vendredi 30 octobre 2009

Potentiel hétérosexuel

( via Embruns )

Que dire d'intelligent sur cette affiche ?..

Que l'homosexualité n'est pas un choix ?
Que stigmatiser un enfant en questionnement, c'est évidemment contre-productif ?

Rappeler que la population ayant le plus fort taux de suicide, ce sont les adolescents en questionnement sur leur sexualité, passagère ou durable ?


Ou bien juste se demander comment les curés s'acharnent à vouloir absolument donner des conseils sur le couple, la sexualité ou l'éducation des enfants, domaines dans lesquels ils ont notoirement une grande expérience ?

La Plaisante Sagesse Lyonnaise

En cette après-midi lumineuse d'automne, froide comme j'aime, je me suis acheté ce p'tit bouquin amusant. Le caissier de la fnac (je choisis mon caissier, c'est pas + cher et ça fait plaisir) m'a même félicité de ce choix en me promettant du bon temps.
Je viens de prendre ledit petit livre en photo à côté une prise d'iPod/iPhone pour l'échelle :
C'est réellement un "petit" livre.

On y lit cette inénarrable phrase qui me ravit :
"Tout le monde peuvent pas être de Lyon. Il en faut ben d'un peu partout"
que j'avais lue dans un guide quelconque en arrivant ici. Maintenant que j'y vis depuis deux ans je la comprends.

C'est plein de petites maximes, parfois misogynes, parfois radines, très souvent drôles, parfois obscures ("Bien d'a cha peu font un grand tout").

Et pour finir, celle qui est d'actualité :
"Cherches-tu femme fidèle et douce
Prends la ficelle pour la Croix-Rousse.
Si tu la veux vive et gentille
Prends le tramway de la Guille.
Si tu l'espères sage et pas fière
Grimpe à pied jusqu'à Fourvière.
Mais si tu veux bonheur et paix
Remplis ta cave de Beaujolais."
car nous revenons justement du Salon du Vin (comme l'année dernière).

mercredi 28 octobre 2009

C'est cool d'habiter une maison de retraite dans le 6è arrondissement de Lyon !

J'ai décidé de positiver, alors voici mes raisons de trouver qu'habiter dans une maison de retraite dans le 6è, c'est supra-cool :

- Parce que c'est ça ou rien. (Je pourrais presque m'arrêter là)
- Parce que sinon, on ne serait jamais venu habiter dans le 6ème. Et après l'avoir fait, on sait pourquoi.
- Parce que c'est super fonctionnel : du lino lavable par terre, un fauteuil escamotable dans l’ascenseur, des mains courantes partout, pas de marches..
- Parce que c'est super bien éclairé partout : de grands néons diffusent une agréable lumière homogène partout.
- Parce que c'est au pied du marché Tête d'or; on n'y va pas parce que c'est un marché complètement atone, personne ne crie que ses légumes son beaux, mais au moins, il est juste à coté.
- Parce que tout est inclus dans le loyer : eau chaude, électricité, chauffage, etc.. et qu'il y a plein d'eau chaude pour prendre de bonnes douches
- Parce qu'on s'y sent en sécurité, avec un gardien en permanence à l'entrée
- Parce que c'est super bien meublé avec des meubles en cartons fabriqués à partir de cartons Ikéa recyclés
- Parce que c'est super bien insonorisé

- Et... parce qu'on y est tous les deux, et que partout où il est, je suis bien.

Résumé des épisodes précédents

(adapté d'une lettre à ma belle belle-soeur)

Je me rends compte qu'on ne vous a pas donné les derniers événements importants de notre vie lyonnaise.

Depuis juillet, le moral est plutôt du coté des chaussettes, (même s'il fait parfois de brève incursions un peu plus haut), suite à un incendie accidentel de la cage d'escalier de notre immeuble, dont les travaux devaient initialement durer 2 mois.

On avait trouvé un appartement de remplacement pour ces 2 mois, et on a appris cet été que les travaux dureront jusqu'en "décembre, probablement janvier" -on espère qu'ils parlent bien de 2009-.

