mercredi 26 janvier 2011

Acceptation sociale

Ce week-end, je suis allé à Trèsloin-village, à plus de 3 h de TGV de notre belle capitale de la Gaule.
Je profite de ces longs trajets en train pour voir les nombreux films que j'ai acheté, ou que des amis m'ont recommandé.

J'ai ainsi commencé à regarder "Baise-moi", de Virginie Despentes. Jusqu'au premier arrêt de TGV, il n'y avait presque personne dans le wagon, et .. tant mieux !
Personne ne m'avait prévenu sur le caractère cru du film. Avec des gros plans et tout.
Le film fait d'ailleurs partie des films non pornographiques contenant des actes sexuels non simulés.

Dès la première étape du trajet, le wagon s'est rempli de nouveaux voyageurs, et il devenait plutôt gênant de continuer à regarder. Je me suis arrêté juste après le viol dans le hangar. J'vous raconterai la fin quand je la verrai.

Du coup, j'ai continué avec le film "Démineurs". Un bon film de guerre, avec un vrai mec viril qui fait péter la gueule à des méchants et qui fait rentrer ses mains dans un cadavre d'enfant pour y chercher des explosifs.

Ce qui est socialement beaucoup plus acceptable.

2 commentaires:

Bruno kialaflèmdeutapessèkod a dit…

De toute façon Baise-moi n'est pas si terrible que ça. Je trouve que le démineur est sans doute plus intéressant, même si je en suis pas fan des films d'action avec des mecs qui hurlent Adrienne...

fromageplus a dit…

"Baise-moi", probablement un des films les plus nuls du monde, en tout cas des plus bêtes et des plus méchants, pourtant accompagné de défenseurs pour sa seule teneur idéologique [enfin, "teneur", il faut le dire vite tellement c'est maigre]. Vas-y, mate le plan sur le couteau qui coupe du saucisson, hé, hé, t'as compris la symbolique, t'as vu, hé, t'as bien vu ? T'as capté l'allusion ? Oui ? Putain t'as capté le message codé ? Attends, je te le remontre, et j'en rajoute trois louches pendant des plombes, pour que tu comprennes bien le message : en fait les mecs c'est tous des salauds, tu vois. Subversif, dude. Subversif. Grave. Et complètement nouveau. C'est inédit, coco.