'individualisent et se retrouvent... Et les nuances de gris du décor et des costumes me plaisent beaucoup. Mais le style est très années 80, c'est un peu froid et impersonnel. Bien agréable tout de même.

Le second morceau ne dure pas longtemps (13 minutes), mais c'est bien comme cela. La musique est presque effacée, comme le murmure d'un concert qui aurait lieu derrière un mur épais, revient par vagues décousues. Et les deux danseuses, à la technique encore une fois excellente, sont comme deux femmes qui rêvent de la danse, c'est presque pathétique en somme, comme désespéré. Comme la musique sourde qui n'arrive jamais à s'imposer, le mouvement ne part jamais vraiment et agonise comme une vague qui se retire. C'est presque chiant, mais à la façon de Mme Bovary, c'est fait exprès me semble-t-il.

La dernière pièce, est explosive. Tout d'un coup, très brutalement, tous les danseurs déboulent en courant du fond de la scène et trainent littéralement chacun une table. Ils les alignent parfaitement, et alors commence véritablement le spectacle très violent, sans doute dangereux entre ses tables en fer si rapprochées, rapide, sans véritable musique autre que les coups des corps sur les tables et des crissements synthétiques, des cris de danseurs rythment seuls les mouvements déchaînés. Nous étions assis dans le parterre pile dans l'axe horizontal des plateaux des tables, alors la scène était exactement divisée dans le plan transversal, et les danseurs plongeaient, s'affaissaient, s'étiraient, se frappaient dans cet espace fendu. C'était indéniablement le plus époustouflant, le plus technique, le plus difficile et haletant des morceaux.

"Retour en avant" est le thème de la Biennale cette année, avec ces trois pièces dans l'orde chronologique, on pouvait sentir l'évolution du style de Forsythe. Très réussi.

samedi 13 septembre 2008

Réveil en joie

Grâce à Parand, notre meilleur ami de Zurich, je me réveille désormais tous les matins avec cette chanson que J'ADORE !

Fenêtre externe

...et la journée est bien partie !

Tiens, à ce propos, on vient de créer un compte Deezer pour ceux que ça intéresse, notre nom de compte, évidemment, c'est erwanebruno !

Chez le dentiste

Hier soir, avant d'aller à l'opéra (ce sera l'objet d'un prochain article), nous avions rendez-vous chez le dentiste. Un dentiste conseillé par des collègues de l'hôpital, et que je trouve très sympa, on en donnera les coordonnées si ça intéresse quelqu'un. Il est dans le 6e arrdt, mais d'une part c'est direct à cinq stations de métro, et d'autre part on ne va pas tous les jours chez le dentiste.


Bref, j'ai pris en photo Erwan, allongé, la bouche grande ouverte, le dentiste et son assistante penchés sur lui afin de mieux lui manipuler une roulette.
A ce propos, Erwan préfère la grosse roulette, celle à la fréquence la plus faible, qui fait le plus de "bruit" dans le crâne ; pour ma part je préfère la petite, au son plus aiguë (presque sadique), et qui surtout ne secoue pas tous le squelette. Chacun ses goûts vibratoires.

L'écran que l'on voit au-dessus est destiné aux enfants, là il ne montrait qu'une image cliché d'île du Pacifique (une image de Windows je crois bien d'ailleurs).


Au retour, nous avions l'un comme l'autre la sensation désagréable d'avoir une joue gonflée alors que ce n'était qu'un effet de l'anesthésie. Mais j'en ai profité pour expérimenter la physiologie des muscles faciaux, et ça donne cette bouche tordue alors que je faisais juste un "bisou" à l'objectif.

Que les fans de mes baisers fermes et langoureux se rassurent : toute ma motricité buccale et péri-buccale est depuis revenue !

vendredi 12 septembre 2008

La voix de son maître

On connaissait l'organe officiel, Le Figaro, mais il y a maintenant la feuille gratuite officielle :
Direct Soir

Ce gratuit distribué parmi Métro, 20Minutes et autres, appartient au groupe Bolloré. Voyons voyons... ça me dit quelque chose ce nom... Un indice : yacht, Malte. Oui ! C'est Vincent Bolloré qui a prêté son yacht à Nicolas Sarkozy fraîchement élu Roi des Français et encore officiellement bling-bling (maintenant sa manche de cheminse recouvre sa Rolex), un des copains donc.

Si je me suis penché un petit peu sur ça, c'est suite à l'édition du 8 septembre que j'ai feuilletée dans le tramway. Un numéro où Roseline Bachelot a droit à 4 pages sur les 20 (!) que comptent le journal (hormis les pleines pages de pub). Sur ces quatre pages, beaucoup d'images d'abord, mais aussi une biographie de la Ministre. Et là il est chastement dit qu'elle a voté pour le PaCS en 1999, "à l'encontre des directives du groupe RPR", alors qu'elle FUT LA SEULE DEPUTE DE DROITE à voter pour, tandis que la Boutin brandissait sa Bible à la tribune, qu'on hurlait "il y a aussi les zoophiles, stérilisez-les", qu'on proposait de signer le pacs chez le vétérinaire, "les pédés au bûcher" en manif, ou qu'on faisait de l'obstruction parlemantaire homophobe, etc...

Par ailleurs il est insinué que c'est grâce à l'UMP (elle en est une "fidèle") qu'elle n'a pas été écarté du pouvoir, après qu'elle a divulgué en 2004 que Chirac, alors Président, portait un sonotone. Sarkozy fut bien content de récupérer une chiraquienne, une de moins.

Enfin, le pire, c'est le titre en une : "Roselyne Bachelot : pour l'Europe de la santé", qui est explicité dans l'interview : Roselyne veut aligner les politiques de santé dans les 27 Etats. Ce que je comprends c'est : alignons-nous ! Alors forcément on lâche le système français pour un modèle beaucoup plus "libéral" ; la santé en Grande-Bretagne, c'est bien, non ?

Et dire qu'il y a des gens qui ont voté pour tout ça...

mardi 9 septembre 2008

Biennale de la danse (I)

Hier soir, c'était le premier spectacle de notre abonnement à la Biennale de la Danse, le plus important festival de danse... du monde (je serais content de connaître un plus important s'il existe, pour le moment je n'en vois pas).
"Entity : A Diptych"
par la compagnie Random Dance de Wayne Mac Gregor (GB).

Ça paraitra peut-être exagéré, mais je crois bien que c'est un des plus magnifiques spectacles vivants que j'ai jamais vu.
Après quelques minutes, je me sentais comme porté par une grosse dose d'endorphines, ma vue était comblée par la danse, mes oreilles par la musique, et je désirais qu'on me branche directement sur les moëlles épinières des danseurs pour sentir leurs mouvements et couronner mon spectacle.

Je trouve cette pièce est très exactement à sa place dans notre époque.

Les mouvements sont fluides et saccadés, certains classiques mêlés de torsions actuelles, tous parfaitement exécutés, les dix danseurs sont magnifiquement exercés.
Erwan a adoré la musique (Detector de Joby Talbot, Jon Hopkins), pour ma part je ne sais pas si la chorégraphie a été intégrée à la musique ou bien le contraire tant elle dansait elle aussi.

De manière complètement subjective (et même pas sexuelle), c'est le danseur Maxime Thomas que j'ai préféré regarder. Peut-être pour son profil grec, ou bien pour le sentiment de plaisir réel à danser que son sourire portait, pour ses sourcils peut-être aussi, je ne sais pas bien.
Erwan a préféré Paolo Mangiola, ce qui ne m'étonne pas vraiment...

Mes yeux brillaient de l'intérieur, et lorsque je j'ai senti que la fin arrivait, j'étais tout autant déjà triste et enthousiasmé d'avoir vécu un tel plaisir. La danse m'apparaît plus que jamais comme l'art le plus proche de l'existence.

