lundi 31 décembre 2007

"Et maintenant, on cuisine !"

de Bruno

Ouais, ce soir, pour le réveillon du Nouvel An, je mitonne dans la nouvelle grande cuisine aux plans de travail sans fin, à la table non moins spacieuse et aux placards magiques...
(je note que je mitonne et je michetonne se ressemblent drôlement, rien à voir ?)

On va dîner chez Nicolas et Manu, qui invitent un 5e larron. Et tandis qu'Erwan se dorait les fesses au soleil inondant notre lit, on est allé au petit marché de la Croix Rousse ce matin à 11h. Pour prendre les ingrédients nécessaires au repas de ce soir, en se partageant les plats.

Je viens donc de finir des pommes farcies et une buche de Noël.
Les pommes, c'est une adaptation personnelle d'une recette de magazine, la buche est un mix de recettes picorés sur la toile.

Pour ceux que ça intéresseraient, voici ma recette des pommes farcies.
J'ai fait revenir des échalotes avec un petit peu de beurre, puis ajouté des champignons hachés grossièrement (merci Magimix), et pendant ce temps découpé un chapeau aux pommes (de grosses royal gala en l'occurrence), retiré le trognon (sans percer le fond) et réservé la chair. Dans le mélange d'échalotes, ajouté du poivre, du gros sel (fleur de l'Île de Ré en l'occurrence), un peu d'épices au jugé, une pointe d'ail (j'en fous partout) et du Beaufort en petits dés. Et ça mijote. Puis j'ai ajouté la chair des pommes en une sorte de purée grossière.
Puis j'ai préparé une sauce avec 1/3 de vinaigre balsamique 2/3 de Porto (j'ai fini la bouteille du coup), que j'ai laissé réduire tout doucement, j'ai ajouté un peu de miel et de vinaigre de miel (merci Rémy, mon ami apiculteur, et sexy), du sel en poudre très fine et du poivre de même.
Une fois la farce refroidie, je l'ai mise dans les pommes évidées et le tout au frigo (avec du citron à l'intérieur des chapeaux pour ne pas qu'ils noircissent.
Et j'emporterai le tout chez les copains pour faire cuire au dernier moment.

A propos de copains, hier soir, nous dînions chez Lilian et Ludo (après des gaufres chez Virginie), et j'ai A-DOR-RÉ le jouet du chien !!! Un poulet... là rien d'extraordinaire, sauf que la valve dudit jouet est son trou du cul !! Mouarf !!!
C'est con mais ça m'fait marrer.

Aller hop, bon réveillon à tout le monde !!!

La Poste, un monde à part, indissociable du monde réél et pourtant tellement différent.

de Erwan

La Poste.
Comment dire ? Comment mettre des mots sur tout ce que cette institution recouvre ?
Le dessinateur Boulet en a fait un dessin tout a fait parlant. Quelquechose qui se termine par "si le paradis est une asymptote de la vie, l'enfer est un bureau de Poste".
La Poste de la Place Ampère, la Poste de ErwanéBruno.
Avec ses livreurs qui ne sonnent pas chez nous, et laissent un mot dans la boite en cochant la case "Absent". J'étais là, j'ai même passé la journée à monter notre cuisine.
Et une fois qu'il a déposé ce mot, nous sommes donc obligés d'aller chercher le paquet en enfer.
Un enfer fait de files d'attentes sans fin.
Un enfer fait de conseillers clientèles qui remplissent trois bordereaux pour vendre un carnet de timbre.
Un enfer qui ne trouve pas le paquet. Ben non, il y a du retard, alors les colis restent 24 heures de plus dans la camionnette avant d'arriver par tas.
Un enfer dans lequel on revient quand même, bien obligés que nous sommes par une subtilité de la loi qui fait de cette institution un organisme semi-privé mais de monopole d'Etat. La somme des inconvénients des deux arrivant à dépasser largement leur simple ajout.
Un enfer qui ferme aujourd'hui, lundi, sans rien dire ni écrire sur la porte, porte qui indique les horaires d'ouverture "lundi : 8h - 18h30 sans interruption"

Aujourd'hui, 31 décembre, 5ième jour de rétention du paquet de Bruno.
N'oublions pas.
(Il y a au moins un avantage à ce système, c'est qu'il est parfaitement égalitaire sur tout le territoire : que ce soit la Poste surchargée du Louvre une veille de limite d'impôts, ou la Poste de Najac (Aveyron, plus vieille poste de France ?), on y fait toujours la queue. On y attend toujours. On y est toujours aussi mal servi).

