vendredi 18 juillet 2008

Diane s'est ralliée à Hussein..

Hillary Diane Clinton a donc abandonné, et s'est ralliée à Barack Hussein Obama.

En fait, je l'aimais plutôt bien, tant qu'elle se place dans les limites de la démocratie : elle ne peut pas être pire que Bush, de toutes façons.
Et puis Bruno et moi avions rêvé un instant de voir Hillary Clinton, Angela Merckel et Ségolène Royal à une réunion du G5. Non pas tant pour les idées politiques qu'on ne partage pas complètement, mais pour l'idée plus globale que des femmes seraient sans doute plus à même de comprendre et gérer le monde de manière plus pacifique. Certains boulots devraient être interdits aux hommes !
Mais ce que je retiens surtout, c'est son mode de fonctionnement : elle hypothèque tout pour financer sa campagne, en espérant un miracle qui la sauvera et lui permettra de rentrer dans ses fonds.
En cela, elle est parfaitement en adéquation avec son pays, qui continue de s'endetter et attend un miracle qui le sauvera.

On voit depuis quelques mois que ce qui est annoncé depuis de longues années arrive.
Depuis tellement longtemps d'ailleurs, que j'ai le souvenir, en cours d'histoire géo, de ce tableau géant qui indique le montant de la dette américaine : the National debt clock.

Et qu'a-t-on fait pour prévenir le choc ? rien. Avec un peu de chance, on mourra avant d'avoir besoin de rembourser !


Et on apprend par M. notre ministre du budget Eric Woerth, que "Au total, de 2003 à 2007, la charge de la dette et les pensions représentaient moins de 30 % de l'augmentation de la dépense de l’État. A l'avenir, c'est exactement l'inverse, elles en absorberont environ 70 %", a-t-il résumé, parlant à ce sujet de "renversement majeur".

Depuis l'annonce par la ministre de l’Économie Christine Lagarde (en juillet 2007), que «le gouvernement serait peut-être amené à augmenter un peu le déficit de l’État pour dégripper l'économie», il est évident que, nous aussi, on s'apprête à avoir un choc économique.. en tous cas, je ne vois pas comment on peut l'éviter ?

Non, les États-Unis ne sont pas un bon exemple de démocratie, ni de conscience politique, ni d'économie, ni d'écologie, ni de liberté.

Et nous, on est un bon exemple de copieurs...

Aucun commentaire: