vendredi 23 novembre 2007

Jusque là tout va bien...

de Bruno

Pas encore eu l'occasion de "souffrir" de cette absence de connexion à la maison...
Les Annuaires ayant été distribués dans l'immeuble il y a quelques jours, on a même pu trouver deux-trois adresses dont on avait besoin. Je n'avais pas ouvert un annuaire papier depuis des lustres.
La consultation du courriel en ligne depuis le bureau n'est pas super pratique, mais c'est encore faisable.
Ce sera sans doute le tchat qui va nous manquer le plus...
En tout cas, Erwan n'est ainsi pas détourné de son labeur de ces jours-ci : le réaménagement de la cuisine (pour ma part, aujourd'hui j'ai mal aux genoux d'avoir monté et descendu des dizaines de fois les 100 marches afin de déposer à l'appartement les meubles de ladite cuisine).

Passage de relais

de erwanébruno

A partir de cet aprèm, plus de connexion dans l'appartement.
Je vais renvoyer le modem-routeur de Neuf tout à l'heure, afin que Neuf rende la ligne disponible et que Free puisse la reprendre. On espère maintenant que les deux sociétés seront rapides, ce qui est loin d'être évident avec les fournisseurs d'accès...
J'aurais été tout de même curieux d'observer combien de temps Neuf aurait continué à fournir l'accès alors que la résiliation est faite depuis belle lurette et que l'autorisation de débit est annulée. On ne va pas prendre le risque de faire durer.
Je pars à Paris ce soir, rejoindre Erwan à la soirée d'anniversaire de Kader, et on revient dimanche. Et alors il faudra attendre.
Nous n'aurons plus que les connexions au boulot, éventuellement au cyber-café de la rue Vaubecour, et peut-être à la bibliothèque municipale du 2e arrdt, dans la rue, mais les horaires sont très limités et c'est fermé le lundi (on se demande bien pourquoi, alors qu'en plus l'abonnement est payant).

jeudi 22 novembre 2007

P'tit bonheur...

de Bruno

Bon, aujourd'hui, il a plu des cordes presque sans discontinuer, c'est donc un peu moins beau que les bourrasques de feuilles d'automne de mardi, forcément.
Néanmoins, j'ai encore profité des transports publics ponctuels et confortables avec grand plaisir....
..D'autant plus plaisant grâce au sourire timide de ce garçon d'une vingtaine d'années, brun au menton carré et aux yeux verts, aux traits ronds, aux mains épaisses. A quelques mètres de moi dans le métro, il était debout avec une amie qui a fini par être intriguée, s'est retournée vers le destinataire du petit sourire, avant d'elle aussi me sourire et de frapper le genou de celui qui ne l'écoutait plus très attentivement. Durant quelques stations nos regards se sont renouvelés, curieux et amusés.
Station Bellecour, ils se sont levés pour descendre. Le garçon est sorti le dernier de la rame, tandis que je me demandais un peu si je n'allais pas sortir aussi. Mais quand le signal de fermeture des portes a retenti, je leur ai simplement envoyé un signe d'au-revoir, et alors que le métro repartait, alors que le garçon me faisait signe lui aussi, timidement, son sourire peut-être un peu déçu, alors je lui envoyai un clin d’œil aussi tendre que possible. Son sourire s'est ouvert en grand et nous avons disparus l'un à l'autre.
On se reverra peut-être. Peut-être pas. Peu importe.
J'ai sans doute vieilli.
J'ai déjà connu bien des fois ces échanges dans le métro parisien, et plusieurs fois je suis sorti pour rejoindre le garçon, ou bien c'est lui qui est remonté in extremis avant la fermeture automatique...
Aujourd'hui, je me dis que ce petit bonheur est suffisamment délicieux pour ne pas avoir besoin d'essayer de le prolonger. Je laisse le hasard faire. C'est parce qu'ils sont imprévisibles et furtifs que ces moments sont succulents.
Ah revoir Erwan, demain soir, enfin !

mardi 20 novembre 2007

C'est beau...

de BruZ

Aujourd'hui à Lyon, l'atmosphère m'était superbement automnale.

