jeudi 28 février 2008

J'ai un mot d'excuse de ma mère !

Bon, OK, on n'a pas mis de message depuis lundi, mais j'ai un mot d'excuses ! L'explication, c'est que ma mère et deux de ses copines sont venues visiter Lyon.
Arrivées mardi, Erwan leur a fait faire un premier tour exploratoire en Vélov, et voici donc l'image de ma mère, triomphante car ayant réussi l'ascension du quai du Rhône tandis que ses deux copines ont mis pied à terre.Erwan a pris une demi-journée de congé pour accueillir ma mère ! C'est pas d'l'amour ça, hein ?... ou de la lèche, c'est selon...

dimanche 24 février 2008

RAIN, Cirque Eloïze

Jeudi 20 février, j'ai invité mon homme à aller au Théâtre des Célestins voir un spectacle qui avait très bonne presse. C'était aussi l'occasion de découvrir ce lieu de Lyon encore inconnu pour nous.
Rain, comme une pluie dans tes yeux
du Cirque Eloize


J'ai eu pas mal de mal à trouver deux places côte à côte, et donc nous étions auparadis (troisième balcon, le poulailler), mais en plein milieu avec une vue plongeante (c'est le cas de le dire vue la hauteur).

Ce spectacle est vraiment à voir, enchanteur au sens propre.
C'est du cirque parce qu'il y a du jonglage, des trapèzes, une contorsionniste, un tremplin, du "tissu" (des artistes qui s'enroulent dans un très grand pan de tissu pendu), de l'anneau de Cyr (énorme cerceau dans lequel prend place l'artiste et qu'il fait tourner), des numéros d'hommes forts (quelles cuisses !), etc.
Mais comme c'est du cirque contemporain, c'est tout autant du théâtre, et de la danse, et du chant, et des lumières, de la mise en scène soignée...

Je n'aime pas le cirque traditionnel, que je trouve ça chiant et surtout triste.
Là j'ai souris, ris, j'ai été ému, ébahi, et finalement je ne voulais pas que ça s'arrête.
S'il passe dans votre ville, n'hésitez pas !

...et c'est donc ce soir-là que j'ai pris, pendant l'entracte, la photo "mystère" du message posté vendredi : le lustre de la grande salle, à l'envers. Bravo Bestiole !

samedi 23 février 2008

Jardin inattendu


Plus de 100.000 voitures aujourd'hui sont passées, sans le savoir, sous un jardin très intime.
Nous nous y sommes pris en photo par cette très belle journée.


Ce jardin, c'est celui en terrasse de Perrache.
Oui, le centre d'échange multimodal, l'autoroute en pleine ville à la sortie du fameuxtunnel de Fourvière, la verrue en plein cœur de Lyon, le rideau de fer qui isole le quartier ainsi nommé "derrière les voûtes" (les voûtes sous les voies de Perrache), la construction années 70 mal entretenue, possède en terrasse deux petits jardins, l'un côté Saône, l'autre côté Rhône.
-Côté Rhône, le premier que nous avons visité, est pratiquement vide d'humains, à part un ou deux SDF assoupis. Il y a un coin grillagé pour la cour de la crèche.
-Côté Saône, c'est à peine plus fréquenté, par des jeunes qui fument des joints, et qui nous regardaient d'un air soupçonneux : on avait quand même sacrément l'air de deux flics mal banalisés. C'est le jardin de la MJC Perrache.
Les accès sont aussi discrets et mal indiqués pour l'un que pour l'autre.



On a une belle vue très dégagée sur la colline de Fourvière, la place Carnot, et la presqu'île au niveau des toits.






Et une autre vue, plongeante, sur la jonction des autoroutes A6-A7. Il ne restait d'ailleurs que peu de circulation à cette heure, tous les vacanciers étant sans doute arrivés dans les bouchons des vallées alpines (de cheval).





On voit également une chose que peu de gens connaissent, même Lyonnais : la véritable façade de la gare de Perrache, datant de 1857, l'époque du PLM.
Pas extraordinaire, mais surtout enlaidie par les pustules de plastique orangeâtres du centre d'échange.

Jeu concours

Quel est cet objet et où se trouve-t-il ?...


indice : c'est à Lyon dans le 2e arrdt

Pour celui ou celle qui trouvera, une invitation pour aller visiter le lieu en question de fond en comble, avec erwanébruno themselves !


Edit : La réponse, ici.
C'est donc Bestiole qui a gagné une visite du théâtre des Celestins, salle, coulisses, scène et régie avec ErwanéBruno.

jeudi 21 février 2008

Ôde à la déesse consommation

Je suis tombé sur cette image :


... forcément, ça m'a donné envie d'en savoir plus : un monsieur avec un gros truc rouge entre les jambes qui simule, ça m'intéresse !
(*edit : s'il ressemble à un troll recouvert de poils verdâtre, il faut voir.)


Je me suis alors retrouvé sur un site* complet dédié à la déesse consommation.


Parmi les projets que cet société se propose de vous financer, on peut trouver :
Décoration : * Lampes * Lustres * Vaisselle * Miroirs * Horloge * Coussins * Tableaux * Cadres * Tapis * Coffres * Pendaison de crémaillère
Santé Bien-être : * Chirurgie esthétique * Thalassothérapie * Cure thermale * Spa * Solarium


Bon, je vais pas tout lister et vous donner mon avis sur la pertinence de chacun de ces éléments, mais il me semble qu'on peut vivre très bien sans la grosse majorité de ces trucs.
Ou tout au moins, on peut ne pas s'endetter pour ça !

Autant certains projets (catégorie : développement durables) sont non seulement défendables et pertinents ET, en plus, permettent d'améliorer et d'augmenter sensiblement la vie et les économies de tous les jours (double vitrage, ..)
.. mais quand même.. s'endetter pour des coussins...

On va finir par croire que le bonheur est dans l'accumulation, à l'image de notre élu. (Mais lui ne fait pas de crédit pour posséder, il se contente d'endetter la France)


Essayez d'imaginer un monde sans nouvelles chaussures, sans écran plasma 32", un monde fait d'amour entre les hommes, fait d'une carresse pour la St Valentin..

A mon dernier anniversaire, j'avais envoyé ça en plus de l'invitation :
Je ne dis pas qu'un cadeau ne me fait pas plaisir, mais aujourd'hui, ça me paraît parfaitement anecdotique.

*En y regardant de plus près, j'ai essayé une simulation (je simule aussi, parfois) sur un crédit de 6.000 euros sur 60 mois pour une voiture d'occasion (ce que j'ai fait chez mon garagiste), auquel le site répond :
"coût total du crédit : 1513 euros, TEG : 8.10%".

lundi 18 février 2008

Suppositoire

Erwan et moi lisons régulièrement (en nous marrant beaucoup) le blog de Lindingre. Pour ceux qui ne connaîtraient pas (quelle misère culturelle...), c'est un des contributeurs de Fluide Glacial, le meilleur magazine de France, celui sur lequel on se jette quand il arrive dans la boîte aux lettres.

Avertissement : le blog de Lindingre n'est plutôt pas très sarkozyste... des fois que des fans du Prince-Président liraient notre blog à nous, faudrait pas qu'ils soient choqués.


Et , Lindingre a dessiné un truc un peu débile mais que j'adore !

Notice sanitaire : un suppositoire s'enfile par le bout plat et non par la pointe !



Je reviendrai plus tard sur Fluide Glacial, pour dire ce qu'on y préfère chacun.




Dernière minute santé : je viens de découvrir sur le blog Pédérama le manuel de survie sans poppers (je rappelleque la vente est interdite en France désormais), ça pourrait être utile à certain(e)s...

dimanche 17 février 2008

Et maintenant, Lyon est une chance.

Quelques nouvelles.

