jeudi 31 janvier 2008

Eco-lo-nomie

A l'instar de notre copine Eugénie, je me suis lancé dans l'écolo-nomie.

Mais ma conception à moi de l'éco-truc, c'est que ça doit rester simple.
Par exemple, remplacer la lessive par des noix de lavage, qu'il faut avoir sélectionnées et changées -mais pas toutes- de temps en temps, leur ajouter de la soude (un peu mais pas trop) parceque sinon l'eau est trop dure et compléter avec du parfum -mais que du bio, sinon, ca ne sert à rien ma bonne dame !-, le tout avec des balles de lavage, une pincée de percarbonate ET de bicarbonate soude (mais je ne sais plus pourquoi), ce n'est pas simple.
On aura beau me dire que c'est pas cher et bon pour l'environnement, l'idée de passer plus d'une minute à mettre la machine en route, c'est déjà trop.

Bon, c'est juste un exemple, et vous en trouverez plein d'autres sur le site d'Eugénie.
D'autres exemples, d'ailleurs, qui me sont beaucoup plus parlants : je repense à des trucs d'orthiculteurshorticulteurs, qui consistent à mettre deux plantes côte à côte qui se protégent mutuellement, ca fait de grosses économies de pesticides ET c'est sans effort.
Sauf que c'est maintenant illégal. L'article 70 de la loi d'orientation agricole publiée en janvier 2006 rend illégal "la diffusion comme la cession, payante ou gratuite, de remèdes phytosanitaires qui ne fassent pas l'objet d'une autorisation de mise sur le marché".
Vous ne saurez donc pas quels plantes il faut mettre côte à côte. Et si vous demandez conseil à votre grand-mère, vous devenez de facto hors la loi. Ou elle ? Ou les deux ? J'en sais rien, ce qui est sûr, c'est que c'est pas bien, il ne faut pas demander à sa grand mère des trucs d'horticulteurs, ça peut mener en prison.
Salauds de pauvres qui veulent ruiner les industries pétrochimiques, tiens.

Mais revenons à MA vision de l'écolo-nomie.

Je monte à Paris demain matin. Quelqu'un veut venir ?

mercredi 30 janvier 2008

Lyon-Nice

Même en convalescence, je devais aller à ce congrès à Nice. Alors j'ai pris le tramway à Perrache pour la Part-Dieu... sauf qu'il y avait la manif des taxis, j'ai dû descendre à Guillotière pour prendre le métro D puis le B. Heureusement que je m'étais gardé un peu de marge, j'ai eu le TGV.
Rapide jusqu'à Marseille St Charles, puis TER pour Nice-ville.
Un vieux train moche, sans porte entre la plateforme et le compartiment, et sans chauffage... pendant deux heures et demi.

Comme ça sur l'image, ça a l'air douillet... mais c'est sinistre, tendance gris clair sur gris foncé, odeur de poussière, sans inclinaison, sol plastique noir, et éclairage néon. Un vrai vestige soviétique.


Du coup, impossible de dormir, car en plus ce TER s'arrête à La Ciotat, Toulon, Draguignan, St Raphaël, Cannes, Antibes, et enfin Nice.
Je bénis d'avance mon retour en TGV direct.

Arrivé à Nice, la ville est franchement moche, sale, agressive. Mais je trouve mon hôtel facilement grâce aux indications d'Erwan.
J'y suis bien accueilli, c'est calme, chaud et moelleux.
Et quand je suis ressorti pour trouver à manger :

Bon, ben ça fait du bien. La vendeuse est très sympa, et j'en ai bien foutu partout sur mon plateau comme il se doit chez Subway.

PacCake

Finalement, on a souflé nos bougies ce midi. Et comme on n'avait pas très faim, grippe oblige, le gâteau ..

.. ressemble à PacMan : c'est rigolo vu comme ça, non ?
(Il faut cliquer sur l'image, sinon, ça ne s'anime pas.. va falloir que je jette un oeil là dessus..)

Le soleil se couche pour la 1460ième fois

Ce soir, on pouvait voir un très joli coucher de soleil sur Fourvières par la fenêtre de la cuisine.
(si, c'est joli, on voit même le reflet du lustre dans la fenêtre).

Alors j'ai appelé Bruno, pour lui faire partager cette vue.

Quand il est arrivé dans la cuisine, il a commencé par dire "ça sent bon !" et il a vu que j'ai préparé des lasagnes.
C'est pas très compliqué, c'est vrai, mais enfin, quoi bon, faut bien commencer par quelque chose, hein. Et puis elles sont belles, non ?



On a commencé les lasagnes, étaient-elles bonnes ? Il parait que c'est bon réchauffé, ça laisse un espoir.

Et il a remarqué le gâteau à coté.
Et les bougies.
4. (2 roses et 2 bleues, pour l'équilibre)

Et il s'est souvenu, il y a quatre ans, à Paris, je l'ai déposé pour la première fois à son bureau, en moto, sous la neige.



....

Bon, ça, c'était l'idée de départ.
Et en fait, rien, parce que môssieur est malade ce soir.
Cloué au lit. On se demande bien qui a pu lui refiler sa grippe ??
Monsieur faisait le malin avec son vaccin ? Ben ça vaut que-dalle ce truc !
Je comprends pourquoi c'est pas remboursé.

Et bien il les aura demain matin au petit déjeuner, ses lasagnes.
Et froides en plus.

mardi 29 janvier 2008

Des Converse chez Marie-Antoinette

Je viens de faire une découverte !
Il y a un intrus dans les chaussures de Marie-Antoinette !
Ami lecteur, sauras-tu retrouver quel est cet intrus ?
.. en tous cas, c'est peut être le seul intérêt du film, et je l'ai raté, il a fallu qu'on* me le dise..

Faut-il être malade pour s'intéresser à des trucs comme ça.. Je dors 20h par jour, et je me lève pour chercher des godasses.. elle est peut-être là l'erreur !


*Merci Berserk !

Communautarisme

Sur France-Info ce soir, on a entendu plusieurs fois un petit reportage sur la vente aux enchères de reliques de François Mitterrand.
Bon, évidemment, il y avait les inévitables collectionneurs, toujours un peu vains, mais il y avait surtout un homme grincheux, en clôture des interviews, qui déclarait : "Ce que je constate, c'est qu'un homme politique socialiste portait des Weston et des costumes de luxe !"

Si je comprends bien, les pauvres doivent donc n'être représentés que par des pauvres. Il est vrai que les riches, eux, votent déjà pour des riches...
Je suis blanc, athée et homosexuel, alors il faut que je vote pour un politicien blanc, athée et homosexuel, non ? Comment pourrais-je être représenté par une femme noire hétérosexuelle catholique par exemple ? Quelle horreur ! Mais sinon où va-t-on ma bonne dame ? Je vous l'demande ?!? Chacun à sa place, et que rien ne change surtout.

Vieux con... et je repense à la chanson de Souchon, Poulailler's song

lundi 28 janvier 2008

Etat grippal, mais tout va bien.

Je me suis couché hier soir avec des courbatures, un gros mal de gorge, mal au crâne, température, des frissons partout.. tout ce qui ressemble à une grippe.
Le médecin l'a confirmé ce matin : grippe (légère, mais c'est parce que je suis très fort.)

Et Bruno ?... Rien.
Parce qu'il a été vacciné, sans doute, étant donné que si on avait dû se transmettre quoi que ce soit, ç'aurait été fait. (je crois).

Du coup, je m'interroge sur l'étrange calcul de notre bien aimé gouvernement :
en ne remboursant pas le vaccin anti-grippal, il économise 5 euros.
Soit.
Mais, dans mon cas, il rembourse après coup quelques boites de drogues et 3 jours d'arrêt de travail.

Et moi, en ne me faisant pas vacciner, j'économise 5 euros.



(j'ai flouté les noms des drogues, parce qu'il parait qu'on ne peut pas faire de pub sur les médicaments ?)

vendredi 25 janvier 2008

Le Poppers est désormais illégal en France.

Et oui, faudra vous y faire. Fallait pas voter pour un gouvernement réac.

Depuis une semaine*, l'Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies classe le poppers, ce produit vaso-dilatateur à visée récréative, comme drogue au même titre que les colles et solvants inhalables.

Ca fait un bout de temps que l'Etat joue à cache-cache avec les producteurs : une molécule est interdite ?

Comme c'est un nitrite d'alkyle, il "suffit" de rajouter un composé en bout de chaine, et hop ! c'est une nouvelle molécule ! ..qu'il faudra mettre des années à interdire.

Maintenant, la règle est plus simple : c'est la structure de base qui est interdite.

Interdit ? oui et non, parceque comme on est Français, il faut bien se ménager des portes de sorties. C'est donc la "fabrication et la vente" qui sont interdites.
Vous apprécierez de pouvoir librement détenir et consommer votre poppers.
Et comme il est autorisé en angleterre et autres pays limitrophes, rien ne vous empêche -a priori- d'en ramener, mais attention : pas de le revendre.
(cela dit, si un pote vous donne de l'argent AVANT votre voyage, la transaction sera réputée effectuée à l'étranger..)

Bon, moi, pour ce que j'en dis, je trouve ça quand même dommage d'en arriver là, pour un produit dont lesconséquences les plus graves sont des "lésions nasales dues au contact prolongé", ainsi que 80 hospitalisations par an pour des malaises.