Un vent du sud presque chaud, mais un vent à décorner les boeufs !
Toute la ville est jonchée de feuilles mortes.Celles-ci ont été grillées par le froid des semaines passées, et décrochées sans vergogne par les puissantes masses d'air. Et comme le temps est sec, elles volent partout, s'entassent dans les moindres recoins, et s'envolent à nouveau, tourbillonnent, passent entre les jambes, surgissent devant soi, et dépassent le tram, dévalent les escaliers du métro, se coincent dans les abribus, et fouaillent les passants...
En sortant de la Maison de la Danse, rejoignant la station de tram, j'étais sur un nuage de douceur grâce au spectacle de Gilles Jobin, vraiment superbe, tout ce que j'aime dans la danse : sans décors, sans chichis, sans effets spéciaux ; juste la scène, l'éclairage simple de projecteurs dont l'intensité seule variait, la musique sans à-coup, sourde tout au long du spectacle, électronique et répétitive (au sens minimaliste), et les danseurs. La chorégraphie très sensuelle, les corps glissaient simplement dans leurs mouvements, sans effets musculaires (en apparence bien entendu), fluides, et en couples, le thème du spectacle : DOUBLE DEUX.

Alors cet afflux de sentiments esthétiques de l'art et de la nature me faisaient glisser aussi, mouvement prolongé par la marche tellement douce du tramway.


Enfin, sur la Place Carnot, j'ai traversé le marché de Noël, encore en montage, désert.

C'est beau l'automne.

lundi 19 novembre 2007

Trop tard...

de BruZ

Je reviens de petites courses au SPAR de la rue Franklin, pas donné d'ailleurs cette superette ! J'en regrette mes Franprix avec leurs produits Leader Price.
Sur le chemin, v'là-t'y pas que je vois un 4x4 (beurk) noir (rebeurk) garré sur le passage piétons (rerebeurk)!!! Déjà, les 4x4 m'énervent, mais alors quand ils sont garés n'importe où, j'enrage ! Je vais faire mes courses en ruminant, et non sans avoir retourné le rétroviseur passager, oups je ne l'avais pas vu !, mais heureusement sans le casser. Puis je repasse avec mon cabas (Non, merci madame la caissière, je ne prends pas de sacs en plastique), et je vois que le 4x4 est parti.
BIEN LUI EN A PRIS !...
Car de retour à l'appartement, je feuillette Le Monde de ce week-end, et dans sa sélection d'articles du New York Times, je lis qu'à Athènes une association colle des autocollants orange fluo sur les bagnoles mal garées. Bonne idée, je félicite ces citoyens. Je lis aussi qu'ils font référence au collectif français "les dégonflés", qui dégonfle les pneus des 4x4. Cette action étant tout à fait légale, puisque ne dégradant pas le véhicule.
Ce maudit 4x4 serait resté sur le passage piétons en bas, et je serais allé illico presto mettre une allumette dans la valve pour la bloquer en position ouverte.
Les Dégonflés conseillent de dégonfler deux pneus à cause de la roue de secours. Mais je pense que ce doit être suffisamment chiant de changer une roue pour que le propriétaire comprenne, non ?
Erwan ne va pas beaucoup aimer cet article, "c'est sûr"...Sarkozy non plus d'ailleurs... mais au fait, il est mort Sarkozy ? On l'entend plus.

Spectacle pas top

de BruZ

Vendredi dernier, je suis allé à la Maison de la Danse, voir Peplum, le spectacle de Nasser Martin-Gousset.
Un ami danseur à Paris, m'avait dit qu'il ne trouvait pas ce chorégraphe terrible, que Martin-Gousset faisait beaucoup de déjà-vu.
A l'issue de la représentation, il y eut de simples applaudissements, pour les danseurs, et puis c'est tout. Pas de rappel.
Je n'ai pas applaudi très fort non plus.
Il y avait certainement de bonnes idées, des moments vraiment intéressants, mais surtout beaucoup de longueurs, d'actions superficielles qui se voulaient profondes. Il y avait même un danseur qui jouait franchement mal dans la scène après son "massacre". Tout ça dure une heure et demi, mais je pense ç'aurait été intéressant en le résumant à 45 minutes seulement.
Etonnant commentaire sur le site de la Maison de la Danse : "Lors de la dernière Biennale, la première «superproduction» de Nasser Martin-Gousset à la Maison de la Danse a suscité un enthousiasme public et critique immédiat."Soit le spectacle a mal vieilli, soit les spectateurs de la Biennale de la Danse 2006 sont différents.

Mardi 20, je vais au spectacle de Gilles Jobin. J'espère que ce sera plus jouissif, en tout cas j'avais aimé deux de ces spectacles que j'avais vu au Théâtre de la Ville (à Paris) il y a quelques années.(quelqu'un peut-il me dire comment prononcer le nom de Jobin... Il est Suisse francophone, on devrait donc dire /jobin/ comme Jo etbain, non ? Chais pas, ça me gêne…)

jeudi 15 novembre 2007

Télétravail

de BruZ

Aujourd'hui, j'ai fait du télétravail !