Tout d'abord, le but de ce blog n'est pas de devenir un lieu de débat politique. Mais dans les 3 semaines qui viennent, il va devenir très difficile de ne pas évoquer notre vie lyonnaise sans parler un peu des municipales, ou alors on ne dit plus rien.

* Parceque Bruno, suite à son coming out politique, est parti pour défendre ses couleurs.

Moi, en bonne épouse, je suis d'accord et j'épaule, bien sûr.

On s'est donc mis à aller sur les marchés de samedi et dimanche matin, pour aller à la rencontre des habitants du 2ème arrondissement.

Mon idée n'est pas d'aller faire du militantisme à outrance, et je ne me sens pas investi d'une mission de conversion et d'évangélisation du 2ème arrondissement.
Je pense juste qu'il est normal qu'un débat ait lieu avant ce grand rendez-vous politique d'une ville. Que ce débat concerne tout le monde et toutes les tendances. En fait, je trouve normal qu'on puisse s'exprimer avant de voter.
Voter, vous savez, le truc qui se fait en démocratie, pour éviter qu'un groupe de personnes ne décide pour tous les autres. C'est presque un truc qu'on oublierait, si on n'y faisait pas attention.

Il y a deux choses qui ont retenu mon attention :
- le goût des passants pour s'exprimer sur leur quartier; des idées simples, applicables, pas coûteuses sont exprimées par les habitants, loin des rapports auxquels les médias nous ont habitué.
- la passivité de certains qui demandent ouvertement "qu'est-ce que vous ferez pour moi si vous êtes élu ?" C'est à ce moment que j'aime bien quand Anne Pellet répond qu'elle n'a pas de baguette magique. A croire qu'on a tellement promis de truc que les gens sont maintenant en droit de tout attendre de leurs élus..

Soyez sans crainte, c'est le deuxième billet politique ici, il y en aura encore un avant les élections, et sauf événement significatif, on ne vous embête plus avec ça avant les résultats. Promis.

*sauras-tu retrouver ErwanéBruno dans cette foule orange ?

vendredi 15 février 2008

Les gens minces coûtent cher !

Juste un p'tit mot pour signaler le message de Alayaya sur son blog, qui m'apprend d'après une enquête néerlandaise - sans trop de surprise - que les obèses et les fumeurs coûtent financièrement moins à la société que les minces qui ne fument pas.

Ca ne tient qu'à leur faible espérance de vie en fait. Logique.
Que les imbéciles continuent à bouffer des chips donc, ça fera moins de vieux, et les minces n'en seront que plus valorisés.

jeudi 14 février 2008

"Infidélité"

Tiens, je trouve que c'est le jour idéal pour en parler, comme Libé.

La fidélité, c'est vraiment un épiphénomène historique destiné à encadrer les masses. Ca ne sert pas à grand chose, c'est surtout frustrant, et c'est pratiquement illusoire avec une espérance de vie à plus de 75 ans.

Mais BAISEZ bordel !!! Et laissez ces conneries de commandements aux grenouilles de bénitier...

Franchement, honnêtement... vous en connaissez beaucoup des couples anciens qui ont toujours été fidèles à 100 %?... (hétéro ou homo c'est pareil)
Pas moi.
Et la très grande majorité des couples anciens ne s'en portent pas plus mal, que ce soit su clairement ou pas.

CQFD

La vitesse n'est pas dangereuse.

Ne vous fiez pas à ce que veut vous faire croire le gouvernement : la vitesse n'est pas dangereuse.

Si elle l'était, on interdirait les avions, les rallye automobile, le parachutisme et les TGV, c'est évident.

Elle n'est donc pas dangereuse, mais c'est le seul élément qu'on peut contrôler facilement, alors on le contrôle.
Et à se focaliser sur un facteur qui n'est qu'aggravant, on en oublie les causes réelles.