Le report, suivi d'un re-déménagement, dans un quartier qui ne nous plaît pas beaucoup (le 16ème local, plein de bourgeois la journée, et pas un rat le soir) a contribué à plomber un peu plus la rentrée.

On occupe maintenant le dernier étage d'une .. maison de retraite. Les couloirs sont éclairés de néons glauques et parcourus de longues mains-courantes en plastique. Évidemment, ici il n'y a pas d'internet, et on doit se connecter sur un wi-fi pas très fiable et plutôt lent, ce qui ne facilite pas la communication (après des essais infructueux de clé 3G, Bruno vous en parlera peut-être).

Les services sociaux de la mairie, l'assurance, le propriétaire, les prestataires font globalement tous preuve de très bonne volonté et nous sommes plutôt bien lotis par rapport à d'autres occupants qui sont toujours hébergés chez des amis ou moins bien conseillés par leur assureur-expert. C'est assez réconfortant de se dire qu'on n'est pas laissés seuls, et que notre couple est très bien accueilli partout et par tous.

Et puis en allant chercher le courrier dans notre chez-nous la semaine dernière, j'ai découvert qu'une fuite d'eau a inondé notre cuisine. Les appartements étant vides, ça a dû couler une petite semaine, suffisamment pour ruiner la cuisine qu'on avait monté l'hiver dernier, et mouillé une partie de l'électro-ménager. On ne peut pas encore savoir si c'est inutilisable ou pas, il n'y a pas d'électricité pour tester.
Ce qui est sûr, c'est que de voir la cuisine qu'on avait fabriqué l'hiver dernier toute ruinée, tous les meubles recouvert de poussière, et l'appartement froid, sombre, inhospitalier, presque abandonné, aux antipodes de ce qu'on a voulu, ça nous a à nouveau foutu un sérieux coup au moral.

Dans tout ça, on a quand même de la chance : ce ne sont que des problèmes matériels, ce n'est que de l'argent, et on s'aime (en tous cas je l'aime).
On est aussi très bien entourés amicalement, et on arrive à se changer les idées, quand c'est pas trop cher.
Je suis sûr qu'on en ressortira grandis, mais là tout de suite, on n'en voit pas le bout, et on en est presque à se demander quelle sera la prochaine merde (qu'on gèrera avec toujours autant de stoïcisme et professionnalisme, c'est sûr.)

mardi 27 octobre 2009

Terry Gilliam à Lyon

Demain, mercredi, Lyon sera la capitale mondiale de l'univers : Terry Gilliam est là pour l'avant première de son dernier film, à l'Institut Lumière à 20h45.

Depuis les Monthy Pythons, j'ai toujours aimé l'humour froid, décalé, anglais, absurde de terry Gilliam. On est retourné voir au cinéma de plein air "Brasil" l'été dernier, ca devait bien faire la 4ème fois que je le vois, j'y découvre à chaque fois une nouvelle facette de ce film tellement riche.

Il incarne tout ce que j'aime de froideur et de folie que peut contenir un avocat anglais dans "un poisson nommé Wanda".



Je vais tout faire pour y être demain !!


(vu sur Lyon69 !)

C'est quoi être mort ?

C'est la question que je me pose encore, la question qui m'est venue immédiatement quand j'ai appris la mort d'une amie, ma "mère" professionnelle, la semaine passée.

Quelqu'un qu'on ne peut pas voir souvent, quelqu'un avec qui on a partagé beaucoup de temps et/ou d'émotions, est dans notre esprit de manière permanente, comme un arbre dans un paysage qui change selon les saisons, évolue parfois, mais garde sa place.
C'est le sentiment que j'ai pour Dominique : toujours là dans mon paysage, et de manière inamovible, un bel arbre solide, toujours un repère fidèle.
Un peu plus éloigné, marquant la fin de l'espace de mon adolescence, il y a ainsi toujours l'arbre aussi doux qu'ébouriffé de Céline, un arbre immense, silencieux mais souriant, et surtout très généreux, ses fruits sont toujours disponibles.
A l'extrémité ouest, un érable tortueux et splendide, brillant et bruyant, c'est Robbert, qui est là secrètement.

Être mort alors c'est devenir un arbre.
S'ancrer dans le sol, ne plus se déplacer mais continuer à suivre le rythme des saisons de la vie de ceux qu'il orne.

Et depuis quelques jours, il pousse des racines à Patrick, il a dû s'arrêter. Les docteurs envoient des rayons pour que les racines se rétractent.
Au fond il y a la mer, d'où on est arrivé. Puis des chemins, des enclos, des obstacles, des cabanes cachées, des culs-de-sac, des clairières lumineuses et des trous nauséabonds, un peu de tout dans ce paysage qui se construit tous les jours.
En avant, on ne voit pas, le brouillard découvre tout doucement tous les jours de nouveaux éléments. Et au fond ? Je ne sais pas, sans doute un mur, ou un vide, ou un entonnoir qui transformera tout ce paysage une fois terminé en un arbre dans un autre paysage.

lundi 19 octobre 2009

Etrange sixième...

Dimanche soir, alors que je rentrais crevé mais détendu du badminton, il était 22h environ, je marchais depuis la gare des Brotteaux en direction de l'appartement. A cette heure-ci le dimanche dans le 6e arrdt, c'est TRÈS calme : pas un chat, toutes les boutiques fermées, fermés aussi les restaurants et cafés.

Et pourtant, je croise soudain une personne au coin d'une rue.
"Excusez-moi jeune homme, seriez-vous aimable de pouvoir m'aider ?"

Je regarde plus attentivement, et je m'aperçois que c'est un homme d'une cinquantaine d'année, et cet homme porte un chapeau et des vêtements couleurs pastel, ainsi qu'un foulard et beaucoup de bijoux... Zaza Napoli tout craché, un fort accent latin en plus, les effluves entêtantes comprises. Et très souriant.
"Je cherche un bar dans le quartier, mais je n'en trouve pas.
- Ah oui... un bar ici, c'est pas évident... On est dans le 6e arrondissement, c'est très bourgeois vous savez alors il n'y pas beaucoup de bars ouverts... Mais continuez vers la gare, il y a encore une brasserie ouverte si vous voulez.
- Merci beaucoup", puis tout de suite, avec un regard pénétrant :
"Vous êtes un garçon sérieux?
Je ne m'attendais vraiment pas à cette question !
"Euh... Oui... enfin pas trop quand même j'espère... mais globalement je suis assez sérieux on va dire, pourquoi donc ?
- Voilà, me dit-il en brandissant son bras gauche, pourriez-vous m'aider à accrocher mes rubis ?"
Et je vois qu'il tient un bracelet doré parsemé de pierres rouges, bracelet suffisamment "porté" pour être véritable visiblement.
"Oui, j'aime beaucoup les bijoux. Là ce sont des diamants (une grosse bague d'argent gonflée de brillants), ici c'est du jade (une autre bague d'or et de vert mêlés), ma broche est en corail et or blanc (étonnamment discret à côté des autres), et j'ai aussi ici un rubis brut de Maldou* (un caillou gros comme un gros morceau de sucre monté en pendentif autour du cou), ça c'est un foulard Lacroix mais maintenant je vais avoir du mal à en avoir un nouveau" en riant avec emphase.
"Maldou ? C'est quoi ? Je ne connais pas", tandis que je m'appliquais à comprendre le système complexe du bracelet.
- C'est la plus grande mine de rubis de Bolivie ! Je suis moi-même originaire de Bolivie. Vous voyez, c'est très difficile à accrocher, j'avais absolument besoin d'aide.
- Je crois que j'ai compris, attendez, tournez le poignet comme cela...
- Mettez-le moi comme ça. Oh excusez-moi ! Ce n'est pas ce que je voulais dire..." me dit-il avec un sourire en coin.
J'éclate de rire "Oui, il fait un peu froid de toute façon", et je finis par accrocher le bracelet.

"Merci, c'est vraiment très aimable de votre part. Voyez-vous, je quitte l'Europe demain matin, à 7h, quelle horreur !, et ce soir je n'avais donc pas le courage de faire la cuisine.
- Alors la brasserie là-bas, ce sera parfait je pense.
- Vous êtes vraiment très gentil, je suis heureux de vous avoir rencontré, dans le quartier c'est très rare.
- Oui, c'est plein de vieilles emmerdeuses qui ne sourient jamais", que je lui rétorque en riant.
- C'est tout à fait ça. Je vous remercie jeune homme, vous êtes adorable. Bonne soirée.
- Bonne soirée à vous, bon appétit, et surtout bon voyage."


* j'ai oublié le nom exact, je crois bien qu'il y avait deux syllabes et le son [ou]. Si quelqu'un s'y connaît en lieux d'extractions de pierres précieuses en Amérique du sud, qu'il me corrige.

Ca dure...

Bon, un incendie en juillet, c'est presque distrayant, un déménagement en août, ça occupe, un autre déménagement en septembre c'est rapide, un dégât des eaux en octobre c'est un peu lourd... mais la perspective de ne pouvoir rentrer chez que dans deux mois si tout va bien, c'est pas drôle.

Alors, un coup Erwan, un coup Bruno, on a des accès de cafard qui ternissent une journée de-ci de-là. La chance que l'on a, c'est qu'on est deux, on se soutient autant qu'on s'équilibre.

mercredi 14 octobre 2009

Ils ont de l'humour chez GDF !

Ça fait des mois qu'on se bat pour payer notre consommation de gaz et pas celle des précédents locataires (qui chauffaient sans doute en été aussi ?), et qu'on téléphone à gaz de france pour faire corriger le relevé : ils ne veulent toujours pas prendre en compte la vraie consommation, et continuent à surfacturer.

Dans cette suite de coup de fils jusque là tous inutiles, j'ai quand même refusé de payer la facture du mois d'août, et leur ai téléphoné pour le leur dire.
"- je ne paierai pas.
- ?.. mais il faudra bien, monsieur ?..
- Vous avez bien lu ma fiche ?
- (elle lit) LE-CLI-ENT-A-SU-BIT-UNE-EX-PLO-SION-AU-GAZ-DANS-SON-AP-PAR-TE-MENT-QUI-EST-IN-HA-BI-TABLE-POUR-SIX-MOIS.
- Et ?..
- ah oui, c'est votre appel du mois de juillet.. et on vous a quand même envoyé la facture en aout ?..
- ..puisque je vous appelle ..
- je comprends .. patientez, s'il vous plait.... ..bon, j'ai annulé cette facture, et j'ai bloqué les suivantes jusqu'en décembre !
- j'y crois pas trop, mais merci quand même."

Et aujourd'hui ? On reçoit quoi ?
Une facture ! Oui, mais pas que : avec injonction de payer !
Sinon ?

Et bien si on ne paye pas ils vont nous couper le gaz !

Ca rigole pas, chez GDF .. moi, ce qui me ferait bien rigoler, c'est de voir la tête du mec qui vient pour couper le compteur.
.. ..mais je crois qu'il ne le trouvera pas.

Alors ?.. j'appelle pour leur dire, ou pas ?..

lundi 12 octobre 2009

Tête de linotte en slip

Bon, un épisode de vacances dont j'ai un peu honte... mais bien drôle.

Sur la route de la Catalogne, on s'arrête sur une aire d'autoroute pour un p'tit pique-nique avec toutes les bonnes choses achetées dans les Cévennes le matin même.
Ce matin justement, au départ, il faisait un pâle 13°C. Pas bien chaud tout ça madame ! Ça méritait bien un pantalon, un bon vieux jeans dans lequel on se sent bien pour la route.
Sauf qu'une fois arrivés au pied des Pyrénées, il faisait 26°C sous un soleil éclatant.