Je devais avoir une réunion professionnelle à Paris, réunissant des collègues de plusieurs régions de France, mais à cause de la concertation gouvernementale, pas possible de se retrouver. Alors on a décidé de se réunir par sous-groupes régionaux. J'accueillais chez nous deux collègues, l'une de Vienne, l'autre de Besançon.
On s'est bien installé au bureau sur la mezzanine, on a connecté deux ordinateurs, et on bossait ensemble tandis que toutes les deux heures, un point était fait avec les autres groupes du pays. C'était nouveau comme organisation, mais ça s'est finalement très bien passé. On a fourni un bon travail tout en convivialité.
Bien sûr, on ne fera pas ça à chaque réunion mensuelle, mais de temps en temps ce sera désormais possible, et économique, et écologique, et sympathique.
Pour déjeuner, nous sommes descendus à la brasserie Espace Carnot, place Carnot (Perrache). Pour 14 €, j'ai mangé un gâteau de foie de volaille chaud très bon, un civet de cerf très bon, et un tiramisu tout à fait convenable, le tout arrosé d'un "pot de côte" (Côtes du Rhône, maintenant que je sais), parce que le Beaujolais, c'est pour ce soir avec une bande de copains au Station B, mon rade de prédilection.
A part la pizzeria Pino place Bellecour, je n'ai jamais été qu'emballé par les restos lyonnais, ça continue !
Et c'est quoi ça, hein ?....

Beau Métro

de BruZ

Ce que j'aime ce métro !Jetez un coup d'oeil à la station Saxe-Gambetta à la correspondance entre la ligne D et la ligne B. C'est très daté années tournant 70-80, mais je trouve que c'est resté beau... parce que ç'a été entretenu.

Un outil impressionnant

de BruZ

Je parle ici d'un outil de chantier, qu'on ne vienne pas me dire que ce titre est tendancieux...

Dans la rue, tout près des rives de Saône, il y a toujours un terrain béant du démolissement d'un immeuble.
Et dans ce que j'imagine être la perspective de la construction d'un futur immeuble à cet emplacement, des ouvriers font place nette, notamment sur les parties de pierres de taille des immeubles contigus qui dépassent.
Pour couper de manière nette et efficace et non dangereuse ces gros blocs massifs, une machine a été installée que j'ai vue fonctionner en rentrant à la maison. C'est une scie circulaire de plus d'un mètre de diamètre, montée sur un rail vertical vissé dans la façade de l'immeuble dont le bloc à découper fait partie. Les ouvriers restent à distance avec une télécommande pour diriger la coupe. C'est bruyant et spectaculaire....
ouais, je sais, ça peut paraître enfantin cette réaction, s'extasier devant un engin de chantier, c'est que je dois être resté un petit garçon qui aime les grues...

lundi 12 novembre 2007

A Lyon seul

de BruZ

A Lyon tout seul, je suis seul dans une grande ville, mais peut-être moins seul qu'ailleurs. Parce qu'il y a moins de monde, parce que le froid est plus mordant, parce que les collines m'entourent, parce que je suis presque sur une île, entre les bras brutaux et froids des deux fleuves...

Pas de zoyeuse vie ce soir, c'est sans doute l'hiver qui prend ses aises.
Envie d'hiberner dans un Trou jusqu'au retour du jour...

mercredi 7 novembre 2007

Incroyab'

de BruZ

Je n'en reviens encore pas...J'étais dans le bus, revenant du boulot, pas loin de la Part-Dieu si je me souviens bien...
(précision : j'étais assis dans le bus, à 19h30 ; et je pouvais même me payer le luxe de poser mon sac sur le siège à côté !)...
quand quatre ou cinq contrôleurs de la TCL (le réseau de transports de l'agglo lyonnaise) entrent par toutes les portes : CONTROLE SURPRISE !
Je sors ma carte Técély, pas de problème... et... mais... MAIS QUE VOIS-JE ???
RIEN.
Rien, justement : les contrôleurs ressortent et PERSONNE n'était en infraction, pas de jeune qui tente d'embrouiller le 'leur avec une excuse bidon, pas de bonne femme qui gémit, pas de râleur qui s'énerve... rien. Tout le monde en règle !
Dingue, non ?

lundi 5 novembre 2007

"Laboratoire astronomique de la création artistique"

de BruZ

Suite à la question postée en commentaire, je me suis penchée sur le livre pondu par le porte-parole de l'ancien maire de Châlon sur Saône, candidat à la mairie de Lyon : Perben.