dimanche 30 décembre 2007

Loi antitabac : on peut ou pas ?

de Erwan

Bruno et moi, ça fait un sacré bout de temps qu'on attend l'application de la loi anti-tabac. Dès qu'on arrive au Station B, comme avant au Cox à Paris, qu'on pénètre cette masse de fumée, on se dit : Vivement le 1er Janvier !
Et là, Paf !
Notre Bien Aimé Gouvernement nous pond une dépêche de dernière minute pour nous gâcher notre réveillon.
Et je me dis que la loi anti-tabac est l'exact reflet de ce que les lois sont devenues : si il n'y a pas de contrôle, on s'en fout.
Plutôt que de décaler la mise en application de cette loi, soit le 2 janvier, soit le 30 décembre -pourquoi ne pas imaginer faire comme "premier jour sans cigarette" un réveillon ? tant qu'à créer l'événement, autant le faire par un vernissage de premier ordre..-
Donc, plutôt que de décaler la mise en application, Notre Bien Aimé gouvernement nous explique que "la date est maintenue, mais il n'y aura pas de contrôle". Sous-entendu, "Jacques a dit à dit, mais Jacques ne regarde pas".Pourquoi est-ce particulièrement pernicieux comme annonce ? Parce que ça entretien l'idée que ce qui n'est pas contrôlé ou imposé est sans valeur.
Pendant 24 heures, il y aura une loi, et le gouvernement nous incite ouvertement à ne pas la respecter. A quoi bon l'avoir fait voter pour le 1er janvier, alors?

(j'avais ensuite ajouté tout un pavé sur le fait que tout se perd, ma bonne dame, si on fait des lois qu'on demande de ne pas respecter, alors évidemment, les citoyens ne respecteront que ce qu'on leur impose avec force contrôles et matériels coûteux, mais Bruno a usé de son droit de regard pour me dire que je suis un vieux con. Alors que je ne suis pas si vieux, en fait.)

samedi 29 décembre 2007

Saturnales

de Bruno

Outre la grande suspension de la cuisine dont parlait Erwan, hier on a acheté une guirlande électrique à moitié prix. D'ailleurs, on mangera des huîtres le 2 janvier avec gourmandise économe.
Avec cette guirlande, qui servira un jour à la déco de notre chambre, je réfléchis encore, j'ai à nouveau pensé à Noël, la fête en elle-même. Chez mes grands-parents, j'ai fait une cure de télé, et j'ai regardé "C dans l'air" surFrance 5, dont le thème était Noël en 2007 avec des représentants des trois grandes religions monothéistes et un philosophe des religions (la vidéo de l'émission est sur la page du site).
Il ont surtout parlé de la perception de cette fête chrétienne par les juifs et les musulmans, c'était fort intéressant (le chercheur musulman était super mignon).
Et j'ai recherché ce qu'il y avait avant Noël (une petite page du Ministère de la Culture en parle), avant que cette date ne soit décrétée officiellement anniversaire du Jésus par l'Eglise catholique (en 354 par le pape Libère)... LES SATURNALES ! Bien sûr !!!

Voilà ce qu'on faisait juste après le solstice d'hiver (merci cosmovisions):
Indépendamment des cérémonies religieuses (en l'honneur de Saturne donc) qui en étaient l'élément essentiel, les fêtes présentaient un caractère tout particulier de gaieté et de licence.
En ces jours, les esclaves, coiffés du pileus, emblème de la liberté, étaient dispensés de leurs travaux ordinaires, ils étaient avec leurs maîtres sur le pied d'égalité, et même ceux-ci les servaient de leurs propres mains dans un banquet. On s'envoyait des présents. On courait les rues avec des cris joyeux (Io Saturnalia). On échangeait de libres propos, et la fête se poursuivait pendant la nuit, à la lueur des flambeaux.
Tout le monde se coiffait du pileus. On se réunissait en de gais repas. Les écoles, les tribunaux étaient fermés. Il était sursis aux exécutions capitales, on ne pouvait sans sacrilège commencer une guerre.
(le tableau de Antoine-François Callet fait partie des collections du Louvre)
Y'a pas à dire, les Romains savaient bien mieux s'amuser que ces barbants de cathos...