* Décret n°2007-1636 du 20 novembre 2007 relatif aux produits contenant des nitrites d'alkyle aliphatiques, cycliques, hétérocycliques ou leurs isomères destinés au consommateur et ne bénéficiant pas d'une autorisation de mise sur le marché (NOR : ECEC0764037D).

Kesta ?

Je lisais tranquillement mon bouquin, de retour du boulot, toujours sur la ligne A du métro, quand je lève les yeux un instant pour regarder à quoi ressemble mon voisin d'en face, celui dont les genoux sont à 2 cm des miens*. Et là, que vois-je ? Il me regarde !
Intimidé, il détourne immédiatement le regard vers la fenêtre, mais comme la vue dans le tunnel n'est pas captivante, il revient sur mes yeux, mais moi je ne l'ai pas lâché !
Il est à nouveau troublé et détourne les yeux vers les autres voyageurs cette fois.
Il reste quelques secondes de plus sur ce paysage fascinant (les banlieusards allant guincher le vendredi soir), et revient vers moi qui n'ai toujours pas quitté ses yeux.
Il lève le regard vers le splendide plafond en lames d'aluminium pliées...

Ce petit jeu a duré six ou sept stations, il est sorti à Hôtel de Ville. Tiens tiens me dis-je... Eh ben non, pas un regard en arrière, nada, niet, nichts.
Il était donc juste curieux et intimidé par ce grand barbu au regard scrutateur.

C'est pas comme ça que j'avance dans mon bouquin, mais...
j'adore le métro !...

*alors que dans le métro parisien, nos genoux se fussent touchés. Ca pue, mais ça rapproche aussi...

mercredi 23 janvier 2008

Pourquoi il ne faut pas aller voir "Je suis une légende"

I am legend.

Ce film est tiré d'un livre de science fiction de Richard Matheson du même nom.
Je suis allé voir le film, Bruno a lu le livre. Chacun son job ;-)
Et bien j'ai été lésé avec un grand "B" !

Reprenons sommairement : Ce film évoque la possibilité qu'un virus modifie radicalement l'équilibre de l'espèce humaine. En l'occurence, il fait :
- mourir 80% des contaminés,
- muter comme vampire 20 % ("vampire" est à prendre au sens littéraire du mot : un être qui ne supporte pas la lumière et se nourrit de sang)
- rien aux autres. (Oui, 80 et 20, ca fait 100%, mais comme le héro du livre est le seul à ne pas être contaminé, ca fait 1 sur 6 milliards, l'arrondi mathématique est donc 0.)

Donc notre héro est condamné à survivre entouré de vampires qui en veulent à son hémoglobine. Et ce n'est pas parcequ'il est immunisé contre le virus qu'il est immortel : un coup de dents est toujours mortel, lavées ou pas.


***** La suite de ce billet va dévoiler l'intrigue du film *****

Evidemment, le film insiste plutôt sur le coté scénique d'un Manhattan dévasté et rendu à la nature.
C'est humain, pour un film hollywoodien, de tourner des scènes hollywoodiennes.
C'est hollywoodien d'avoir des courses poursuites et des explosions de partout, et un héro dans un gros 4x4 (comme quoi, au cas où vous seriez le seul survivant d'un monde en perdition, vous seriez bien content d'avoir un 4x4, hein. Vous feriez comment, sinon, pour échapper aux vampires ??)

Là où on trouve le premier accroc au scénario du livre, c'estquand le héro kidnappe un vampire femelle et la séquestre pour tester un vaccin. Il est alors filmé une scène où un vampire mâle prend le risque de s'exposer mortellement pour la sauver. Il ira même jusqu'à pourchasser notre héro dans le but évident de sauver sa congénère. Et le kidnappeur d'enregistrer dans son journal un péremptoire "Il n'y a toujours aucune trace d'humanité chez eux.", parfaitement contraire aux images, et parfaitement contraire au livre qui montre justement cette humanité naissante.

Le grand guignolesque commence alors quand une fille débarque (avec un gamin, au milieu des vampires) pour dire que "Dieu lui a parlé, et lui a dit de venir vers le nord, pour le sauver, et de continuer encore au nord, pour trouver et sauver la dernière colonie qui résiste aux vampires".
Elle le sauve, il trouve un vaccin, il meurt pour la sauver, elle continue au nord, et elle arrive dans une putain de merde de ville américaine avec un grand drapeau américain qui flotte sur une petite église en bois peinte en blanc, et un grand rempart pour se protéger des méchants : le vaccin va éradiquer ces déviants et sauver l'humanité américaine, seul modèle viable de peuple élu par Dieu qui mérite de survivre.

C'est non seulement très con comme idée, mais c'est en plus à l'extrème opposée de la fin du livre. Que je ne vous raconterai pas. Et puis quoi encore ? c'est chacun pour sa gueule, je vous dirai rien.