C'est vraiment amusant !
Parmi les propositions, un Laboratoire astronomique de la création artistique !
Un laboratoire astronomique ? C'est quoi ça ? Perben propose d'utiliser l'ISS pour faire des expériences artistiques pour Lyon ?
”La fête du 8 décembre doit être une fête “spirituelle” au sens universel du mot. (…) Les oeuvres de lumière habiteront Lyon les jours suivants mais le premier soir, les rues doivent être rendues à l'ombre et à la seule lumière des lumignons et des vitrines, qui par la grâce de l'ombre ambiante, renoueront avec la caverne d'Ali Baba.”
Qu'on veuille éteindre les lumières des rues pour ne plus voir que les lumières des lumignons, à la limite, mais les vitrines ? Quelques lignes plus tôt il écrivait que la Fête des Lumières est devenu un barnum high-tech. Avec les vitrines des magasins, c'est certain, ça va devenir vachement moins commercial !
Planter un million d'arbres. Il me semble que jamais autant d'arbres n'ont été plantés dans toute la ville que depuis les aménagements urbains de la présente mandature (Collomb), non ? Il n'y a qu'à se promener un peu dans la ville pour voir qu'il y a beaucoup de nouveaux arbres encore sur tuteurs. Piquer les idées des autres OK, mais encore faut-il vivre vraiment à Lyon, y marcher, s'y promener, prendre les transports, pas seulement pour la campagne électorale.
Un centre ville piétonnier. Mais il fait partie de quel parti le Perben ? Les plus virulents opposants aux zones piétonnes, au recul de la place de la voiture, ne sont-ils pas les élus de l'UMP ?...“Je suis las que l'image physique de Lyon soit la sempiternelle basilique de Fourvière (…) Je me suis pris à rêver à une sorte de fil de soie entre les deux collines, portant en son centre une structure de verre (…) Et à l'intérieur une forme de prophétie qui devrait créer un mouvement international de curiosité.”
Euh... ça veut dire quoi ?
"Les JO en 2020, avec Genève et Marseille". Il faudrait peut-être déjà demander leur avis aux deux autres villes (et aux habitants aussi, non ?). Ensuite je doute que le CIO accepte une telle distance entre les villes, et surtout je doute que Marseille accepte de partager, en particulier avec Lyon au milieu.
“Organiser sur nos fleuves une sorte de vaporetto” : c'est déjà en étude dans l'équipe municipale actuelle, mais la comparaison avec Venise est hilarante : le Rhône, ce n'est pas la même chose qu'un canal de lagune !
"Lyon, “une ville femme”, qui prendrait la tête du “combat pour la reconnaissance des femmes (…), à travers une sorte de “fée stival” permanent."
Le combat est tout à fait louable et je suis à fond pour le féminisme. Mais ne faudrait-il pas d'abord regarder si la parité est respectée dans sa propre équipe ? Et la défense des femmes, ce n'est pas un festival, mais un engagement qui mérite un travail.En bref, il me semble que si un socialiste ou MoDem avait présenté un tel programme délirant, on aurait entendu les membres de l'UMP se gausser très fort du manque de concret de tout ça...
Qui est Perben ?
Il a été ministre des gouvernements Balladur, Juppé, Raffarin et Villepin (DOM-TOM, Fonction publique, Justice, Transports). Mais surtout il a été maire de Châlon sur Saône et député de Saône et Loire jusqu'en 2002. Mais bon, comme il est très ambitieux et plus ministre, il vise maintenant Lyon, c'est plus chic.
Le fait marquant pour 2007, c'est son parachutage à Lyon par la direction nationale de l'UMP aux législatives (histoire d'avoir un mandat local avant les municipales), sans demander leurs avis aux élus locaux, et finalement dans une circonscription dorée pour l'UMP, la 4e, celle des quartiers riches de la rive gauche (6e arrdt et nord du 3e). Pour le caser là, on a dû nommer l'ancien député en place (Christian Philip) "Représentant personnel du Président de la République pour la Francophonie", histoire de le calmer. Merci Sarkozy.
J'adore lire les commentaires de l'annonce du retrait du malheureux C. Philip sur son blog de campagne : pauvres militants UMP de Lyon qui croyaient à l'honnêteté...
Perben à Lyon, c'est un peu du n'importe quoi...