Lyon - Perros Guirrec

Oui, cette photo était bien en Bretagne, plus exactement sur le golfe du Morbihan.
Pour aller au mariage de Nicolas et Sabrina, à Perros Guirrec, nous avons d'abord pris le train de nuit Lyon Nantes (25 euros pour 700km, c'est imbattable) et loué une voiture pour finir le trajet.

Loué une grosse voiture, bien sûr : c'est important, d'avoir une grosse voiture quand on va dans un mariage hétéro.



En route, nous nous sommes arrêté près du Golfe du Morbihan, où j'ai passé une partie de mon enfance;
comme le temps n'était pas favorable à la baignade, nous sommes allé faire le tour du golfe en bateau. C'est très touristique, mais c'est pas pour rien ! L'ensemble d'îles, les courants marins, la nature sauvage..

...et puis c'est tout près de là où Matoo passe ses vacances aussi, alors c'est forcément bien.




Le mariage lui même se passait sur la côte de granit rose, là où les rochers ressemblent à s'y méprendre à un décor de cinéma. La côte y est effectivement magnifiquement découpée, et j'imagine que par beau temps, ça doit vraiment être terrible !..

(cette photo a été prise le lendemain)




Comme on dit, "mariage pluvieux, mariage heureux !".. ..mais c'est vrai qu'on ne dit rien sur les mariages ensoleillés.
Et puis c'était pas vraiment de la pluie, c'était juste gris. Gris foncé.

lundi 8 septembre 2008

Sémantique de couple

Je suis un ardent défenseur de la précision du langage. Par exemple, les gens qui disent tout le temps "c'est pas mal" m'apparaissent comme des briseurs de bonne volonté, que rien ne satisfait et qui méprisent tout travail.
Sans aucune raison valable, ça leur arracherait la gueule de lâcher un "C'est bien".

Par exemple :
"je vais à la pêche, veux-tu venir ?"
..Sous couvert d'une invitation sincère, on sent bien que, quelquesoit la réponse, il ira à la pêche. Il relègue ainsi sa moitié au rang d'accompagnateur facultatif.
"J'aimerais aller à la pêche, et toi, que veux tu faire ?" fait passer le même message mais donne une importance toute autre à la réponse et aux attentes de l'autre.
Même si dans les faits, et l'expérience aidant, on sait très bien que la pêche c'est son truc à lui, qu'il tuerait père et mère pour y aller, on se sent un peu valorisé dans la question.
Intelligemment, d'ailleurs, on sait répondre "oh oui, je rêverai d'y retourner cette semaine aussi". La réponse est aussi claire que la question : on y va encore cette fois, mais le weekend prochain, c'est moi qui décide.

Est-ce que ça ressemble nécessairement à de l'enculage de mouche, ces détails sémantiques ? Non, évidemment ! Quand le gouvernement a décidé que les droits de succession seraient réduits pour tout le monde, c'était vrai. Ce qui était vrai aussi, c'est que la plupart des gens n'y étaient pas assujettis. Comme quoi une fois bien tournée, la phrase passe beaucoup mieux.

Mais quand on en arrive à "Je veux aller au badminton et je ne veux pas que tu y viennes, parce que c'est aussi important qu'on fasse des trucs chacun de son coté, tu comprends ?", ben.. oui, je comprends, jardin intime tout ça..

.. mais je trouve toujours que chaque minute passée loin de lui est une perte de temps.

C'est tellement chiant, la vie sans Bruno.. je ne sais vraiment pas comment vous faites ! :-)

vendredi 5 septembre 2008

"teasing"

Un peu fatigué ce soir, ou plutôt pas très envie de m'occuper de ça tout de suite. Alors juste une accroche :
Où étions-nous la semaine dernière ?...

mercredi 3 septembre 2008

Amusant

C'était sur la route du parc naturel du Pilat, au bord du Rhône, entre Lyon et Vienne, cette ville :





Je cherche Seine-sur-Rhin, ou Garonne-sur-Eure... mais je ne trouve rien de pareil.