(mais vous pouvez ne lire que les 30 dernières pages du livre - ce que j'ai fait en l'espace d'un seul caca)

Pourquoi il ne faut pas aller voir "Je suis une légende"

I am legend.

Ce film est tiré d'un livre de science fiction de Richard Matheson du même nom.
Je suis allé voir le film, Bruno a lu le livre. Chacun son job ;-)
Et bien j'ai été lésé avec un grand "B" !

Reprenons sommairement : Ce film évoque la possibilité qu'un virus modifie radicalement l'équilibre de l'espèce humaine. En l'occurence, il fait :
- mourir 80% des contaminés,
- muter comme vampire 20 % ("vampire" est à prendre au sens littéraire du mot : un être qui ne supporte pas la lumière et se nourrit de sang)
- rien aux autres. (Oui, 80 et 20, ca fait 100%, mais comme le héro du livre est le seul à ne pas être contaminé, ca fait 1 sur 6 milliards, l'arrondi mathématique est donc 0.)

Donc notre héro est condamné à survivre entouré de vampires qui en veulent à son hémoglobine. Et ce n'est pas parcequ'il est immunisé contre le virus qu'il est immortel : un coup de dents est toujours mortel, lavées ou pas.


***** La suite de ce billet va dévoiler l'intrigue du film *****

Evidemment, le film insiste plutôt sur le coté scénique d'un Manhattan dévasté et rendu à la nature.
C'est humain, pour un film hollywoodien, de tourner des scènes hollywoodiennes.
C'est hollywoodien d'avoir des courses poursuites et des explosions de partout, et un héro dans un gros 4x4 (comme quoi, au cas où vous seriez le seul survivant d'un monde en perdition, vous seriez bien content d'avoir un 4x4, hein. Vous feriez comment, sinon, pour échapper aux vampires ??)

Là où on trouve le premier accroc au scénario du livre, c'estquand le héro kidnappe un vampire femelle et la séquestre pour tester un vaccin. Il est alors filmé une scène où un vampire mâle prend le risque de s'exposer mortellement pour la sauver. Il ira même jusqu'à pourchasser notre héro dans le but évident de sauver sa congénère. Et le kidnappeur d'enregistrer dans son journal un péremptoire "Il n'y a toujours aucune trace d'humanité chez eux.", parfaitement contraire aux images, et parfaitement contraire au livre qui montre justement cette humanité naissante.

Le grand guignolesque commence alors quand une fille débarque (avec un gamin, au milieu des vampires) pour dire que "Dieu lui a parlé, et lui a dit de venir vers le nord, pour le sauver, et de continuer encore au nord, pour trouver et sauver la dernière colonie qui résiste aux vampires".
Elle le sauve, il trouve un vaccin, il meurt pour la sauver, elle continue au nord, et elle arrive dans une putain de merde de ville américaine avec un grand drapeau américain qui flotte sur une petite église en bois peinte en blanc, et un grand rempart pour se protéger des méchants : le vaccin va éradiquer ces déviants et sauver l'humanité américaine, seul modèle viable de peuple élu par Dieu qui mérite de survivre.

C'est non seulement très con comme idée, mais c'est en plus à l'extrème opposée de la fin du livre. Que je ne vous raconterai pas. Et puis quoi encore ? c'est chacun pour sa gueule, je vous dirai rien.

(mais vous pouvez ne lire que les 30 dernières pages du livre - ce que j'ai fait en l'espace d'un seul caca)

Adoption homoparentale : Maître Eolas explique.

Les détails de l'arrêt de la Cour Européenne.

Merci, Maître, d'expliquer et de rappeler les bases du droit.
Merci d'ironiser et de le rendre accessible.


---
Pour ceux qui ont la flemme de cliquer sur le lien de Maître Eolas, sachez que vous passez à côté d'un blog de premier ordre.
Si seulement je savais écrire aussi bien que lui, c'est sûr, je serais riche et célèbre, et j'aurais tous les plus beaux garçons de la terre à mes pieds.
La gloire, ça tient à peu de choses, en fait.

Le poireau du métro

Alors que je lisais tranquillement, à côté d'une grande brune en collants que je n'avais pas remarquée, un petit homme rachto, une casquette en laine vissée sur son crâne dégarni, s'assied en face d'elle et son sac en plastique de courses entre les jambes déclare :

"Excusez-moi, j'ai mon poireau qui dépasse, c'est pas très..."

Effectivement, les feuille du poireau qui était dans son sac dépassaient... Mais disait-il cela sciemment ? Je l'ai regardé l'air incrédule, un sourire en coin, mais il avait l'air très sincère, il ne voulait pas gêner cette jolie dame avec ses vulgaire légumes. Il avait dit cela l'air vraiment désolé, avec un sourire amical mais gêné, le regard légèrement par en-dessous.
Pas de malice dans cette phrase donc.

A la réflexion, il devait être très impressionné de se retrouver face à une femme peut-être inaccessible. Et c'était juste une manière de montrer qu'il existe, qu'il ne veut pas la déranger, qu'il sait qu'elle ne le remarque même pas, qu'il veut juste qu'elle ne le déteste pas.

Il est descendu à Ampère comme moi, je me suis même retrouvé derrière lui dans l'escalier, et mon sentiment premier était confirmé : un homme autour d'une vague quarantaine, petit, presque insignifiant, pas très beau, dans un imperméable banal de mi-saison. Et son poireau qui dépasse.

dimanche 20 janvier 2008

Bonne idée !

Désolé...
...c'est un peu facile mais ça me fait trop rigoler !
Merci raymonlazer

Des pneus pas cher à Lyon ? c'est possible !

.. mais faut être patient, tenace, et s'asseoir sur une partie de son amour propre.

Solution 1 : aller chez un grand distributeur ou garage qui fait tout; ça prend 3/4 d'heure, et c'est sans rendez-vous pour les modèles les plus courant.

L'alternative que j'ai essayé, ca se fait en 3 étapes.

La première, c'est trouver les pneus.
Même si vous avez un ami dans l'automobile copain d'un grand fabricant français, il ne vous obtiendra pas l'équivalent des tarifs qu'on peut trouver sur internet. Sur un site qui fait des PROMO sur des PNEU (.fr), vous les avez environ à demi prix public. Il paraitrait que ce sont des pneus de second choix, dont l'apparence ou finition ne serait pas conforme.. peut être. Ceux que j'ai reçu fonctionnent.

D'ailleurs, c'est l'étape 2 : recevoir les pneus, qui sont envoyés par Chronopost. C'est à ce moment-là qu'il faut faire taire son amour propre et aller au guichet de la très chic Poste* de la place Bellecour (sans t, merci Sasa) réclamer 4 pneus. Sans emballages, un simple avis de recommandé collé dessus, vous sortirez de la Poste avec ça sous le bras :

C'est facile à mettre dans un sac à main, et c'est pas lourd du tout. Et ça fait rire les guichetiers. Et quelques clients aussi.
Bon, au moins, ça fait passer quelques minutes agréables à tous ces clients qui attendent le bon vouloir des fonctionnaires postaux.

Enfin, il faut trouver un monteur. C'est beaucoup moins facile qu'il n'y parait, puisque par une subtilité -dont j'ignore la légalité !?- les monteurs traditionnels vendent la même prestation "montage/équilibrage" de pneu à un tarif différent "pneu fourni". Et en plus, ils vous regardent de haut.
Heureusement, un autre site qui vend des PNEU ONLINE fournit la liste des centre de montage de la région. Triée par prix. Il faut donc se trimbaler les pneus dans une zone for fort lointaine, entrer dans un entrepôt improbable pour repartir avec une voiture chaussée de pneus tout neufs** et tout équilibrés.

Mon avis : On est loin du délai réalisable par un centre sans rendez-vous.. et vous aurez compris que si je n'étais pas à 400 euros près, j'y serais allé. Mais ils sont quand même mieux dans ma poche, non ?


EDIT : suite à une judicieuse remarque de Vincèn, j'ai oublié de préciser qu'on peut se faire livrer les pneus directement chez le monteur ; pour le coup, se référer au paragraphe "zone fort fort lointaine & entrepôt improbable" et y ajouter "dans lequel des gens vont et viennent à leur gré". On est à la frontière du monde connu, au delà commence Vaulx-en-Velin, où les anciens savent que jante alu et voiture de luxe perdent tout espoir d'intégrité.
Et j'aimerais bien qu'on ne rigole pas quand je parle de ma Fiat comme d'une voiture de luxe !!


* La Poste de Bellecour ressemble étonnamment à n'importe quelle Poste : on la reconnait à son design Stalinien, et à la queue qui attend devant. Détail amusant, une énorme fresque recouvre le mur intérieur principal.La photo n'est pas terrible, mais je ne voulais pas perdre ma place dans la file d'attente. On distingue un espèce de Jésus androgyne qui caresse un Lion de la main droite, et distribue le courrier de la main gauche. De grossières allégories représentent l'Aéropostale, la tour Eiffel, un pont transbordeur .. une lecture au premier degré, sans doute pour montrer le travail de la permanence et l'omniprésence de la Poste ?

** Des pneus tout neufs.. et qui plaisent à Bruno. J'ai donc acheté les nouveaux Michelin Energy saver, qui sont la révélation du salon de Francfort 2007: 4g de CO2 en moins par km, 3m de moins qu'un autre pour freiner et
une durée de vie allongée.
De toutes façons, c'était ça ou Bruno ne monte plus dans ma voiture.