Santé !

de BruZ

Pour continuer sur le précédent message concernant les rapports entre Paris et Lyon (et vice-versa), j'apprends dans Impact Médecine, que Lyon est classée première en matière de santé.
La deuxième, c'est Paris, puis vient Rennes.
Les données prises en compte sont celles de la santé pure (mortalité, incidence par pathologie, comportements à risques...), de l'offre de soins (professionnels et équipements), ainsi que les facteurs environnementaux (pollution, criminalité, ensoleillement, espaces verts...). Bon, entre ces premières villes les différences sont minimes.
Ce qui est inquiétant, c'est que les disparités sont déjà parfois énormes entre des villes de plus de 100.000 habitants, mais que ce n'est qu'une statistique partielle. Les différences seraient gigantesques entre certains quartiers des agglomérations (sans parler des petites villes isolées).

Presse lyonnaise

de BruZ

J'ai acheté ce matin, en revenant des croissants, trois titres de la presses lyonnaise. LyonMag, la Tribune de Lyon, et le hors-série Culture de LyonCapitale (j'ai déjà lu plusieurs numéros de ce dernier chez Olivier qui nous avait hébergé en août).

Celui qui m'a semblé le plus intéressant, le plus indépendant, c'est LyonMag. Parce qu'il est le plus indépendant me semble-t-il, que ses articles utilisent un français actuel, que le courriel des journalistes est toujours donné avec leur nom, etc. En tout cas j'attends décembre pour acheter le numéro suivant.
Malgré sa ligne éditoriale très économique, j'ai beaucoup aimé la couverture de la Tribune.
Le petit dossier sur ce thème de la rivalité Paris-Lyon est amusant, même s'il n'apporte pas énormément. J'y ai simplement découvert que quelques grandes innovations sont nées à Lyon, et il y a quand même un article pertinent d'un historien qui remet cette rivalité en perspective depuis la Révolution. Ainsi Lyon et Paris ont presque toujours été en opposition de phase politique aux XIXe et XXe siècle, alors que désormais cela est apaisée (quoique... Sarkozy n'a pas pu visiter Lyon pendant sa campagne à cause des huées).

jeudi 1 novembre 2007

Tu viens pour ta sodomie ?

de BruZ

Ben rien que pour cette réplique tordante par Vincent Cassel (arf... Vincent Cassel... soupir), j'aurais déjà pu aimer ce film.

La liste des acteurs n'est pas mal du tout : José Garcia, Jean-Luc Bideau, Rufus, Claude Brasseur (les vieux du village, un peu à la façon Muppet), et Vincent Cassel donc. Et l'actrice principale que je ne connaissais pas, Mélanie Bernier, est étonnante : très lumineuse, très sensuelle, sexuelle souvent, même pas vulgaire.


Je ne sais pas vous, mais pour ma part, j'ai toujours trouvé les faunes hyper sexy. Avec leurs jambes de bouc, tous leurs poils, leur liberté, leurs joyeuse humeur... Et là, c'est Vincent Cassel qui est Pan himself ! Son maquillage et le trucage pour ses jambes m'ont enchanté, son jeu est très bon : obsédé sexuel hilare têtu infatigable, le faune parfait.

Quant à Sergio Peris-Mencheta (Karkos dans le film), même imberbe, est adorable au sens propre. Un corps impressionnant, un accent délicieux, un rôle qui s'épaissit au long du film, et son jeu (parfois trop sérieux ?) colle parfaitement au poète toujours au-dehors de la société.
Erwan n'a pas raffolé du film... Il n'est pas le seul, les critiques sont médiocres.
Mais moi j'ai bien ri, j'en ai pris plein les yeux... C'est juste un peu n'importe quoi, mais je trouve ça visuellement beau, et LIBRE !
Fenêtre externe

Influence littéraire

de BruZ

Une porte du deuxième étage porte une plaque cuivrée où est gravé "DESPEYROULT", et chaque fois que je passe devant cette porte, inévitablement, je pense à Thérèse Desqueyroux, le roman de François Mauriac.

Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer que derrière cette porte vit un couple de grands bourgeois qui s'ennuient, les grands enfants sont partis, ils n'habitaient déjà plus vraiment là, le mari avec une bonne situation et beaucoup de réunions tardives, une femme qui ne travaille pas.
Dans le quartier où nous sommes (Ainay), ce ne serait pas étonnant.
Que cela se passe à Bordeaux (le roman) ou à Lyon (mon imagination), ce ne doit pas être très différent...
A me lire là, on pourrait penser que je m'ennuie à Lyon.
Non.
Mais je pense qu'on doit pouvoir s'ennuyer mortellement à Lyon.