jeudi 7 février 2008

Sept Chemins... passe ton chemin !

Comme il me reste à peine plus de deux semaines à bosser dans ce secteur de la banlieue de Lyon, je me suis dit que, quand même, il fallait que j'aille voir ce que c'est que "Sept Chemins", le terminus de plusieurs lignes de bus, à trois stations de là où je bosse, entre Bron et Vaulx. Comme il faisait beau à midi et que j'avais une petite heure devant moi, je suis allé à la découverte.
Voilà ce que ça donne d'en-haut :

Comme ça, on pourrait se dire : Oh c'est vert !

Non.

Google a dû acheter une image de printemps, juste après une grosse pluie qui a tout lavé.

En réalité, c'est... laid.

Et quand on est un piéton, c'est inhumainement laid.
Au niveau de ces sept routes (le rond-point), il n'y a RIEN. Rien que des magasins miteux de pseudo-bricolage, un truc de bagnoles genre Speedy de seconde zone, pas une seule boulangerie ou épicerie, un Khébab très peu engageant, et deux ou trois entrepots borgnes ; agrémenté d'immeubles en bêton grisâtre et de pavillons tous volets fermés.
Je vois à l'horizon "Carrefour Sept Chemins". Bon, j'me dis qu'il y aura au moins une galerie marchande... MAIS, pour y aller à pied, c'est comme longer la Nationale 6 en périphérie de Mâcon un dimanche : on sent bien que tout est fait pour la voiture, et que le trottoir est pour les loosers qui n'ont même pas les moyens de s'en payer une. d'ailleurs, je n'y croise qu'un homme la tête baissée qui traîne un caddy pas tout jeune plein de sacs plastiques douteux...

J'arrive finalement au-dit Carrefour.
Autour
: le lieu le plus engageant, et de très loin, c'est le McDo, c'est pas peu dire... Sinon, il y a trois Khébabs d'habitués en bordure de la voie express, et la cafétéria aux néons très peu appétissante.
A l'intérieur : c'est un peu comme les boutiques d'Allemagne de l'est avant 1989 : néons blaffards, déco passablement défraichie, vendeuses tristes, devantures fermées et boutiques de n'importe quoi du moment que c'est moche.
J'ai acheté un sandwich rapidos et j'me suis redirigé illico presto vers l'arrêt de bus où le 24 arrivait juste. Ouf, c'est terminé.

Quelle horreur autant de laideur !...

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