vendredi 28 décembre 2007

Daft Punk Alive 2007

de Erwan

Bon, moi je veux bien que Bruno parle d'Ikea, de carrelage et de siliconage, mais l'info importante d'hier, c'est qu'on est ensemble à nouveau. Pas de rupture passée, mais de séparation forcée, fêtes de fin d'année* oblige.
Nous avons donc pu tester les relations inter-régionales que la SNCF offre au départ de Lyon, afin de retourner dans nos familles respectives collecter moult foies gras et chocolats.
Mais une semaine, c'est long, il était temps que ca cesse !
Et pour répondre à la question de Xavier dans le message précédent, non, nous n'étions pas à la piscine ce soir; c'était bien ?
Nous étions comme annoncé chez Ikéa, en train de se faire rembourser les parties de meubles inutilisées pour la cuisine, et de dépenser le double à acquérir d'autres objets beaucoup plus utiles.
Par exemple, cette suspension du meilleur goût qui éclaire désormais notre cuisine.
Question quizz sur cet objet : saurez-vous deviner (ou compter, mais c'est plus long) combien d'ampoules le compose ?
Et puis sur le retour, on était facile à suivre au bruit : j'écoute en boucle et très fort le cadeau (de fin d'année) de mon chéri.

*je préfère dire fêtes de fin d'année plutôt que fête de noël, parceque c'est moins connoté religieusement; je vous invite d'ailleurs à regarder avec beaucoup de recul les pérégrinations religieuses des maîtres du monde :Dieu domine le débat présidentiel américain, où les candidats doivent faire profession de foi et ré-affirmer que Dieu a créé le monde en 6 jours il y a 6000 ans sous peine d'être disqualifié(e). Donc, soyons prudent, parlons de fêtes de fin d'année.

jeudi 27 décembre 2007

Carrelage et siliconage

de Bruno

Aujourd'hui que nous sommes à nouveau réunis à Lyon chez nous, on bricole !
(qui saura nous retrouver l'extrait vidéo du Cœur a ses raisons séance bricolage ?...)

Erwan est au carrelage.

Bruno est au siliconage.

D'ailleurs, vous aurez peut-être remarqué un objet devant moi. C'est une patate. Eh oui ! Car la patate est l'amie du siliconage !

Pour faire de beaux joints de silicone, utilisez une pomme de terre et coupez-la aux dimensions voulues. En un coup de patate, le joint est lisse, régulier, et pas une goutte sur les doigts !

C'est efficace et écologique.
La Patate, ça donne la patate !
Bon,c'est pas tout ça, mais on file chez Ikéa !

samedi 22 décembre 2007

Ce que je lis en ce moment

de Bruno

Demain, je prends un train direct Lyon-Tours pour aller rejoindre toute ma famille pour Noël. Ce n'est pas un TGV, mais un "train" (pas de précision sur le billet), et donc le voyage dure plus de cinq heures. C'est beaucoup mais c'est de très loin la forme la plus agréable et écologique pour faire ce trajet. Et puis j'aime beaucoup voyager en train, a fortiori dans des train à vitesse moyenne. J'espère juste qu'il ne sera pas plein de gosses hurlants...

Alors je vais justement prendre avec moi, les deux livres qui m'accompagnent en ce moment, et qui n'ont rien à voir.

Seconde Fondation, d'Isaac Asimov, la troisième partie du cycle de Fondation. En poche chez folio SF.

Les Cinq Girouettes, de Jean-Louis BORY, en une édition Ramsay de 1979 que j'ai trouvée à la braderie des livres sur la place Bellecour il y a un mois. C'est une biographie de Cambacérès.

Deux livres qui n'ont vraiment rien à voir, ce qui évite certains mélanges de récits comme j'en ai vécu en lisant plusieurs livres de science-fiction du même genre dernièrement.

Fin d'un "blog", retour du journal

de Bruno

En attendant que Julien & Raphaël finissent leurs courses (faire des courses le samedi précédant Noël, faut avoir du courage), je viens de fermer le petit blog personnel que j'ai sur LiveJournal.
Au départ, le 30 janvier 2001, je l'avais ouvert pour rendre inviolable mon journal personnel (intime), que jusque là j'avais tenu sur des cahiers (merci Clairefontaine) mais je soupçonnais alors mon ex de le lire, ce qui est très désagréable, non ?
Ce journal, je le tenais plus ou moins régulièrement, selon les besoins et les envies, et les entrées étaient privées, strictement pour moi seul. Et peu à peu, c'est devenu un "blog", de plus en plus de messages étaient publiques, tout en continuant à étaler ma prose toute personnelle. Pas mal de politique, des infos sur l'homophobie, un peu de prosélytisme athéiste, un peu d'hommes et quelques nouvelles plus personnelles.
Mais depuis qu'on a ouvert ce blog sur notre nouvelle vie à Lyon, je ne me sers plus de LiveJournal que comme un journal personnel, comme avant. Alors ce matin j'y ai annoncé que c'est ici qu'il faut venir pour avoir de nos nouvelles.
Cette image, c'est celle qui sert d'icone à mes pages LiveJournal, une dédicace de Ralf König faite à la librairie BlueBookParis il y a un ou deux ans, spécialement pour moi(noter le tatouage sur l'épaule de Ramon).

vendredi 21 décembre 2007

La magie de Nâël...

de Bruno
En ces derniers instants de présence sur mon lieu de travail en 2007, je ne peux pas résister... au risque de vos endommager les boules.
Fenêtre externe

"Le niveau baisse"

de Bruno

Au fur et à mesure que moi-même et ceux que je côtoie vieillissent, j'entends et je lis de plus en plus "les jeunes ne savent plus écrire".
Et de plus en plus je me dis qu'il y a une véritable anomalie qu'il va bien falloir corriger tôt ou tard : pourquoi le code orthographique du français n'a-t-il pas changé depuis le XVIIIe siècle ? (cf. réforme de 1740, la seule de grande ampleur jusqu'à aujourd'hui).
La République a créé le système métrique pour rationaliser les mesures, les adapter au temps, alors pourquoi ne ferait-on pas une rationalisation de l'orthographe ??
Que quelqu'un m'explique pourquoi artichaut prend un T final, pourquoi on continue à écrire oignon alors qu'au XIXe siècle on trouvait la graphie sans I, pourquoi on met un H à haricot (on n'en mettait pas au XVIIe). Que des érudits lettrés de la Renaissance aient trouvé qu'il était plus "beau" d'écrire femme plutôt que fame (forme médiévale) pour faire plus "latin", c'est entendu, mais qu'on continue sans rien changer c'est idiot.
Les Allemands ont essayé de changer leur orthographe (en 1996, obligatoire depuis 2005), et c'est un peu beaucoup le bordel depuis. N'empêche, le double S a définitivement remplacé le ß et puis personne n'en est mort. Et le reste finira par se tasser, toujours sans aucun dommage corporel ou psychiatrique.
Ce ne sont pas les jeunes qui orthographient mal, c'est l'orthographe qui est morte-vivante. Et l'orthographe étant devenue si inadaptée, on en arrive au langage "texto"... A résister avec des institutions aussi conservatrices que l'Académie Française et l'Education Nationale, on va finir par faire tout exploser. Je ne parle même pas de la compétitivité du français par rapports aux autres plus logiques (l'espagnol par exemple).
Combien de graphie possibles pour le son "è" ?> Plus d'une dizaine (è, ê, ai, aî, aie, aix, ei, ey, ais, ait, ay, aient, ect, ep, et).
Combien de graphies possibles pour le son "s" ?> Au moins huit (s, ss, t, c, ç, x, sc, th).
Combien de prononciations différentes pour une lettre A accompagnée?> On trouve de tout ("a, è, en, ha, aë, in, ou, aille"...).
Combien de mots imprononçables sans entraînement ?> faisan, chrysanthème, chaos, appendice, zinc, eczéma, jeûne, gageure, seconde, etc.
Quelle logique entre les prononciations de mille et aiguille ? Entre abbaye, cobaye et balayer ?
Je le sais bien, ces irrégularités ont (presque) toutes une explication historique, et alors ? Je ne parle pas de syntaxe, je ne parle pas de grammaire, je ne parle que d'orthographe lexicale, l'orthographe qu'on dit "d'usage".
Comment appelait-on le droit du nord de la France avant le Code Civil ? Le "droit coutumier". Ouais, autant dire le droit d'usage, non ?..

jeudi 20 décembre 2007

Léguman !

de Bruno

En rangeant un dossier, je me suis mis à siffloter le générique de fin de... Téléchat ! Sans raison.
"Y'a bien trente-six sortes de chaaaaaaats, des p'tits des gros des angoraaaas, chat de goutière et chat siamoiaaaaas (accent anglais de la cuiller à thé), y'a qu'une télé c'est Téléchat"
Toujours est-il que je me suis jeté sur DailyMotion dès que j'ai eu un peu de temps. Je regarde un épisode ou deux... et là : la révélation !
LEGUMAN !
Léguman, la série débile que les légumes regardent dans le frigo une fois la porte refermée.
Léguman, c'est un résumé des feuilletons débiles genre Spectreman, X-Or ou SankuKaï, mais des décors et costumes encore plus pauvre et bidouillés, tourné en Super8 et avec toujours la même bande-son, et l'inévitable "Les carottes sont-elles cuites ? Non !".
Du deuxième degré dont je ne suis pas certain que le public (enfants) saisissait la nuance, quoique.
J'ai fait quelques recherches rapides, mais pas grand chose sur cette mini-série dans la série Téléchat si ce n'est cet article (que l'article de Wikipédia résume).
En regardant bien l'épisode de la caisse-enregistreuse qui fait flamber les prix, on voit des étiquettes dans une langue que je ne connais pas, genre néerlandais... Est-ce donc une série française faite par les réalisateurs de Téléchat ou bien une sous-série achetée ?...
Dans ce même épisode, la caisse maléfique porte une touche avec une icone de téléphone. Étrange... La caisse aurait-elle déjà été reliée à un réseau utilisant les fils du téléphone ?...
Mystère sur Léguman...

PS : J'apprends aussi que l'un des auteurs de la série Palace, que j'adule, est également le co-auteur de Téléchat : Roland Topor.

Anniversaire du Yaourt

de Erwan

Tiens !En parlant d'anniversaire de yaourt, voici ce que j'avais enregistré pour l'anniversaire* d'une autre Danette (et d'un proche)...

Vous apprécierez les effets spéciaux, le jeu d'acteur, la musique, la composition, les décors (c'était à Paris), et le tout filmé en une seule prise !

Fenêtre externe

Du grand art, non ?


* on parle d'anniversaire de yaourt quand on mange le yaourt PILE à la date de péremption.

La crème dessert et moi

de Bruno

Ce petit pot de crème Danette et moi, on a la même date anniversaire !
(genre...)

mardi 18 décembre 2007

Place Carnot

de Bruno

En ce moment, place Carnot (la place face à la gare de Perrache), il y a le Marché de Noël. A priori, pas le genre d'événement qui me soulève d'enthousiasme, mais celui-ci est quand même bien grand d'une part, les chalets ne sont pas cucul, les produits sont souvent sympas (produits régionaux) même si chers, et la décoration vraiment réussie. D'ailleurs cet arbre illuminé me plaît :
Notez bien que l'ombre au milieu du tronc n'est pas voulue, c'est un petit monument aux morts de 14-18 surmonté d'un casque de poilu. La silhouette est coquasse...

Ligne C du métro

de Bruno

Il ne restait qu'une seule ligne de métro et funiculaire* que je n'avais pas empruntée, la ligne C, la jaune, celle qui relie les stations Hôtel de Ville à Cuire, la petite jaune sur les plans.
Nous l'avons prise depuis le bas (Hôtel de Ville) jusqu'à la station Croix Rousse où l'on allait pour voir un copain qui tient un chalet au Marché de Noël.
Cette ligne est issue de la ligne de funiculaire Croix-Paquet ouverte de 1891 à 1972, et de la ligne de chemin de fer Croix-Rousse/Sathonay ouverte de 1861 à 1953.
Et ce qui est particulier, c'est que les motrices sont à double système : rail et crémaillère, et qu'en plus l'alimentation se fait par caténaires comme un tramway. Bref, il y a des pages et des pages sur cette ligne écrites et sur d'autres sites encore.
La station Croix-Paquet("Gros-Paquet" selon un copain...) a une pente impressionnante sur les quais, et je pense qu'il doit falloir pas mal saler en cas de verglas.
Par ailleurs, à la station Hôtel de ville, ou il y a un quai de chaque côté de la seule voie, une porte s'ouvre sur un gros pilier, les quais n'ayant pas été prévu pour le type de rame utilisé.
Et dans l'escalier de correspondance avec la ligne A, toujours à Hôtel de Ville, il y a une fresque émaillée qui m'a d'abord fait penser à Delaunay, et dont j'ai oublié l'auteur, mais j'ai quand même fait une petite photo. Elle me plaît beaucoup.





*funiculaire : J'adore ce mot aux sonorités évocatrices... Bon, en vérité, funiculaire, ça vient de funiculus, petite corde en latin, et ça concerne tout type de cordes (ingénierie, anatomie, mécanique rationnelle), comme l'indique le TLF. Donc, aussi par exempl le cordon spermatique (tous les nerfs, vaisseaux et tuyauterie qui alimentent chaque testicule) !

dimanche 16 décembre 2007

Vous êtes Pref ou Têtu ?

de Erwan

Suite à une remarque de Supermama, qui appelle plus qu'une simple réponse, je fais un rapide billet sur la presse gay.
Depuis bien longtemps, il existe Têtu, un magazine avec des couvertures parfaitement racoleuses, faites d'une plastique sans faille, mais pas imperméable.

Et puis il y a Pref, qui se démarque immédiatement par une couverture .. racoleuse .. plastique .. able.

Voilà pour l'aspect extérieur de ces revues.

Que Têtu fasse un calendrier, c'est un plus évident comme argument de vente, "c'est sûr" !

Maintenant, si on regarde l'intérieur, il y a matière à quelques interminables secondes de débat.
Dans le cas de Têtu, on a droit à des articles qui abordent souvent des thèmes -bien que prévisibles- intéressants, mais dont le contenu est parfaitement creux. Creux genre vide avec rien dedans. J'ai en mémoire un long article sur "Être gay chez les pompiers", qui relatait les fantasmes d'un pompier (anonyme) et c'est tout. Point d'ouverture du débat au delà de la braguette, après avoir éclusé les questions sur les douches collectives, la tartine du sapeur et les soirées bien arrosées.
La plupart des articles me semblent largement incomplets ou mal documentés, ou bien se basent sur des statistiques issues de leur site internet : sur la droite, vous pouvez voir qu'en ce moment, ils recherchent des témoignages de jumeaux gay, tout un programme.
D'un autre coté, Pref aborde fréquemment des thèmes inhabituels -"Je te quitte !" c'est pas ce qu'il y a de plus vendeur, vous en conviendrez -, mais qu'ils complètent d'article d'un conseiller conjugal, qu'ils émaillent de statistiques, de témoignages aussi, bien sûr, mais dans un style construit, réfléchi, visiblement destiné à être lu puis relu. C'est d'un abord plus aride, certes, mais c'est beaucoup plus riche et instructif. En fait, je peux comprendre qu'on achète la reliure dorée en croûte de cuir pour protéger ses Prefs, alors que ça n'a aucun intérêt pour les Têtu : la seule chose bonne à faire avec, c'est d'encadrer la couverture, la mettre à la suite des autres dans le couloir, et recycler le reste.
A titre de comparaison, on peut dire que Têtu, c'est le Elle masculin : une concaténation de trucs pas intéressants qui font passer le temps chez le coiffeur entre deux publicités (exemple de publicité Têtu ci joint).

Cela dit, ils ont bien ciblé leur public..

Sur le tableau un peu gris foncé que j'ai dressé sur le dos de Têtu, il faut mettre quelques bémols :
- puisqu'ils parlent de futilités, ils ont fait un article (d'une bonne dizaine de lignes) qui comparait les Snorkies aux demoiselles de rochefort avec des poils. Un hommage dont nous ne sommes pas peu fiers.
- Ils font tous les ans (deux fois par an ?) un numéro spécial "Têtu +" uniquement consacré au Sida, et pour le coup, là, ils sont super bien renseignés. Ils y abordent toutes les facettes de la question, depuis la contamination jusqu'à la mort, en passant par les aspects psychologiques, financiers, professionnels, amoureux, médicamenteux -tous les traitements sont expliqués avec leurs effets indésirables respectifs, de quoi savoir donner des leçons à des médecins non spécialistes-.. une bible mise à jour tous les ans.
Vous ne vous sentez pas concerné(e) ?

Bref, vous l'aurez compris, nous, on est abonnés à Pref, et on paraît dans Têtu.

samedi 15 décembre 2007

Les Briconautes

de Bruno

L'aventure date d'une semaine, mais il faut que je raconte, tellement on s'est amusés !

Avec notre ami Laurent, un p'tit jeunot de 23 ans, on est allé à Villeurbanne en métro. C'est bien agréable de prendre le métro pas uniquement pour aller bosser.
Bref, nous arrivons chez ADS Les Briconautes pour acheter des vis, du ciment, du vernis, des joints de robinet, etc., de quoi continuer les travaux dans la cuisine.
Dans notre visite des rayons quincaillerie (Erwan était à la plomberie), on a découvert ça :

Quel choc de se retrouver nez à nez (...enfin pas vraiment son nez) avec ce bel ouvrier de chantier ! Le regard droit et déterminé, les équipements de sûreté (casques et chaussures) de rigueur et sa combinaison, négligemment ouverte jusqu'au pubis, glabre.

Bon, d'accord, cet ouvrier est en plastique, il n'a pas un poil (les ravages de la métrosexualité) nulle part, mais quelle plastique ! (oui, c'était facile)
Le plastique, c'est bien connu, c'est fantastique, et surtout fantasmatique en l'occurrence...

Je ne sais pas qui avait bien pu découvrir ainsi ce mannequin, mais nous on riait comme des bécasses.

Nous avons continué notre exploration du magasin...

Et là, à nouveau un choc esthétique, mais artistique celui-ci !Quelle fraîcheur que ce paysage alpestre, ce torrent bouillonnant, encadré d'un chalet sans âge et de sapins en pleine verdeur ! Mais ce qui emporte mon esprit par-delà les choses terrestres, ce sont les monts enneigés à l'horizon, que le soleil du printemps baigne d'une vigoureuse lumière dorée...

Après un tel ouragan de lyrisme, la direction artistique du magasin avait heureusement pensé à reposer nos âmes d'un paysage naturel empreint d'une douceur infinie.
Ces cygnes majestueux glissent sur l'onde miroitante de ce lac paisible, infinie sérénité aux rivages d'automne...

Enfin, et je profite de cette occasion pour féliciter la DA du magasin de son audace, de son défit face aux fausses pudeurs bourgeoises, nous découvrîmes cette œuvre splendidement visible au milieu de la section "décoration".

Cette femme nue évanescente ne redoutant pas d'exposer son sexe libre devant l'artiste à son réveil, eût presque éveillé une certaine hétérosexualité chez Laurent et moi. D'ailleurs, le panneau d'urgence situé en dessous nous rappelait bien à la raison.

Epuisés par tant de spectacles, nous finîmes par rejoindre les caisses, et tandis que nous faisions la queue, on ricanait en regardant des chauffages à pétrole imitant des feux de bois, et en particulier le modèle avec de splendides fers forgés en plastique peint massif, aux motifs Louis XV du meilleur effet...
Une petite mamie est venue nous demander, voyant nos regards experts, "ça marche bien ce système ?". Elle était tout à fait sérieuse, je n'osais lui dire ce que j'en pensais...
"On ne fait que regarder vous savez, mais le chauffage a l'air efficace.
-Et lequel est le meilleur d'après vous ?
-C'est une question de goût, mais je pense qu'il ne faut pas mettre trop cher non plus, et un simple brûleur qui n'imite pas un feu de bois est tout aussi efficace.
-Merci jeune homme", finit-elle en souriant largement, tandis qu'elle se tournait l'air dubitatif vers son amie qui l'accompagnait en disant que tout de même, le modèle le plus ouvragé était vraiment le plus joli, non ?

Allez visiter Les Briconautes à Villeurbanne, métro ligne A, station Flachet, vous y êtes directement !

Freeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !

de Erwan

4 jours !4 jours après UN SEUL coup de fil à Free, et on est connectés !
Quand je repense à Neuf Télécom qui voulait nous imposer une carence de 30 jours entre le retour de la neuf box et la résiliation effective (soit 30 jours sans connection du tout !.. et je fais quoi, moi pendant ce temps ? je tricote ? je vais dans des bars-de-la-vraie-vie ? je fais mon marché de noël ? je monte ma cuisine ?)
Bref, quand je vois ce que je vois, et quand j'entends ce que j'entends, je suis bien content de penser ce que je pense. Et toc, bien fait pour la neuf box de merde.

mercredi 12 décembre 2007

...ça vient

de Bruno

Bon évidemment, on a nos récits de la Fête des Lumières, de la visite des copains durant ce weekend très couru, de la cuisine qui reprend une forme viable, de la connexion qui progresse (Free a récupéré la ligne), des voyages pour les fêtes, etc.
Mais à partir du boulot, c'est pas drôle et pas pratique.
Donc, patience... ça vient.