Mon premier RTT de l'année : ski au 7 Laux Prapoutel !

hier, j'ai posé mon premier RTT de l'année.
Comme Bruno est monté à Paris, je suis allé skier tout seul près de Grenoble, à la station des Sept-Laux.

L'avantage de cette station, c'est qu'elle est à 1h45 de Lyon, j'avais donc dans l'idée de faire l'aller-retour dans la journée. Ce ne fut pas une très bonne idée, et je crois que je ne le referai pas, pas dans les mêmes conditions, en tous cas.

La journée a commencé par une route verglacée de la mort, environ 10km avant la station. Vue la tête de mes pneus (je vous en parlerai demain !) je faisais pas le fier , et bien m'en a pris ! Juste après avoir croisé les gendarmes qui sécurisaient un 4x4 retenu par un arbre au bord du ravin, je me suis retrouvé à ne pas pouvoir monter la cote. Les roues qui patinent. Armé de courage, je m'arrête. Et la voiture qui redescend en glissant. C'est pas tant stressant pour moi, vu qu'il y a des rebords de neige sur les cotés, mais pour les autres voitures qui font pareil. Rigolo, mais pas trop.. J'ai quand meme pu chausser les chaînes et finir de monter à la station.

La station de ski des Sept-Laux est plutôt sympa, petite , et pas très animée en semaine. Du coup, personne sur les pistes, pas d'attente aux remontées, le pied !
Il faudra que je pense à rajouter à ma liste : "Je peux zigzaguer sur la piste comme je veux", "je peux prendre toute la place sur le sièges des téléskis" et "je n'ai besoin d'attendre personne".
Un mini-forfait qui permet de faire les pistes du bas, histoire de se remettre au ski, Pas de chute au programme, et au final le retour de quelques sensations bien agréables.

Le retour a été beaucoup plus dur, avec peu de sommeil la veille, un Twix comme déjeuner mangé sur le télésiège et la fatigue du ski, la route du retour est apparue longue, très très longue, et je me suis arrêté pour dormir sur une aire d'autoroute, ce qui est tout sauf glamour, mais était devenu nécessaire.
Un retour qui termine la journée un peu en queue de poisson et qui atténue le plaisir de la découverte; faudra penser à rester dormir sur place ou bien partir avec des potes la prochaine fois.. si vous êtes intéressé(e)(s), vous pouvez postuler !

vendredi 18 janvier 2008

Promo Carrefour !

En ce moment, chez Carrefour, il y a des promos spéciales "designed for ErwanéBruno" :Des kilogs de Granola, et des mètres cubes de Pringles...

Si vous voulez nous rencontrer, faites-le maintenant, parce qu' à ce rythme là, dans 10 ans, ce sera ElviséPresley..

Nouvelle fenêtre

Je viens d'ajouter la petite fenêtre "Notre géographie" dans la liste à gauche, faite grâce à Nomao que je trouve super bien foutu, simple et joli.

Il ne reste plus qu'à ajouter tous les lieux que l'on aime... pour le moment il n'y a que le Station B à Lyon.

lundi 14 janvier 2008

..et dans la famille "Chez Maman", je demande le parisien !

Comme notre histoire concerne ces deux capitales, on vous met un supplément GRATOS !

Fenêtre externe

Mais nous, on n'y est pas resté !

Au fait, vous savez déjà tous ce qu'est un Snorkie ?

C'est quoi Lyon ?

C'est la capitale des Gogols !

La preuve, en image :
Fenêtre externe

Merci à Romain d'avoir fait écho à cette vidéo, on adore, d'ailleurs, on est passionnés par le ramassage des poubelles.

dimanche 13 janvier 2008

A Theizé en beaujolais

Suivant les conseils de mon guide Balado (vous allez finir par croire que j'ai des actions, ménon !), nous sommes allés nous promener du coté de Theizé en beaujolais.

L'idée d'aller dans les monts du Lyonnais est venue parcequ'il faisait grand soleil aujourd'hui.

Pourquoi profiter du grand soleil ? Parceque ces monts sont connus pour la pierre aux reflets dorés qui a servi a construire la plupart des habitations indigènes. Du coup, ca brille, et c'est beau. Surtout quand il fait soleil. (wikipedia nous apprend que c'est un mélange de gneiss et de granite : c'est beau, et ça dure longtemps.)