Des pneus usés ? des freins défaillants ? un sms à envoyer ? une carte bleue à ranger après le péage ? une grosse fatigue ? de mauvais réflexes ?
Inutile de vous former, d'entretenir votre véhicule plus que nécessaire, d'avoir un pare brise propre, d'être reposé, de bien répartir les masses de vos chargements, tout ça, c'est pas grave.
Tant que vous roulez à la vitesse autorisée, vous êtes en parfaite sécurité, bonnes gens.

Alors faites comme moi, mettez votre régulateur à 50 en ville.
C'est parfaitement crétin, mais c'est le seul moyen de ne pas se faire chopper à 51 au bout du tunnel de la croix rousse.

Et si un jour vous vous interrogez sur ce qu'on peut faire pour encore faire baisser la mortalité sur les routes,cherchez chez ceux qui y réfléchissent de manière désintéressée et apolitique.

mercredi 13 février 2008

Pub Timotei

de

Je viens de voir dans la rue que cette pub a été remise en service, elle était sortie en 2005, je l'avais mise sur mon journal en ligne de l'époque. Et je viens de me rendre compte que Matoo en avait parlé aussi :
La Folle de la Savane.

Je l'adore !
C'est tellement ridicule, complètement pas sérieux.


J'espère juste qu'il n'y a pas de comité de défense des lions, parce que c'est effectivement une atteinte grave à leur image !

lundi 11 février 2008

J'me méfie...

Aujourd'hui, par un soleil resplendissant, revenant du boulot, je voulais acheter le nouveau numéro de Lyon Mag. Je suis donc rentré dans la librairie de la rue Vaubecour, que j'avais trouvé sympa la dernière fois.
Mais là...

Face à la porte : un berger allemand. Pas l'air méchant du tout, mais qui a été surpris autant que moi je crois. J'ai lancé un "Bonjour" franc pour prévenir un quelconque humain de mon entrée, mais pas de réponse. J'ai instinctivement reculé d'un pas, alors le chien s'est levé, mais je me suis dit qu'il ne fallait pas montrer ma peur et que cet animal n'avait pas l'air agressif... mais je me suis dit aussi qu'il était trop tard, le chien avait bien vu que j'avais d'abord reculé, et sans doute avait-il senti aussi ma crainte.
Alors j'ai cédé, rebroussé chemin, et je suis allé rue Victor Hugo pour acheter mon magazine.

Je comprends qu'on prenne un chien pour se protéger, et la grande majorité des chiens est amicale avec les humains. Mais il n'empêche que j'en ai instinctivement peur, et que c'est toujours d'abord au chien et à son propriétaire que je demande de me prouver leur bienveillance.

J'ai été mordu au mollet à l'âge de 12 ans, 24 points de suture après qu'un chien m'a emporté un bout de viande. Sans raison aucune il avait brisé sa chaîne pour venir me mordre.
Il avait toujours été "gentil".

Barry Lyndon

Ce matin, à 11h, je suis allé voir Barry Lyndon au cinéma Comoedia. C'était un peu tôt étant donnée l'heure à laquelle on est rentrés du Station B hier, mais je n'avais encore jamais vu ce film au cinéma.
Il est sorti en 1975, l'année de notre naissance.

J'ai passé trois heures superbes.

Depuis la sortie, après le déjeuner très bon et très agréable avec un ami italien, après le départ d'Erwan à Paris, après la sieste, après une réunion... la sarabande d'Haendel me hante encore, tout comme les regards de Lady Lyndon, la finesse aristocratissime du révérend Runt et la tendresse des yeux de Ryan O'Neal.

Ce qui me plaît dans cet extrait, c'est tout ça justement...
Fenêtre externe

samedi 9 février 2008

Pour la paix des frigos et des ménages

Bruno aime le fromage.
Moi pas.

Bon, je sais qu'il y a des choses plus importantes sur terre, et que ce genre de désaccords est pour le moins futile.

Mais quand même : c'est insupportable la puanteur de ces trucs macérés qui bougent tout seuls. Ça empeste le frigo, ça imprègne les aliments autour, ça desquame la peau, ça rend sourd..