On pique-nique, on se détend, il n'y a presque personne, on reluque les rares routiers qui eux aussi prennent leur sandwich... Et puis j'me dis qu'un bermuda serait largement plus adapté au temps.
Je vais fouiller dans la valise dans le coffre, et tandis qu'Erwan va prendre des photos du château à côté, je me change : à côté de la voiture, je retire mon jeans, vide les poches et enfile mon bermuda léger. Ah ! On se sent mieux ! Et je rêvasse en finissant des biscuits à écouter les cigales...
Erwan revient, on remballe nos affaires, on jette nos déchets, on vérifie qu'on a rien oublié autour de la voiture... et c'est reparti pour le sud !

Mais après la voie d'accélération un doute me prend :
"Euh... Tu as rangé mon pantalon ?"
- Non, je ne m'en souviens pas."
Me voilà à me tortiller pour fouiller sur les sièges arrière... hum... rien. Puis je pense tout haut avec un air dépité :
"La dernière fois que je me souviens l'avoir vu, c'est en me changeant, quand je l'ai posé sur le toit de la voiture... Oui, c'est bien ça, et aucun souvenir après..."

L'autoroute c'est bien, mais pas pour faire demi-tour. Alors on s'arrête à l'aire suivante où justement il y a un poste de garde de la société d'autoroute.
"Bonjour, voilà... euh... comment dire... j'ai égaré mon pantalon sur l'aire de Salses...
- Quoi ?!
- Oui, mon pantalon. Je me suis changé pour mettre un short et j'ai posé le pantalon sur le toit de la voiture, mais je l'ai oublié. Il a dû tomber à proximité..."
Le sourire aux lèvres, on appelle un agent d'entretien qui était justement présent sur cette aire, il cherche, il cherche mais ne trouve rien, ni pantalon ni ceinture.

Verdict de l'employé : "Soit il est en loques entortillé autour de l'essieu d'un 38 tonnes, soit il a plu à quelqu'un."

Bon, ben c'est pas grave... après tout je n'avais rien laissé dans mes poches, et je perds avec une jolie ceinture mais rien de dramatique...

Si vous passez à l'aire de Salses-le-château sur l'autoroute A9 juste avant Rivesaltes, ayez une pensée pour feu mon pantalon. C'était un Levi's marron.

dimanche 11 octobre 2009

Ma soeur

En fouinant dans les étonnants rayons d'un Carrefour, je suis tombé sur cette nouvelle bandessinée en tête de gondole :
...et bizarrement on a tout de suite pensé à celle-ci :

samedi 10 octobre 2009

Tout va très bien, tout va tres bien...

Zut, ma connexion internet déconne, plus rien ne charge...
Bon ben c'est pas grave, il est 22h, je vais aller prendre une douche. Après une très grosse journée au cabinet, la pluie froide au retour, le TER en retard et une réunion interminable sur des sujets dont je me fichais, je l'ai bien méritée.

Plus d'eau chaude.

Me revient alors le dégât des eaux découvert dans la cuisine la veille : le plafond aux auréoles marronnasses, le ballon d'eau plein de dégoulinures jaunâtres qui se prolongent sur le placard aux portes gonflées d'eau, et ça continue sur le plan de travail : le bois a gondolé, tous les joints ont sauté, puis l'eau coule sur le lave-linge qui aurait bien besoin d'être lavé sauf que l'eau est rentré dans le bloc électronique, pas sûr qu'il puisse encore laver nos draps...

Nos draps. Nos draps pour le moment retournés pour tenter d'envelopper comme on peut les matelas de 80cm parce qu'il n'y a pas de lit deux places. Que des lits une personne dans l'appartement que nous a prêté la mairie... suite à l'incendie de l'immeuble.

Tandis que je m'effondre sur le canapé, mes yeux retombent sur LA facture SFR de... 260 €. Au lieu de 49 maximum qu'ils nous avaient dit...

Je crois que je vais aller me coucher en fait, dormir, il n'y a plus que ça à faire.


Note : Ce message, j'aurais dû l'écrire mardi dernier, vers 23h, mais je ne pouvais plus. C'était le mardi 6 octobre, la Saint Bruno... c'était aussi le deuxième anniversaire de mon arrivée à Lyon...