Au premier abord, on n'a pas été trop dépaysés entre le quartier d'Ainay et Theizé le monial : avec 2 églises pour 900 habitants, c'est même mieux fourni en dispenseurs de bonne parole.
Le parallèle est aussi valable pour le niveau de vie local : l'abus de beaujolais semble bien profiter à l'autochtone.
Tant et si bien qu'il en est réduit à dépenser son argent comme toute petite ville qui veut paraitre grande et moderne.
Admirez les pavés autobloquants bordés par une fine couche de bitume (pour ne pas salir les souliers). C'est assurément beaucoup plus soigné que ces vieux pavés moyen-âgeux malpratiques.
Et voyez aussi la splendeur de cette maisonnette avec les dessus de fenêtre finements ciselés en stuck, beaucoup plus chic que cette vieille pierre dorée qui fatigue les yeux -je parle de la maison du fond, celle au premier plan est vraiment sans intérêt-.

Bon, une fois sorti de la ville, qui n'est pas si mal que ça, on est tout de suite à flanc de colline avec une vue superbe sur les alpes et les vignes du beaujolais (derrière Bruno, on voit les alpes).
On traverse forêts et vallons, bordés de vignes et chevaux.. tout comme la force tranquille promise en 1981 !




J'ai profité du passage d'un col pour tester la fonction de photos panoramiques de mon téléphone, et je suis assez content du résultat : le coucher de soleil sur Theizé donne de bien jolis reflets et permet d'apercevoir les alpes au loin.








samedi 12 janvier 2008

Redresseur hexaphase à vapeur de mercure

J'ai trouvé un truc imparable pour faire venir du trafic sur notre blog : je vais parler du redresseur hexaphase à vapeur de mercure, et là, je suis sûr qu'on sera numéro 1 sur google !

Le musée Ampère à Poleymieux.. un musée comme on n'en fait plus !

La richesse du musée est indéniable et exhaustive sur la vie de André-Marie Ampère.

Quand j'ai lu le prospectus, j'ai dit à Bruno qu'on y verrait son acte de naissance : je m'étais trompé, mais de peu.
On peut y voir plein d'autres documents sur la vie du génie, dont ses "passe-port" (laissez-passer de l'Empire) pour quand il allait voir sa chérie à Paris.


Le musée est à l'image de son site : précis, exhaustif, mais pas très sexy.

On ne peut pas dire que ce n'est pas interactif, puisque le visiteur peut appuyer sur le bouton "marche" de moult expériences électriques qui sont reproduites dans des vitrines des années 30.
On y a donc un très beau rassemblement de matériel de laborantin en cuivre, fonte, verre, mercure liquide, bois et autre peaux de chat, le tout bien aligné contre les murs d'une belle demeure à flanc de coteau des monts du lyonnais. Le tout en état de marche !





Et au dessus des vitrines poussiéreuses, d'interminables panneaux explicatifs relatant par ordre chronologique les diverses expériences ou découvertes.

On y aime ce coté surrané des matériels de la recherche d'avant la révolution indutrielle.
On aime (re)voir les doutes et espoirs des débuts de la science.
On aime la passion qui anime les membres de laSociété des Amis d'Ampère, avec un remerciement particulier à Georges Ash qui nous a accueilli et présenté les premières salles.

Nombre de visiteurs, en ce samedi 12 Janvier 2008 : 2.





Le coin des enfants :
Etonne tes parents et réalise une expérience d'électricité amusante : fais passer quelques milliers de volt dans des petites masses suspendues à proximité de carillons chargés eux aussi d'électricité :
ça fait de la musique, avec de beaux éclairs !

Aujourd'hui, j'ai sucé Anakin Skywalker au bureau

..et le con a bien failli me péter une dent !

C'est peut être ça, la revanche du Jeudi ?

Renaissance

de

Ça y est, on a enfin redonné vie au NabazTagTag !
Il s'appelle Erwann, avec deux N parce qu'à deux c'est mieux.

Alors là, pour le moment, on écoute la suite trèèèèèèèèès longue de tous les messages non écoutés qui se sont accumulés dans sa tête.
Il y a :
- Citation Mythic : citations de films devenues culte ("Asta la vista, Baby").
- Splendid Nab' : les extrait cultes des films de l'équipe du Splendid ("Quand te reverrèèèèè-je, pays merveilleeeeeeux"),
- les répliques de films incroyables ("Eh bien moi c'que j'ai adoré dans ce film, c'était ça"),
- Radio Londres : messages cryptiques des Français parlant aux Français donnés sur la BBC pendant l'Occupation ("La cruche tombe à l'eau, je répète : la cruche tombe à l'eau"),
- Mystère : des extraits de chanson, complètement éclectique (Barbara, Ella, ABBA...)... quoique, à la réflxion, c'est assez "culture gay" comme choix.
- et l'inévitable historique Lapin qui parle, qui des choses pas toujours intéressantes, pas toujours compréhensibles...

Il ne manque plus qu'à mettre la petite application qui-va-bien sur le blog pour qu'il devienne vraiment presque utile. Mais là, j'ai un peu de mal avec le langage informatique... heureusement que mon amoureux est aussi informaticien !!

vendredi 11 janvier 2008

Des vieux dans le métro

de Bruno

Ce matin, métro A, station Ampère, j'ai pu observer un rite très spécial...


