samedi 23 octobre 2010

L'AppStore du cul

Sur l'iPhone (smart-phone n°1 des ventes pour les gays), il existe depuis longtemps l'application GrindR, une sorte de aka-aki spécialisé. Le principe de GrindR : tu te connectes, on te montre qui sont ceux qui sont connectés à proximité. C'est un réseau social pour se rencontrer, et peut-être boire du thé et parler histoire des religions, ou d'autres activités...
Pas mal de vidéos humoristiques ou ridicules trainent sur internet, qui se moquent des usages plus ou moins appropriés de cette application.Mais GrindR (comme aka-aki), c'est une application iPhone. Et comme le répète Apple : pas de sex sur l'iPhone. Alors si ça passe pour les images d'icônes du XIVe siècle ou de la recette des cookies de Virginie occidentale, ça le fait moins pour les clichés des pratiques sket'-rubber-fist de jhoch675018 : là c'est compte supprimé dans l'heure et avertissement en anglais pas aimable.
Une application de GayRomeo pour iPhone créée par un fan et nommée MobileRomeo avait bien été lancée, mais impitoyablement supprimée de l'AppStore au printemps dernier. Ne cherchez plus elle a disparue.

Alleluyah ! GayRomeo itself a créé une version adaptée aux smartphones ! Avec de grosses touches et des menus raccourcis.
Il existait déjà une version à l'adresse "discrète", et une version "mini" pour se caler dans un coin de l'écran d'ordinateur, voire le mix des deux.
Et afin de contourner la censure d'Apple, on l'utilise non pas via une application, mais avec l'explorateur du smartphone (Safari pour l'iPhone):
touch.gayromeo.com (et m.gayromeo.com pour les non-tactiles).
Et on peut créer une icône sur l'écran d'accueil de l'iPhone pour y accéder encore plus rapidement.
A noter que "planetromeo" s'affiche par défaut, des fois que quelqu'un regarderait par dessus votre épaule ou prendrait le téléphone pour regarder l'historique de l'explorateur...
Ils sont bien chez gayromeo !

dimanche 3 octobre 2010

Ethologie de l'homo sapiens en situation rituelle

Automobile : un véhicule terrestre à roues, propulsé par un mécanisme moteur embarqué.

Observons donc le comportement de l'homo sapiens, que nous appellerons "humain" ("humaine" pour la femelle), lors d'un rassemblement appelé "Mondial de l'automobile" ("mondial" désignant l'aire totale représentée par la planète où réside l'humain).Ce rassemblement très recherché par l'humain (cf. illustration) dans une zone de plusieurs centaines de kilomètres autour du lieu, est d'abord frappant parce qu'il semble ne présenter paradoxalement que des exemplaire d'"automobiles" qui ne sont pas mobiles. Ceux-ci sont mis en valeur par des artifices faits de diverses matières et éclairages mais ils ne se meuvent pas.
Ces automobiles se présentent comme des grands contenant majoritairement en fer peint et verni, pourvus d'ouvertures fermées par des plaques de verre transparentes dans le champ visuel humain . Chaque automobile contient plusieurs dispositifs (de deux à sept, quatre le plus souvent) sur lesquels les humains peuvent poser leur face postérieure de manière à économiser l'énergie nécessaire à la station debout; ils appellent cela "position assise". On compte également toujours un cercle d'une largeur d'environ 35 cm, suspendu plutôt verticalement face au dispositif d'assise situé le plus en avant et à gauche de l'automobile, de manière à se trouver au-dessus de son os le plus long, sans toucher le corps de l'humain. Ce cercle dont l'usage nous est encore inconnu semble avoir une importance particulière dont nous reparlerons plus bas.

Ce rassemblement a lieu environ toutes les 730 rotations de la planète, soit également toutes les 2 révolutions autour de son étoile. Ces périodes sont certainement d'une symbolique précise, mais nous l'ignorons jusqu'à maintenant.
Lors de ce rassemblement, les humains vont tous accomplir un rite tout à fait particulier, qui doit faire partie d'une religion universelle car on le retrouve dans de nombreuses colonies émergées de la planète de l'humain.
Chaque humain venant pratiquer son culte doit pénétrer dans une automobile, prendre une position dite "assise" comme expliquée plus haut, et apposer ses deux mains sur le cercle précédemment décrit. Cette apposition s'exerce après que l'automobile est hermétiquement close. Une fois les mains apposées, une suite de mouvements survient toujours : l'humain bouge latéralement par petits mouvements son bassin posé sur l'assise, et surtout il agrippe par plusieurs poussées musculaires ses mains sur le cercle magique qui pivote sur un axe central ; souvent également, il touche avec ses extrémités digitales différentes excroissance de la surface intérieure de l'automobile, différentes selon les exemplaires utilisés, mais présentant toujours des petits symboles blancs aux significations sans doute liées au culte (ces symboles sont spécifiques à l'automobile et ne font pas partie des systèmes de communication écrits habituels de l'humain).
Ce rite dure quelques secondes, puis l'humain sort de l'automobile pour laisser sa place à un congénère qui effectuera à peu près les mêmes gestes.

Ce rite semble être réservé au mâle humain, d'une part la femelle accompagne rarement un mâle sur le lieu de rassemblement, d'autre part les femelles présentent sont divisées en deux catégories.
Les premières, venues en compagnie d'un mâle, se contentent souvent de rester à côté de l'automobile tandis que son mâle effectue les mouvements précités (elles utilisent parfois un mécanisme fixateur d'image en deux dimension), et parfois sont autorisées à prendre place à droite du mâle à l'intérieur de l'automobile, sur la place d'assise dépourvue du cercle magique. Elles utilisent parfois le temps de la cérémonie pour observer la partie postérieure de l'automobile, ou singer le rite du mâle en agitant également leur bassin sur le dispositif d'assise quelques secondes. Nous ignorons quels types de droits symboliques permettent ou non à certaines femelles de pénétrer dans certaines automobiles.Les secondes femelles présentes, sont d'un type physiquement particulier (cf. illustration) : elles sont d'âge moins élevé en moyenne mais cependant pubères, et elles portent un costume dégageant toujours à l'air libre la majeure partie de leurs membres inférieures et le haut de leur poitrine (incluant le haut de leurs mamelles). Nous faisons l'hypothèse que ces femelles sont des prêtresses car elles ne pratiquent pas le rite des autres humains présents, mais elles entourent les automobiles et organisent le rite. Parfois elles sont les seules à pouvoir approcher (voire toucher avec différentes parties de leur corps) certaines automobiles interdites.

Le but de ce rite nous est inconnu, mais il est pourtant très populaire puisque des millions d'humains le pratiquent lors de chaque rassemblement. Nous pensions d'abord à un rite initiatique, mais l'âge très variable des humains le pratiquant nous a contredit. On peut alors penser que ce moment correspond à une sorte de ressourcement auprès d'une divinité dédiée à l'expression de la différence des sexes, et puisque les automobiles ne sont paradoxalement pas mobiles, peut-être ce culte est-il lié à une permanence temporelle, lié au temps et donc à la mort.

D'autres études seront nécessaires pour éclaircir ces observations. Nous pourrons alors peut-être établir un lien avec l'utilisation de l'automobile proprement mobile cette fois, comme moyen de déplacement et de procession (cf. article précédent sur les processions quotidiennes en automobiles sur des chemins balisés recouverts d'hydrocarbure solidifié mêlés à des petits minéraux).