Je dis ça, et ..quand je suis allé aux États-Unis pour la première fois, ma famille d'accueil avait traversé la ville pour acheter hors de prix un morceau de plâtre pompeusement baptisé Camembert.
Malgré tout, je suis un garçon poli, j'en ai mangé. J'ai même dit que c'était bon.

Bruno a donc acheté une boîte à fromage Tupperware, avec un petit philtre d'amour (pour moi) doublé d'un filtre à odeur (pour le fromage).
Alors maintenant, c'est au moment où il ouvre la boîte que les monstres de l'enfer sont libérés dans notre cuisine.

C'est un très net progrès.. ..mais comment faire pour supprimer l'origine du mal ?

jeudi 7 février 2008

Non au hold up démocratique.


Non.
On ne peut pas construire l'Europe sans France ?
On ne peut pas non plus faire l'Europe sans les Français.

Qu'on soit pour ou contre l'Europe, pour ou contre le traité européen, qu'on le trouve trop long ou pas, bien ou mal fait, adapté ou pas, je trouve indécent de forcer la main des français.. au nom de quoi ? de l'Europe ?
Et notre gouvernement croit vraiment que sous prétexte que la loi est votée contre leur gré, les français vont devenir plus européen ?

Non.
Je ne veux pas qu'on m'impose ce que j'aurais peut être choisi. Ou pas.

Sept Chemins... passe ton chemin !

Comme il me reste à peine plus de deux semaines à bosser dans ce secteur de la banlieue de Lyon, je me suis dit que, quand même, il fallait que j'aille voir ce que c'est que "Sept Chemins", le terminus de plusieurs lignes de bus, à trois stations de là où je bosse, entre Bron et Vaulx. Comme il faisait beau à midi et que j'avais une petite heure devant moi, je suis allé à la découverte.
Voilà ce que ça donne d'en-haut :

Comme ça, on pourrait se dire : Oh c'est vert !

Non.

Google a dû acheter une image de printemps, juste après une grosse pluie qui a tout lavé.

En réalité, c'est... laid.

Et quand on est un piéton, c'est inhumainement laid.
Au niveau de ces sept routes (le rond-point), il n'y a RIEN. Rien que des magasins miteux de pseudo-bricolage, un truc de bagnoles genre Speedy de seconde zone, pas une seule boulangerie ou épicerie, un Khébab très peu engageant, et deux ou trois entrepots borgnes ; agrémenté d'immeubles en bêton grisâtre et de pavillons tous volets fermés.
Je vois à l'horizon "Carrefour Sept Chemins". Bon, j'me dis qu'il y aura au moins une galerie marchande... MAIS, pour y aller à pied, c'est comme longer la Nationale 6 en périphérie de Mâcon un dimanche : on sent bien que tout est fait pour la voiture, et que le trottoir est pour les loosers qui n'ont même pas les moyens de s'en payer une. d'ailleurs, je n'y croise qu'un homme la tête baissée qui traîne un caddy pas tout jeune plein de sacs plastiques douteux...

J'arrive finalement au-dit Carrefour.
Autour
: le lieu le plus engageant, et de très loin, c'est le McDo, c'est pas peu dire... Sinon, il y a trois Khébabs d'habitués en bordure de la voie express, et la cafétéria aux néons très peu appétissante.
A l'intérieur : c'est un peu comme les boutiques d'Allemagne de l'est avant 1989 : néons blaffards, déco passablement défraichie, vendeuses tristes, devantures fermées et boutiques de n'importe quoi du moment que c'est moche.
J'ai acheté un sandwich rapidos et j'me suis redirigé illico presto vers l'arrêt de bus où le 24 arrivait juste. Ouf, c'est terminé.

Quelle horreur autant de laideur !...

mardi 5 février 2008

Marie Besnard moderne

Sous ses airs d'amoureux transi, de gendre parfait, de grand gentil, gnagnagna, je me demande si Erwan n'est plutôt pas la réincarnation de Marie Besnard (l'empoisonneuse loudunaise, de Loudun donc, dans la Vienne, pour ceux qui ne connaissent pas, qu'ils demandent à ma mère).