1 carré = 1 vieux



Oui, je sais, ces carrés au sol sont là pour matérialiser l'emplacement des portes de la rame de métro, normal qu'on se place à proximité...


Mais là, il y avait un vieux, et un seul, sur chaque carré, un seul vieux sur un seul carré, pas question de partager son carré avec un autre vieux.


Tout le long du quai, comme une sorte de vision de télétransporteur...


1 carré = 1 vieux


Un vieux par carré


A chaque carré son vieux



...ou sa vieilleC'était d'autant plus surréaliste (et idiot), bien évidemment, quand la rame est arrivée : chaque vieux sur son carré a dû reculer hors de son carré pour laisser sortir les voyageurs qui descendent des voitures ! Bien à contrecoeur, je le sentais bien... pauvres vieux !



Une question angoissante m'étreint : quand je serai vieux...


AURAI-JE MOI AUSSI MON CARRE ?!?

jeudi 10 janvier 2008

Le Sud

de Bruno

Pour mon Nanniversaire, mon homme m'a invité à la brasserie Le Sud, une des brasseries de Bocuse à Lyon. Et comme il m'aime beaucoup, il avait même réservé le plus sexy des serveurs !On a flouté ses yeux sur la photo (volée pendant le paiement), mais en gros, il ressemble à Michalak quand il était encore jeune et frais. Oui Madame ! Et avec un accent du sud-ouest par-dessus le marché ! On sait recevoir à Lyon !

J'ai quand même aussi dégusté des queues de langoustines en bricks croustillantes, un filet de dorade avec des coeurs d'artichauts braisés, et une gaufre délicieusement croustillante avec du chocolat maison, de la compote et une chantilly fondante.
Erwan ayant pris des escargots, de l'épaule d'agneau en couscous et une crème brûlée était bien ballonné en sortant (l'artichaut étant tout de même bien plus digeste que la semoule en sauce).
On mange décidemment bien à Lyon, sans se ruiner.




Puis nous sommes rentrés tranquillement à pied par la rue Victor Hugo......où nous avons adoré cette campagne de communication du GrandLyon pour la propreté !

mardi 8 janvier 2008

Grande roue de la place Bellecourt à Lyon

de Erwan

Hier soir, pour se changer les idées, nous sommes allés faire un tour de grande roue.

En attendant que la nacelle s'arrête à notre portée, j'ai fait une estimation rapide du nombre d'ampoules qui illuminent l'objet : rien que pour y accéder, il faut passer sous un plafond intégralement recouvert de près de 12000 ampoules. A raison d'un petit millier par 46 nacelles (c'est super dur à compter, des nacelles de grande roue) et encore de quelques milliers pour le pourtour et les axes, on doit approcher les 100.000.

En estimant à une dizaine de watt chaque ampoule (c'est pas du basse consommation), ca nous fait -à vue de nez- 1MW, sans compter l'énergie de la rotation.

Du coup, il ne fait pas trop froid, là haut. Vous devriez essayer.

Et si vous arrivez à vous faire photographier par la nacelle d'à coté et que vous récupérez la photo (sans menaces ni violence ni prise d'otage ni vol de téléphone ou autre procédé que c'est pas bien), on publie votre photo ici.

dimanche 6 janvier 2008

Idée ballade à Lyon

de Erwan

Pour Noël, j'ai eu le CD de Daft Punk Electroma, mais vous le savez déjà.

J'ai aussi eu un cadeau bien utile : le guide Balado Rhône-Alpes.

Rien de très original à ce guide, il semble équivalent à tout bon guide touristique, sauf qu'il est clairement centré sur Lyon, et donne toutes les distances et temps de trajet à partir de Lyon. On peut donc rapidement trouver une idée ballade ou activité en fonction du temps disponible.
Du coup, ce dimanche, je suis allé promener mes chaussures de marche du coté de Saint Didier sur Riverie, à 40km au sud de Lyon, pour parcourir 12km et 500m de dénivelé de bougnasse comme ça :

2h30 face à moi-même, en croisant 2 chasseurs, 1 chevreuil et 3 promeneurs qui ont décidé d'affronter la pluie et le brouillard enveloppant.

Et pendant ce temps, je me dis qu'on a réussit à construire ensemble une belle histoire, qui ressemble à du bonheur. Avec des hauts et des bas, des joies quotidiennes, des attentions, des pensées qui jalonnent un beau parcours, avec de belles rencontres.
Je trouve aussi enrichissant qu'on soit différent.
Bruno, mon alter et beau.

Et puis plus je reviens vers la voiture, plus je me dis qu'il est putain casse couille des fois.