Non content de m'avoir mis à plat à cause d'une sale grippe qu'il a cultivée sciemment (il n'a pas cherché un instant à se faire vacciner),
- méthode biologique -

non content d'avoir tenté d'étouffer dans ses grand bras costauds les restes de mes poumons, survivants du séjour niçois,
- méthode mécanique -

ces méthodes précédentes demeurant donc inefficace à m'achever (merci Maman pour une constitution physique à toute épreuve), il utilise ce soir la
- méthode alimentaire -

"Mon chéri, tu veux une Danette Caramel ?" (air amoureux)

Oui, pourquoi pas, c'est pas le goût que je préfère mais faut bien que quelqu'un les mange, y'a pas que vanille et chocolat dans la vie. Et là, je découvre ça :

Car ce qu'Erwan appelle l'anniversaire d'un produit alimentaire, ce n'est rien d'autre que la date d'expiration de la consommation conseillée. D'EXPIRATION ! Appeler anniversaire la date de la mort, c'est bien un signe d'une perversité avancée, non ?!

Et donc ce soir, Erwan m'offre, l'air de rien, de manger de la mort sous plastique. Le cadavre en état de décomposition avancée d'une crème dessert somme toute même pas très bonne à la base...

Et moi je mange...

Resquiescam in pace (j'offre ma collection de canards en plastique à ma mère)

Retour à Paris !

..oui, enfin, pas d'affolement, c'est juste pour le w-end, hein !
Donc pendant que Bruno est parti mourir au fond de sa chambre d'Hotel chez les vieux à Nice, je suis monté à Paris.
Là bas, je n'y ai rien acheté, mais ai quand même trouvé le moyen de revenir avec deux raisins de Corinthe. C'est pas que ceux de la capitale soient réputés, c'est juste que la préparation y est tout à fait remarquable.
Et -le cas échéant- la quantité surseoit à la qualité, ce qui ne gâte rien.

Ca m'a donc donné l'occasion d'y revoir quelques amis, mais je vous l'ai déjà dit, de préparer mon appartement -ce sera l'objet d'un billet, je pense ..- et d'aller manger des crêpes chez belle maman.

A cette occasion, je lui ai rebranché son ordinateur, et j'étais tout fier de lui montrer notre blog ! Et nous avons lu ensemble la page que Bruno venait de poster.
..gna gna grippe gna gna italien délicieux (légère baisse d'intonation) gna gna retour en train gna gnaenrhumé douche gna gna érection.

Blanc.

"Et .. ça intéresse qui, ça ?"

Ben.. heu.. enfin, on ne raconte pas que ça.. et puis si, enfin pas que.. on parle de redresseurs hexaphase à vapeur de mercure aussi ...et puis, on écrit pour nous et des copains, on raconte.. enfin, y'a des gens qui lisent quoi.

Je crois.

dimanche 3 février 2008

Coming-out politique

(attention, ce message est un peu long, même si j'ai fait ce que j'ai pu)

Je ne sais pas trop ce que les messages que j'ai écrits ici laissent entrevoir politiquement, mais aujourd'hui j'ai décidé de le dire :
Je suis adhérent d'un parti politique !
(pour savoir lequel, il va falloir lire un peu)


Tout a commencé en 1995, pendant la campagne de l'élection présidentielle. J'étais tout jeune citoyen actif (votant), Mitterrand finissait son règne, le seul que j'avais vraiment connu, et je croyais que les candidats allaient faire ce pour quoi la majorité les élirait. Deux mandats de Chirac sont passés là-dessus...

Aux soir des municipales de 2001, j'étais place de l'Hôtel de Ville, à agiter mes clefs parce qu'on allait passer à autre chose, du sérieux enfin ! Je n'ai globalement pas été déçu par mon choix de Delanoë. C'est alors que, plutôt par hasard, je me suis rapproché du PS, et j'ai eu un grand vertige en découvrant le panier de crabes. Ceci dit, je n'imaginais même pas aller voir du côté de l'ex-RPR qui - hormis Chirac ayant fui à l'Elysée - se composait des mêmes escrocs qu'avant (HLM de la Ville, électeurs fantômes, subventions, emplois fictifs...) ; ils sont toujours là en 2008, soit dit en passant.

2002. Je crus que la diversité des candidats serait une chance, j'en ai profité, mais on connaît le résultat.
J'ai alors pensé que Chirac, dont la postérité s'annonçait déjà mal, rebondirait pour créer un mouvement d'ensemble avec pour seul intérêt celui de tous les français. Raté aussi.

2007. Je ne voulais pas voter pour l'UMPS (UMP+PS, la formule est de LePen, mais je l'aime bien, la formule) dont les candidats ne montraient rien d'autre que la sécurité à tout crin, les "idées nouvelles" basées sur la nostalgie des 30 Glorieuses, où l'Europe était accessoire et la démocratie un leurre.

Alors au premier tour, j'ai voté pour François Bayrou. Ce ne fut pas facile, car l'UDF était encore pour moi l'ancien godillot du RPR, mes amis du PS étant là pour me le rappeler. Et impossible pour moi de voter pour celui qui a été finalement élu, tellement son programme portait en soi d'inégalités (en matière de santé et d'économie particulièrement).
Mais surtout, le programme de Bayrou comportait beaucoup de bonnes idées économiques et politiques, les gens ralliés à sa candidatures semblaient sincères pour une fois.
Belle surprise que ces quasi 20%, mais au deuxième tour j'ai voté Royal sans trop y croire.
Les défections du MoDem ont ensuite plu, avant et après les Législatives.

J'ai alors adhéré au MoDem le 31 mai 2007. J'étais encore à Paris.

Arrivé à Lyon, la situation me semblait déjà floue à l'UDF-MoDem du Rhône pour les Municipales. Alors je n'ai pas fait changer mon adresse, en attendant, le courrier suit et les communications se font par voie électronique.
Lors d'une réunion j'ai senti clairement un clivage entre les "vieux" UDF et le sang frais des nouveaux MoDem. Puis j'ai suivi de loin les errements de la designation d'une tête de liste par un vote qui aurait pu être démocratique, puis le vide, les attentes, les sales coups de Mercier...

Aujourd'hui, Christophe Gourjeon, Mercier & co. ont enfin dévoilé leur préférence pour Perben (et les Millionistes-Villieristes qui vont avec), une autre partie a rejoint Collomb, et il semble donc que la liste MoDem va naître enfin, indépendante enfin, neuve.

Ce qui ne signifie pas que je voterai forcément MoDem. A Paris j'aurais voté pour la liste de Delanoë.

Finalement...

La semaine passée a été bien éprouvante. Cette sale grippe ne m'a pas quité depuis l'écroulement de mardi, les successions de chaud-froid à Nice pour ce congrès n'y sont pas pour rien. Et somme toute, ce congrès n'était pas si intéressant.
Mais pas de regret.
J'y ai revu des collègues et amis, j'ai rencontré un garçon italien délicieux, et j'ai fait la connaissance de plusieurs personnes que je ne reverrai sans doute pas de sitôt mais qui m'ont toutes enrichi à leur manière.

Le retour en train hier s'est bien passé. Dans un vieux TGV atlantique, entre Nice et Marseille, c'est pratiquement un omnibus qui se traîne. Heureusement que j'ai pu un peu profiter des différentes vues sur la mer. Mais à partir de Marseille on retrouve la vitesse.
Je n'étais pas vraiment malade, mais je sentais mes bronches encombrées, mon cerveau embrumé et toute ma physiologie encore hésitante.
Une douche très chaude et au lit !

Ce matin, grand soleil très clair sur Lyon !
Et... une érection !

Tout s'arrange donc...